10-07-2023 : catégorie Nature étiquetée darwinisme

PÉRIL POUR DARWIN !

Charles Darwin + Beagle


Hier je nourrissais les équidés de ma fille... bref ! Les mouches harcelaient et irritaient les pauvres bêtes. Je me suis dit :
"Depuis le temps que les mouches et autres moustiques embêtent les animaux et les humains, pourquoi la sélection naturelle n'a-t-elle pas permis que les corps sachent exhaler une protection, pas forcément un insecticide mais plutôt une barrière ? Oui, vraiment, pourquoi ? ... Je vous pose la question, Charles.


Nous autres humains avons nos mains qui font à la limite office d'insecticide là où les circonstances et l'attention le permettent ; mais les chevaux et autres équins doivent ébranler en permanence leur peau, ou se donner sur des secteurs très limités des coups de sabot, ou encore balancer violemment les 50, 70 kilos voire plus de leur tête (env. 10% de la masse corporelle chez le cheval, sans doute un peu plus plus pour l'âne).

Se donner, en période où les mouches abusent, des coups de tête sur la croupe représente une énergie considérable.

Dieu n'a peut-être pas pensé à ce désagrément (on L'excuse, il avait énormément à faire, et des choses très complexes), et Darwin pas davantage (moins excusable car il n'a fait que penser...). Si au lieu de courir les Galapagos à dos de Beagle il avait fait attention à ce détail, il aurait invalidé l'idée de sélection naturelle dans l’œuf !

Mouches & Co jouent un rôle écologique indubitable. Que l'abeille, la guêpe, etc. piquent pour se défendre est "normal".

Mais que la drosophile nous chatouille simplement en se posant sur notre peau nue, que les moustiques et autres taons sucent le sang en créant des inflammations irritantes même là où le pelage, sinon la pilosité, fait office de protection, cela est insupportable pour les animaux comme pour les humains.

Comment tant d'années de souffrance, et de désagrément, n'ont pas favorisé par émergence naturelle liée à la sélection toute aussi naturelle une sécrétion adaptée ou mieux un gène anti inflammatoire pour les cas bénins, ou Dieu sait quoi...

On nous raconte que si les roses ont des épines c'est pour se défendre contre le broutage... si les vaches placides ont des cornes c'est pour se défendre contre les bêtes à crocs !!! Et rien ne vient défendre contre les piqures d'insectes qui ont simplement besoin de se nourrir... Épine de roses (et autres) et cornes de vaches (et autres) pour une défense est une croyance, rien de plus, une croyance doctement enseignée et répétée.

Mon intérêt pour approfondir les sciences m'est apparu en apprenant que Goethe, fin observateur autant que poète et auteur, avait relevé de son côté que les bêtes à cornes n'ont pas de crocs et vice-versa. Il n'affublait pas la nature de pseudo raisons anthropomorphiques... [Malheureusement, je ne trouve plus ma source...]


À NOTER :

NOTES :

L'image présentée vient de The Times (www.thetimes.co.uk), elle est cliquable pour en atteindre la source.

J'ai failli la retoucher pour l'harmoniser, puis j'ai trouvé finalement assez cohérent avec mon propos ce regard que l'homme pose vers le passé tandis que son beau bateau, "The Beagle" fait voiles en sens inverse, comme si Darwin n'avait pas pris la bonne voie... En le retournant il semble dubitatif sur le voyage... Aucune raison M. Darwin, ce voyage a beaucoup encore à offrir au monde, il suffit de le lire avec d'autres yeux.

N'allez pas croire que je remette en cause cet homme, en fait je l'admire. Son potentiel dans le domaine de l'observation et de la phénoménologie était absolument remarquable. On peut ajouter aussi sa détermination à comprendre le monde animal dans sa cohérence. Je le remercie volontiers pour son œuvre, même si je n'y adhère pas vraiment... dans ses conclusions ou dans celles qu'on lui prête.


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