07-11-2023 : catégorie humanité étiquetée matérialisme, académisme

Faisant suite à l’article précédent et alors que je prépare une intervention concernant l’approche de la couleur entre clarté et obscurité, un commentaire facebook reproduit en fin d’article m’est tombé sous les yeux. Après s’être et nous avoir interrogé sur l’existence non avérée de l’atome d’amour l'auteur fait le troublant constat que le rien peut difficilement être à l'origine de tout... Je vous en reproduis la conclusion :

D’ailleurs, « la matière » est constituée d’atomes, lesquels sont eux-mêmes surtout composés de vide et d’énergie. Je demande qu’on me présente un scientifique qui aurait surgit de rien, pour rien, et dont la vie consisterait à être rien et à ne rien faire. Combien de temps serait-il en vie dans un tel champ d’existence ? Parfois, les représentants de la science me paraissent peu scientifiques ! Comme les autres humains, ils sont conditionnés par des croyances qui confirment leurs préjugés.

J’ai commenté ceci à l’emporté : la science flotte dans ces "croyances" repoussant progressivement l'injustifié dans des retranchements de plus en plus fins. Et on peut se demander si un jour (dans l'académisme) on aura l'idée de se dire qu'on se perd à continuer à descendre. Le pire est qu'en se perdant c'est la planète qu'on entraîne et on déleste progressivement les humains de leur part humaine pour en faire des objets. Les objets sont irresponsables...

L’association scIence, que je représente maintenant à moi tout seul…, a justement choisi son logo pour exprimer un déterminisme à sortir de l’ornière (ou du précipice) dans lequel nous enfonce la science actuelle (forte de ses acquis d’une part et d’une autorité convenue d’autre part) en détruisant l’humain, la nature humaine en sapant toute base à l’existence d’une humanité en chacun de nous.

Plus de détail sur l’origine de ce logo en suivant ce lien

Nous ne serions finalement des robots que des réactions chimiques engendreraient !… Pourquoi alors notre sentiment d’être nous invite-t-il par expérience à penser plutôt l’inverse : nous tentons d’agir malgré notre corporéité ("forcément" de nature physico-chimique) ? Qu’est-ce qui pousse l’humain vers une négation de lui-même alors qu’il passe son temps à se révéler à lui-même cherchant en permanence la réponse à « qui suis-je ? » en se reliant aux autres, en aimant ou non son travail, sa place dans la société, et même malheureusement aimerais-je dire en développant des valeurs négatives en fustigeant l’autre comme racisme, homophobie, nihilisme, etc. (ces gens ne sont pas moins humains que les autres mais ils voient leur différence avec autrui avec une orientation soit protectionniste (par ignorance) soit de supériorité prétentieuse si je puis me permettre...).

Dans son billet René Sidelsky que je ne connais pas décrit exactement le malaise que vivent des millions d’êtres humains et qui malheureusement ne remet pas en cause des milliards d’autres : ce que me décrit la science ne correspond en rien à mon expérience ou à mon sentiment d’être en tant qu’humain.



Voici le post de René :


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