L'association d'hier à aujourd'hui
Dans les années qui ont suivi sa création en 2010, nous étions 4 chercheurs motivés et actifs, actifs dans la recherche phénoménologique et fondamentale. En parallèle avec la vie ordinaire, chacun, travaillait le capteur sensible* "sur un coin de table" entre famille et retraite ou vie professionnelle.
Un partenaire plus périphérique vis-à-vis des manipulations mais plus proche du centre avait toute la conscience historique des travaux d'André Faussurier et s'associait au point d'avoir accepté la charge de premier président. Nous partagions nos observations lors des réunions annuelles d'assemblée générale.
L'originalité de notre travail de recherche, pourtant fondamental à nos yeux, malgré une présentation didactique soignée, n'a pas éveillé l'intérêt des bailleurs de fonds et des soutiens que nous avons tant sollicités. Nous avons peu à peu baissé les bras dans la recherche de ces crédits à la fois nécessaires et introuvables.
Puis André nous a quitté, Jean-Marc a été accaparé par une retraite plus simple et néanmoins créative, Jean-Paul s'est concentré sur sa famille. Patrick W. garde le fil comme un fidèle compagnon de réflexion. Pour ma part (Patrick R., je suis le plus jeune, bientôt en retraite), j'ai aussi lentement perdu une part de ma motivation initiale d'aller vers l'inconnu dans une solitude qui grandissait. Patrick W. me soutient encore mais l'âge lui court après comme après tout le monde. André aussi connaissait ce sentiment désagréable de solitude... il s'en confiait parfois à l'un ou l'autre.
En l'absence d'écho venant de l'extérieur, nos travaux, nos efforts allaient finir par nous sembler insignifiants, ou inutiles !
Je (Patrick R.) travaille par contre d'arrache-pied à un ouvrage consacré à la connaissance du milieu vivant, engrangeant des réflexions et observations nouvelles, tentant de proposer un regard nouveau pour compenser la cécité actuelle vis à vis d'un tel milieu à cause de notre obsession pour le milieu physique !
Il y a quelques années j'ai repris des observations sur les germinations qu'André avaient étudiées librement avant sa retraite. Mon capteur ou plutôt mes capteurs devenaient moins loquaces et les graines me rapprochaient du milieu vivant. Le manque de moyens, facteur aggravant, et mon investissement en parallèle sur un projet de vie vraiment nouveau m'ont accaparé et quelque peu éloigné de ce projet communautaire dont je reste le dernier des mohicans. Peut-être n'a-t-on simplement pas su gérer ce projet après sa naissance ?!
c'est moi, seul, border-line à l'idée d'association ! Tel un fantôme qui rechigne à mettre un terme à tant d'investissements étalés sur plus d'un demi-siècle. Je reste habité du sentiment pesant de passer à côté d'une découverte probablement fondamentale. Ce nouveau site est à voir comme une sorte de chant du cygne qui
À suivre... : Demain matin pour Le capteur sensible !
NOTES :
Mon nouveau blog (plus large) peut vous éclairer sur ce "capteur sensible"ici.