J’allais par ce chemin aux premières lueurs
Quand le froid vous emporte en un dernier élan
Quand le corps est rouillé d’une nuit de bonheur
Quand on soupire au ciel pour un oiseau … volant !
Prenons, main dans la main, à midi, ce chemin
Habités de la joie d’être deux sous les cieux,
Baignés dans la lumière au milieu des parfums,
Une larme d’ivresse perlant au coin des yeux.
L’un seul, peut-être un soir, fera ce doux chemin
Mû par des ailes d’ange, plein d’émoi dans le cœur
Noyé de souvenirs sans plus de lendemain.
Nous, devenant Je, ne marcherons plus en chœur.
De toutes ces étoiles comment savoir la bonne ?
C’est celle qui dessine un chemin dans les monts
Où nous marchions souvent d’un rythme monotone
En quête d’origines parmi les pigamons.