La joie de marcher c'est avant tout d'être dehors à ne rien faire de spécial sinon mettre un pied devant l'autre et regarder le paysage tout en appréciant la dépense énergétique positive...
Et hier, c'était beau ! Sans soleil, mais beau... de ce beau qui vous dit "pourquoi ne pas se contenter de ça ?!". Un beau pur et sans chichi, tout en sons, odeurs et ambiances, de la majesté et de la paix. Pas besoin de chercher plus loin...
Le plus amusant a été de passer d'une altitude dégagée et sèche à une descente dans une gorge qui, bien que sèche comme un oued algérien, était bien moussue, humide et fraîche avec un terrain qui s'est glissifié brutalement... : ça fait partie de ce genre de sport, moi j'adore, mais je crois que ce n'est pas le cas de tout le monde.
Les gouttes sont un trésor, toujours. Ma première image de profil facebook est une goutte suspendue, je ne l’ai jamais changée !
On voit souvent d'extraordinaires images de mamatus, aspératus ou quelques autres éventuels nom. Moi j'aime bien mamatus parce que les premiers que j'ai vus en été, puis un jour j'ai vu des aspératus (forme plus pointue). J'ai aussi regardé sur le net, et on y trouve des photos incroyables mais ce sont des photos, rien que des photos, pas du Réel... et rien ne vaut l'expérience directe ! Encore faut-il être là au bon moment et au bon endroit, et aussi lever les yeux !
Ici, prises de vue le 25 octobre avec mobile, à Barjac et St Privas de Champclos (Gard)
Comme vous allez le voir, le post-traitement (traitement après prise de vue) permet de bien arranger les choses. Sans cela l'image reste plate, sans ambiance, sans cette part de ressenti qu'immanquablement on perçoit en nous devant n'importe quel spectacle qu'on photographie.
J’ai regardé tomber la pluie (et même une sacrée pluie, à défaut d’être une pluie sacrée). Temps de pose long pour qu’on la voie dans le jeu des rameaux d’olivier. Temps d pose court pour que les rameaux flouttent peu...
L'été s'allume sur le domaine de Pierres de Soleil. On croise le rouge-queue qui nourrit cinq petits dans un nid hardi, bâti sous le toit de la terrasse de la roulotte !
Ma passion pour le ciel d’où peut-elle venir ?
D’un petit carré bleu que dessinait ma mère
Quand les nues s’écharpaient dégageant un espoir
De retour du beau temps.
Ma passion d’horizons ? Une idée de partir
En la quête d’un rêve, parcourant notre Terre
Dans la course solaire qu’Il emprunte le soir
Comme un rêve d’amant.