Le bonheur est un accomplissement
Dépassant très souvent l’entendement.
Nous voyons en général bien trop tard
Ce qui nous éblouit avec éclat.
La vie est loin d’être un colin-maillard,
Elle a tout d’un complexe mandala !
Quand nous nous sommes croisés savais-tu
Tout ce que nous avions déjà vécu ?
Qui le premier s’est noyé, insouciant,
Dans l’obscur des yeux de l’autre, inconscient ?
Un rayon solaire, une douce étoile,
Une brise qui chahute des voiles,
Un chat qui ronronne dans un rêve de lune
Un peu d’onctueuse mélancolie,
Ou que sais-je, suffit pour que toi, ma brune
Tu m’émeuves aux larmes, à la folie !
Quand nous nous sommes croisés savais-tu
Tout ce que nous avions déjà vécu ?
Qui le premier s’est noyé, insouciant,
Dans l’obscur des yeux de l’autre, inconscient ?
C’est un baume pour mon cœur éprouvé.
Oh, parfois nous nous éloignons, un peu,
Chagrinés, blessés, vexés ou froissés ;
C’est pour mieux renaître, et non un adieu,
C’est une façon de recommencer…
Quand nous nous sommes croisés savais-tu
Tout ce que nous avions déjà vécu ?
Qui le premier s’est noyé, insouciant,
Dans l’obscur des yeux de l’autre, inconscient ?
Illustration : Carte en exemplaire unique..., achetée sur Barjac, avec au dos un très gentil message d'accompagnement pour nous remercier du bonheur d'un séjour à Pierres de Soleil.
Je précise, pour qu'on ne tire pas de conclusion trop hâtives que le poème n'est pas en rapport avec ce séjour... C'est à la fois le titre de la carte et l'image du papillon jaillissant d'une chrysalide comme d'une vie passée qui m'ont inspiré ici.