Tout est dit dans l’image…
Eh oui, on nous parle sans cesse de gaz à effets de serre, mais ils ne sont pas les seuls à participer au dérèglement, que j’appelle depuis des années chaos climatique. Il y a d’autres facteurs comme par exemple toutes nos substances chimiques distribuées à doses infinitésimales mais pondérables (puisqu’on en connaît généralement les sources, la stabilité chimique, etc.). Tout est question de chaleur dans ce chaos, de chaleur agissante sur les masses d’air et sur l’humide terrestre.
Toutes nos activités dégagent de la chaleur, et la chaleur n’est pas recyclable, pas renouvelable. On la consomme en permanence : tout style d’énergie se dissipe immanquablement en chaleur d’une manière ou d’une autre. On rayonne, tout le monde rayonne, en permanence.
On mange pour avoir chaud, pour avoir de l’énergie et par la suite on utilise les forces acquises via notre nourriture pour pratiquer nos activités favorites, imposées ou non, alimentaires, de passion ou de loisir, utiles comme inutiles à la société.
Quand j’ai tapé du poing sur la table, j’ai utilisé de l’énergie que j’ai dégagée non seulement au lieu d’impact mais aussi dans mon mouvement. Cette énergie est perdue. Il me faudra la remplacer si je veux en avoir pour mon prochain exploit !
Pour produire de la chaleur, il y a le feu qui consomme de la matière, ou la lumière du soleil, qui consomme de la matière in situ donc pas issue de la Terre, ou le vent qui fait tourner un alternateur générant de l’électricité qu’on consomme dans la bouilloire. Ahaha, on perd de l’électricité, pas de la matière… oui mais pour avoir l’électricité on consomme de la matière… On peut aussi se frotter les mains si on a l’énergie pour cela en nous (en principe, on l’a !)… On peut trouver plein d’idées pour avoir chaud, mais à chaque fois il se perd quelque chose.
En 1946… on connaissait bien des choses déjà. Il a suffi que cette année-là, dit-on, un chercheur qui travaillait sur des magnétrons (pour les radars) ressente du chaud à proximité d’une machine qui n’était pas à proprement parler faite pour en dégager mais pour émettre des ondes. L’histoire s’est emballée et le four utilisant des micro-ondes venait de naître au moins en idée.
Pour que l’utilisateur ne chauffe pas lui-même quand il met en service son four à micro-ondes, on emprisonne l’agent chauffant dans une boite hermétique, pas hermétique à l’air ou la vapeur, mais aux ondes. C’est un blindage (remarquez qu’on fait la même chose avec l’essence dans le moteur…). L’énergie doit rester dans la boite, c’est là qu’elle doit agir pour répondre à son utilisation dans un cadre maîtrisé. Et dans le four à micro-ondes, ce qu’on veut chauffer, c’est … l’eau, et pas grand chose d’autre* ; et par conduction thermique, ce qui n’est pas eau va aussi s’échauffer si l’eau proche s’échauffe.
Sautons apparemment du coq à l’âne, si vous me le permettez. On nous en parle de temps en temps : pas de téléphone portable près des testicules !!! Bin, oui il y a un rayonnement de même nature avec le mobile en fonctionnement que dans le four à micro-ondes, et ces petites glandes grandes productrices de gamètes mâles doivent rester au frais… sinon à l’air libre, au moins dégagées du corps et de sa chaleur interne. Plus on les confine, moins ils produisent (les testicules) mettant la procréation et donc l’avenir de l’humanité en danger… Hum !
Et nous, générations de l’histoire 2.0, que fait-on ? On met des téléphones non filaires, partout, partout, partout, même dans les poches, mais ce n’est pas le pire.
Merci Messieurs Marconi, Tesla & Co. Vos découvertes géniales sur la transmission dématérialisée sous forme d’ondes sont extraordinaires, mais elles sont en train de devenir une véritable plaie, comme les déchets nucléaires et centrales éponymes, comme les pétroles et autres gaz, de roche ou non, comme à peu près tout ce qu’on crée d’extension à l’usage simple des matières qu’on a à disposition, qu’elles soient brutes ou par génération dans nos chaines industrielles de production.
Avec les ondes, pas trop de chaleur, pas de sous-produits hors les composants à renouveler des machines qui les produisent : c’est génial (je me répète, car c’est vrai que c’est g…). Vous téléphonez à votre voisin, et avec un peu de chance votre appel a fait cinq fois le tour de la Terre quand vous n’aviez que le palier à franchir pour lui parler d’âme à âme (je vous prie de noter que ce terme « âme » est un concentré d' « homme » et « femme »). Les deux téléphones ont consommé une part de leur batterie et la communication a exigé les ressources de 10, 20, 100 serveurs peut-être, c’est-à-dire, un petit peu d’énergie de nombreuses fois en plus des mobiles à chacun.
Mais en plus cette communication a dégagé de l’énergie sur son passage… Oh, pas grand chose… mais combien d’émetteurs fonctionnent-ils simultanément et ceci en permanence ? Tous les iotas finissent par faire quelque chose de non négligeable que j’aimerais voir chiffrer par ceux qui en ont les moyens. Un téléphone chauffera deux testicules proches, mais 1 milliards de mobile en action, ce sera autant d’ondes qui se croisent et s’ajoutent, ou simplement ajoutent leur iota dans un espace qui se densifie en terme d’onde.
Chaque être vivant est constitué de beaucoup d’eau… Ses organes comptent sur le clame d’une eau qui assure leur plasticité… Le sang assure une température constante avec un foie bien plus chaud et des testicules (pour qui en a, évidemment) plus froids que la température moyenne du corps ; il faut aussi garder la tête froide comme on dit.
Tout ce qui contient de l’eau, ou qui est liquide en règle générale, va frétiller avec cette eau présente quand elle sera sollicitée… car les micro-ondes agitent les molécules d’eau (la fluidité est lié à des liaisons non solides (SIC) entre molécules qui se touchent. Grâce aux micro-ondes tout se passe autour de chacun et en chacun comme dans le four éponyme. La nuit quand chacun se croit en repos régénérateur, il lutte pour que son corps bénéficie de repos alors qu’il est assailli par tous les WIFI restés en service … pour pas grand-chose la plupart du temps.
Des micro-ondes ? Et l’eau chauffe…, la planète chauffe consommant ainsi une part de l’énergie produite par les émetteurs. Les nuages chauffent. Les mers chauffent. Les plantes, les animaux, vous, nous, l’énergie ondulatoire ne sélectionne pas ce sur quoi elle agit, elle agit ! Comme toute énergie elle agit et ainsi s’apaise en se transformant, se dispersant dans l’ensemble de l’univers, s’y noyant, s’y confondant. Ce phénomène porte un nom bien connu des scientifiques : c’est l’entropie.
Nous, humanité, avons besoin de nous développer, de savoir, de connaître tout ce qui nous entourent et pourrait concourir à répondre à nos questions existentielles : tout nous intéresse donc, et nous profitons donc de ce tout pour transformer notre espace de vie. Celui-ci couvre l’ensemble de la planète et donc nous emportons dans notre soif de transformation tout ce qui fait la biosphère. Aucun animal ne joue un rôle aussi entropique pour la Terre que l’humain. Mais celui-ci, à l’origine d’une période planétaire non dévolue à la simple évolution naturelle, l’anthropocène, possède (en principe…) aussi l’aspect perspicace de la connaissance : la sagesse.
L’humain sait intimement où est son intérêt… mais refuse de le reconnaître globalement ; car il sait aussi que cet intérêt doit se confronter en permanence avec des ambitions … ambitieuses et par trop entropiques. Jusqu’où est-il prêt à aller avant de comprendre qu’il est déjà dans le mur !?
Quand j’arrête tous les appareils électroniques la nuit, je ne le fais seulement pour ma conjointe électrosensible, je le fais aussi pour les voisins, pour les salades qui poussent pas loin, les animaux qui ne se doutent pas du tout du gouffre vers lequel nous les entrainons !
NOTE
* ENTROPIE : L’entropie est la dernière et la plus mystérieuse des cinq grandeurs physiques (température, pression, volume, énergie interne, entropie) définissant l’état d’un système thermodynamique, c’est-à-dire d’un ensemble matériel délimité capable d’échanger de la chaleur et du travail avec le milieu extérieur.
(Source : Connaissance des énergies)