Voilà un pied d'amandier sur la commune d'Issirac (mais c'est généralement la même chose ailleurs et aussi pour oliviers, abricotiers, cerisiers, etc.). Le jeune scion planté est protégé des rongeurs à la plantation et cela reste souvent en place...
Comme Jacques a dit (non pas le grand, l'autre, au nom prédestiné pour ce sujet, Prévert) :
« Et le vent du Nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oubli la nature !!! »
Oublié peut-être mais sans justement se faire oublier.
Qu'importe le sens du vent... le résultat est toujours le même, la nature s'emplastifie !!!
L'agriculture laisse du mauvais vert là où il n'a rien à faire, et prend un peu trop les verts (écologistes) pour des enquiquineurs !
Pourquoi, bon sang, les agriculteurs, gens théoriquement proches de la nature sont-ils si laxistes ? Est-ce le terme "rentabilité" qui empêche de ramasser ou mieux récupérer ce qu'on a utilisé pour favoriser la production, et surtout si c'est du plastique ?!!!
Il faut ici ou là que ce soit des associations de bénévoles, volontaires donc et désintéressés par la rentabilité pécuniaire, qui doivent "agir" ! Je ne comprends pas.
Notre agriculture, celle qui remplit les magasins, pas celle de proximité, quoi que... (les photos sont toutes issues d'un petite surface), est en fait en rapport avec :
Parfois le cantonnier pousse sa fébrile machine déchiqueteuse sans faire de quartier : les plastiques traînants y passent autant que les arbres, arbustes et herbacées. Il fait ça sans chichi... sans état d'âme, laissant une trace affreuse, un charcutage honteux, des plaies sans soins mêlées de poussières et bactéries en tout genre. C'est (plus ou moins) net, au moins, mais avec des bavures insoutenables.
Parfois un plastique libre, jaune ou bleu (tiens, je n'ai pas vu de rouge !) se joint aux verts locaux.
L'agriculture n'est bien entendu pas responsable de tous les plastiques qui traînent. Près de chez moi habite une dame, dites la dame aux chats. Elle nourrit les chats errants et a aussi pitié de leur soif... Est-ce elle qui écrase les vieux culs de bidon ? Je ne pense pas, ce sont sans doute les voitures une fois que le vent les a baladés, ou la déchiqueteuse, va savoir.
Restes de pic-nique sans doute. Ils sont tombés, qui sait, peut-être, d'une poubelle mal fermée, les gens n'abandonneraient pas leurs restes ainsi...
*