Passant sur la page de beperfect.be présentant des photos de Sébastien NAGY j'ai trouvé très symbolique l'image en bannière d'entête.
J'aurais pu prendre cette image comme exemple, mais sa définition n'était pas exploitable. Alors j'ai cherché ailleurs et suis tombé présentée plus haut.
La nature se place en contradiction avec l'humain. C'est fort, non ? Mais c'est peut-être l'inverse... L'humain se met en contradiction avec la nature. Celle-ci ne veut pas de cette route technologique et elle l'efface !
C'est ce qu'on est prêt à se dire, non ?
Il suffit d'être proche de la nature et d'encaisser les blessures qu'on lui inflige pour notre bien... ou disons nos aspirations déplacées et parfois un peu faciles à tourner en ridicule comme ici. Quelle idée de mettre une route dans le désert, route qui n'aura pas vraiment de circulation intense, dans un endroit où sa pérennité peut se trouver mise à mal par un coup de vent ?!
Les conséquences liées à nos attentes sont généralement comme celles qui attendent cette route. Nos centrales, nos usines, nos gigatonnes de déchets intraitables par la nature seront pour longtemps des blessure de la nature que la nature absorbera en tant que gros ventre, que pure volonté comme elle est.
La nature n'a pas de logique dans sa démarche pour la bonne raison qu'elle n'a pas de démarche !... La création est le fruit d'une mise en équilibre que nous sommes en train de sacrifier, nous autres, vilains humains... Mais jamais on ne se dit que nous ne sommes peut-être pas si naturel que ça... que nous pourrions être simplement des invités (et nous devrions alors respecter cette nature qui nous accueille). Au lieu de ça on s'enfonce dans un darwinisme opacifiant, déresponsabilisant en un certain sens : nous sommes des animaux !!! Voilà ce qu'on nous injecte à longueur de temps et d'antenne, d'information, comme progrès de la science, de l'évolution de nos connaissances.
L'humain n'est pas accidentel dans la nature... Il doit se prendre en charge, il est assez grand pour s'en extraire et il doit se comporter comme responsable. Il possède en lui tout un tas d'outils que la nature n'a fournis à aucun autre des genres qu'elle abrite. L'humain forge le fer pour en faire des socs de charrue mais il utilise le même fer pour trancher des gorges, se faire la guerre (propre de l'humain, non ?).
La route relève de la même logique que la guerre... elle suit celle de l'histoire logique des enchaînements de faits, c'est le fond même d'une évolution que nous humains maîtrisons (plus ou moins sagement). La route est conforme à une logique (humaine et non naturelle). La nature "n'est pas conforme à une logique", ELLE est inconséquente..., ELLE est ce qu'elle est comme elle est, et elle est équilibrée par nature, sans le souci de "conséquence". L'humain est inconséquent par la contradiction qu'il affiche en lui-même en tant qu'apparemment être de la nature mais être destructeur de la nature. Ce qu'il fait porte forcément à conséquencessss dès qu'il agit en désaccord avec la cohérence de la nature, avec l'ordre établi sans logique. Il sème le chaos dans le chaos organique établi de main de maître par les nécessités harmonieuses de la nature qui offrent à l'humain tous les moyens de s'autodétruire et d'entraîner toute la nature avec lui.
Combien de routes sont-elles simplement des erreurs motivées par un manque de réflexion sur les conséquences qu'elles vont induisent sur la nature ? Ici la nature balaye la route à sa façon, certains diront qu'elle l'enterre pour les générations futures, d'autres diront qu'elle nous donne une leçon ou mille choses encore dont aucune ne sera juste...
Ce qui serait juste serait de simplement réfléchir avant d'agir puisque que c'est notre force seconde... la première étant l'Amour (dans lequel nous sommes tout aussi inconséquents, bref, là n'est pas le sujet, je vous laisse développer !).
Le porte-monnaie est une création humaine... il dirige le chaos que nous sommes en train de semer, TOUS, pas seulement les industriels sur qui nous aimons taper ! Nos actes sont libres, ou devraient l'être. Si la cupidité nous les impose (la course aux équipements, aux nourritures préparées, etc.), si certaines indispensables nécessités nous les imposent (prendre une voiture, un train, un bus, un vélo, etc. pour amener son enfant à l'école, etc.), on peut quand même faire un effort, non ?
On ne vit ni pour avoir du travail, ni pour en donner aux autres mais c'est à croire qu'on vit juste pour faire circuler l'argent... : Et vous, pour quoi (en deux mots...) vivez-vous qui pourrait être un acte libre ?
__________________
NOTE :
à mettre en rapport avec l'article de même titre de mon blog photo