Texte en cours de relecture/correction/réadapatation/(actualisation...)
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Cette page concentre les articles de 2016 :
PAGE EN COURS DE RÉHABILITATION
👉 [CDATA[Quelles sont les "Lois Fondamentales de l'Univers" ?!] 👈
https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/quelles-sont-les-lois-fondamentales-de-lunivers/ Publié le Thu, 21 Jan 2016 07:19:41 +0000
est-ce mon cerveau qui pense
ou est-ce "moi" qui me sert de lui pour penser (d'une certaine manière...) ?
S'il vous plait d'en discuter, un forum est ouvert sur lequel je me ferai une joie d'échanger avec vous.
👉 [CDATA[De la nécessité d'un nouveau départ scientifique] 👈
https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/de-la-necessite-dun-nouveau-depart-scientifique/ Publié le Sun, 21 Feb 2016 08:38:39 +0000c'est-à-dire d'un changement de paradigme
Le titre reprend celui d'un texte de René Huyghe "D'une réforme nécessaire de la pensée"Bilan préambulaire
Depuis Galilée la méthode scientifique a évolué fondamentalement vers un détachement de ce que nous pourrions appeler le Réel. Le perfectionnement des outils d'observation en lieu et place de nos sens en a été le véritable moteur. Pourtant la démarche elle-même, même si elle est légèrement infléchie par certains travaux actuels, est restée la même : miser sur la neutralité de l'observateur, et déléguer l'impartialité à des appareils conçus dans un but unique, spécialisés et donc réducteurs à la qualité qui est la leur (quid de l'ensemble des qualités à prendre en considération dans l'étude d'un phénomène ?). En même temps, les humains ont appris à se séparer en beaucoup d'endroits qui sont sous tutelles de la technologie : les réseaux sociaux autorisés par l'internet en sont la preuve non pas vivante mais affligeante et désespérante. Avant, on lisait les grands penseurs, les chroniqueurs, les artistes, enfin ceux qui avaient la science pour écrire, traduire des choses qu'ils pouvaient cultiver dans leur conscience à partir d'une philosophie du bon, de la vérité des faits ou de leur imagination pour sensibiliser à la beauté. Aujourd'hui chacun peut jouer ce rôle de grand auteur et tout le monde déverse sa verve plus ou moins élégante en un grand pot-pourris de (in)culture. La pensée aphoristique exprimée dans les réseaux sociaux est même généralement colportée sans avoir été mise à l'épreuve dans sa propre paix intérieure : ce sont souvent les tripes qui s'expriment avec leur potentiel impulsif, mais parfois aussi un cœur qui s'éveille à sa capacité de ressentir, entre pensée et action. Face aux réseaux dits sociaux qui rassemblent les masses en des communautés virtuelles généralement insipides, on a le monde productif qui ne sait plus quoi faire des gens à cause des gains de productivité, par exemple les exploitants laitiers industriels en sont à 1 000 000 de litres de lait par an et par employé ![Mais ce sont les vaches qui produisent le lait, pas l'employé, et encore moins l'actionnaire en lui ou son patron. On est juste dans un monde du nombre : un employé peut gérer son lot de 120 prim'Holstein seulement, capables chacune de produire 28 litres de lait par jour pendant 10 mois, en stabulation entravée et sur claies, alimentées par chaînes automatiques apportant de la nourriture industrialisée et équilibrée, élaborée sur la base d'une agriculture intensive extraterritoriale !...]
Le monde devrait marcher au rythme du vivant, des êtres vivants, de la vie.
Mais on a trouvé le truc : concentrer le vivant et rationaliser les tâches nécessitées par les conséquences indésirables de la vie...
En fait, on aura beau trouver des astuces techniques, fruits de recherches pointues, on aura beau déformer la vache à l'image de ce qu'on imagine d'elle (elle fait trop de viande, pas assez de lait, elle pousse des cornes inutiles, elle évacue trop de méthane dans ses flatulences, …), aura-t-on avancé d'un iota sur la connaissance du vivant ? De cela naîtra-t-il un progrès pour l'humanité ?... Non ! Le monde, dont l'humain, doit aller avec les impératifs de sa part vivante. Grâce aux médias en temps réel, la science doit suivre le mouvement : elle produit de plus en plus, et les effets d'annonces sur le public, et même en son sein, sont essentiellement maintenant ceux qui ne concernent finalement qu'un nombre très réduit de personnes, et encore surtout par propre intérêt "culturel" car guère utile à l'évolution sociale (dernière annonce en date : « les ondes gravitationnelles » : Einstein avait (encore) raison ! (titre Europe 1). Je m'interroge souvent sur ce qui sort à destination des populations à partir de ces grandes recherches... La science est surtout devenue technique, c'est la technique qui ouvre les portes, mais seulement si les portes sont techniques, les portes purement physiques... et en poussant la vie dans ses retranchements la science soulève un à un les voiles du vivant avec des leviers techniques sans découvrir la vie (c'est ainsi...), tout comme elle s'obstine à regarder le cerveau pour finir par dire : il n'y a pas d'être dans cette viande ! Et ce n'est pas tout, la technoscience creuse aussi le gouffre entre les gens (entre ceux qui peuvent s'offrir ses fruits et ceux qui ne le peuvent pas) séparant ainsi le vivant en des "espèces" qu'elles ne maîtrisent pas du tout. La technoscience donne à croire qu'elle pourra tirer les ficelles du vivant ... oui sans doute mais dans quel sens ? Et qu'appelle-t-elle le vivant ? [Monsanto & Co : nourrir toute l'humanité... au prix de la destruction des potentiels de ressources (uniformisation de la diversité, minéralisation-stérilisation des sols, pollution des eaux, etc.) et des consommateurs !]Faire autrement
Plusieurs façons de faire
Il existe plusieurs façons d'entrer dans un église, on peut y entrer en touriste avec chapeau et caméra, en architecte, en artiste, en ingénieur du bâtiment avec un œil aiguisé sur la perspicacité ou les intentions des bâtisseurs, les perspectives, les jeux de lumières, le son, la répartition des forces, ou encore en croyant qui pénètre dans un espace conçu pour la paix, l'ouverture, le recueillement, le souvenir, etc... On peut aussi entrer dans une église en composant tout cela. On peut y entrer parce qu'on est musulman, athée, jaïn, etc. pour tester le trait commun avec sa propre foi, ou simplement se recueillir. On peut y entrer pour écouter les pierres rendre la musique des humains, pour y chercher l'esprit qui vaincra le doute ou au contraire pour se prouver qu'il n'y a rien d'autre que des pierres, du froid, des ombres, de l'écho et une musique électronisé pour gommer un peu un silence qui pourrait effrayer... On peut y entrer avec vénération et calme intérieur ou bien avec les pensées agitées par le tumulte qui règne à l'extérieur. On peut y entrer avec le couple espoir/maladie pour solliciter les forces du lieu ou simplement pour apaiser des tourments, etc.. Il y a plein de façons toujours de faire les choses, et de les voir. Chacun voit à partir de lui, de l'expérience qu'il peut faire, comment il la fait, avec quoi et dans quel état d'esprit. Qui pourrait s'ériger aujourd'hui en autorité capable de dire : « le monde c'est cela, et rien d'autre » ? Ce genre d'attitude, extrémiste, allant même jusqu'à un prosélytisme officialisé, rencontre de plus en plus le doute et la réticence chez celui qui cherche par lui-même, peut-être en s'égarant, mais par lui-même !Ouverture du point de vue
Le principe dit actif de tel ou tel remède sauvage ou ancestral, traditionnel, efficace n'aurait jamais aidé à guérir s'il avait fallu attendre de le découvrir en laboratoire. Mais à l'époque où l'humain était connecté au milieu vivant, ce fruit, cette racine, cette feuille ou fleur, ce bois, ce champignon, etc. avait su se montrer apte à combattre certains maux, et les humains concernés savaient le voir. Notre époque a eu la chance de pouvoir plonger à fonds hors des limites de ce qui s'offre à la simple perception pour en fouiller les tréfonds, elle a plongé dans les arcanes de la matière avec un émerveillement à hauteur du pouvoir créateur qui a généré cette matière (selon ce qu'on en pense aujourd'hui et officiellement). On a eu de la chance : la matière, même instable a pu être amadouée, testée, torturée pour en extorquer des vérités. Mais, par exemple, pour étudier la lumière en général peut-on partir du fruit de nos persécutions sur le monde physique en utilisant une lumière contrainte, mise en forme comme celle du laser ? Non. Cela devrait couler de source. Le laser est technique, il n'est pas à échelle humaine ni même naturelle. Ce n'est pas parce qu'on pense que la lumière est un complexe électromagnétique, comme semble l'être apriori le laser puisque construit sur cette idée, qu'elle l'est dans l'absolu. Le vivant n'est guère mieux loti dans cette histoire de la science au regard aiguisé. La biologie s'efface devant la biochimie et la biotechnologie ; elle n'a plus d'intérêt à simplement observer, on sait déjà presque tout, presque... Disons qu'on connaît bien l'apparence du vivant, mais on n'a toujours aucun concept fondamental sur la vie elle-même. La science nous permet maintenant d'asservir le vivant pour mieux gérer nos ressources, il faut le contraindre dans les limites qui sont les siennes, enfin celles qu'on pense être les siennes puisqu'on ne le connaît que sous sa façade matérielle. On le rationalise, on se radicalise ! La matière est pérenne (rien ne se crée, rien etc.) à l'échelle de l'humanité au moins, elle est relativement docile, et on sait comment elle peut se rebeller (pensons ici surtout au milieu radioactif). Il est facile d'en connaître les lois (on sait ainsi beaucoup de chose sur le sodium par exemple qui n'a aucune existence ailleurs qu'en laboratoire, il faut toujours s'en souvenir)... Mais parfois il y a des désobéissances aux lois, comme une intention autre, une inflexion qui sort du cadre ordinaire, de la normalité, un agissement parallèle invisible, inconnu. On constate ou on écoute (ou lit) et on conclut : Comment ? Ce n'est tout simplement pas … possible ! D'où peuvent provenir ces désobéissances constatables, objectivables, et même parfois reproductibles ? Que sollicite-t-on quand on devient capable de reproduire la désobéissance comme on le fait à l'association scIence avec le capteur sensible d'André Faussurier ? Quel agent actif appelle-t-on ? Quel agent se met à l’œuvre avec fantaisie là où on devrait avoir une uniformité ? [caption id="attachment_857" align="aligncenter" width="858"]
Changer de paradigme, ce n'est pas changer la manière de faire avec ce qu'on croit savoir pour le restructurer, c'est s'ouvrir à un côté du monde qu'on n'a encore pas exploré, avec un mode de pensée qu'on a encore pas sollicité.
Changer de paradigme, c'est faire autrement que ce qui a été fait jusque-là !
Bien à vous et à une prochaine fois. [caption id="attachment_889" align="aligncenter" width="625"]
👉 [CDATA[Une énergie libre... cqfd (partie 1/3)] 👈
https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/une-energie-libre-cqfd-1/ Publié le Sat, 27 Feb 2016 07:33:58 +00001 thermie = 1000 kilocalories ≡ 4,1868 . 106 joules
(Et on peut aussi transformer nos watts-heures en joules : 1 watt-heure= 3 600 joules.)
Le joule est pour sa part défini très précisément comme étant le travail d'une force motrice d'un newton dont le point d'application se déplace d'un mètre dans la direction de la force.1 J = 1 N.m
ou encore le Newton étant lui-même un raccourci, si j'ose dire, 1 J = 1 kg.(m/s2).m en unité du système internationale.
Le joule (1J) serait ainsi l'énergie mise en œuvre à développer une unité force (1 N) sur un mètre (1m). Ou encore le joule serait l'énergie à mettre en œuvre pour accélérer une unité de masse (1 kg) de une unité d'accélération (1 m/s²) sur une longueur d'un mètre (1m). On rapporte donc l'énergie, produite ou à déployer, comme étant un produit de force et d'espace, c'est-à-dire que l'énergie assure ici le lien entre la force et l'espace.II) Énergie Force Espace
Voici une belle triade : énergie, force, espace. Aucun de ces termes ne peut s'imaginer sans les deux autres dans le contexte énergétique :- Un espace pur sans énergie pour le solliciter ni force pour le tenir est voué à la dispersion.
- Une énergie pure sans force à activer ni lieu pour s'exprimer est voué à l'ennuie éternel
- Une force sans énergie pour la concrétiser ni espace pour l'appliquer est simplement inutile.
- Espace-énergie (
force) : rien pour construire, pour former - Énergie-force (
espace) : rien à modeler, façonner - Espace-force (
énergie) : absence d'action possible (potentielle comme en œuvre)
On peut passer la partie suivante (vert) si on est pressé...Il serait intéressant de chercher dans quel esprit on pourrait bâtir les deux autres situations possibles. Cela va paraître un peu abscons au début d'établir de telles relations mais à tenter la chose, on ne risque pas grand chose si cela n'aboutit pas... Par contre si cela aboutit on peut en sortir grandi !
- 1 J = 1 N.m : la relation officielle, monde des grandeurs mesurables, mathématiques. L'égalité s'appuie sur un produit que les chiffres valideront sans faute. On utilisera cette relation d'égalité (équation) au besoin pour quantifier soit la force soit l'espace en fonction des deux autres s'ils sont connus, donnés ou possibles.
- N ≡ J/m : la force née quand énergie et espace entre en rapport
- m ≡ J/N : l'espace né quand énergie et force entre en rapport
- J ≡ N.m : l'énergie née comme un produit, une production de force et d'espace
Pour l'exemple de la musique, on agrège une chose (la corde), un fait (la limiter) et un acteur (le musicien). Pour faire une note particulière (émission sonore liée au monde physique et à la nature physique des éléments mis en commun), le musicien fixe une longueur déterminée de corde qu'il va solliciter (par pincement ou frottement) : il établit ainsi un rapport entre la corde à vide et la part qu'il souhaite en utiliser.
Il en va de même avec nos J, N et m. La force sera le résultat d'une action énergique dans un espace donné, et l'espace (distance parcourue) sera la conséquence de l'action (force) énergique entreprise.Une grande énergie mise en œuvre dans le cadre d'une force faiblement actrice manquera d'efficacité en terme de mouvement : si vous chauffez (énergie) un objet, son poids (force : masse soumise à la gravitation diminuée de la poussée d'Archimède liée au milieu qui baigne l'objet) ne sera guère concerné, l'espace lié à l'objet n'aura guère d'influence sur le poids (dilatation et donc légère augmentation de la poussée d'Archimède). Par contre il peut résulter de cette même dilatation une force extraordinaire par l'intermédiaire d'une pression par exemple (serrage libre d'une pièce froide dans une pièce à température ambiante ou chaude par exemple qui devient dur quand les températures s'harmonisent).
La proposition 3., celle qui en fait nous intéresse au plus haut point, est amusante... : l'énergie est identique à un produit de force et d'espace. Amusante oui mais pourtant c'est bien cela qui se produit quand on observe par exemple le résultat de l'énergie cinétique avec choc c'est-à-dire limitation brutale de l'espace d'expression. Il se dégage une force d'impact. Tant que l'espace n'est pas limité, on est en inertie comme en aurait convenu Newton, et l'énergie cinétique n'a alors de réalité que ... potentiellement ; elle prendra par contre pleinement sa réalité lors du choc, c'est-à-dire, quand son vecteur devra changer de milieu, d'espace (au CERN, on communique de l'énergie aux particules avant de la transposer, par le choc sur d'autres particules, en pouvoir de destruction). L'énergie n'est pas à la base mais elle existe comme les deux autres à la congruence des trois : énergie, force, espace.III) L'énergie libre ou la conservation de l'énergie ?
Fort de ce préambule se pose alors la question des limitations- de l'énergie atteignant avec le système qui la porte une entropie maximum,
- de l'espace rempli de corps totalement éparpillés,
- de la force qui ne peut plus s'appliquer nulle-part.

NOTE 1 Les forces considérées par les physiques galiléenne, newtonienne et même quantique aujourd'hui s'appuient toujours sur une notion de forces centrales (même la force centripète...). Ces théories n'interrogent absolument pas une notion de forces périphériques qui seraient des forces 'confinante' et sans origine vectorielle, venant de nulle-part précisément et s'exerçant partout sans distinction, forces agissant depuis l'ensemble de la périphérie vers l'intérieur du système considéré. Une physique du vivant comme celle que développe l'association scIence permet de s'ouvrir à de telles forces influentes jusque sur les systèmes physiques. Après tout, une force est une force, non ?... Pour concevoir mieux comment se situent les théories qui ne sont finalement que des points de vue, des attitudes mentales et limitatives de considérations sur un sujet donné du monde physique (la nature !), on pourra lira : De la mécanique galiléenne à la relativité restreinte un T.I.P.E. de Julien Baglio, 2005, École Normale Supérieure). ce texte assez simple, dans un cadre expérimental, permet de comprendre que tel fait qui est un mystère pour telle théorie s'éclaire à travers une autre qui simplement tente de voir plus large. On pourra ensuite s'interroger plus avant sur le fait de considérer les théories comme des sortes de visions absolues si aucune, ouverte à des forces périphériques, n'englobe celles qui éclairent presque parfaitement les notions physicochimiques du monde physique (Einstein les avait prédites... les ondes gravitationnelles qui pourraient motiver des forces, encore centrales...). Pour comprendre l'intérêt des forces périphériques il faut s'ouvrir à l'existence d'un milieu vivant congru au milieu physique qui forme la nature... [retour texte] ]]>
👉 [CDATA[Une énergie libre... cqfd (partie 2/3)] 👈
https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/une-energie-libre-cqfd-2/ Publié le Sat, 27 Feb 2016 07:34:55 +0000III-1) Énergie : un concept
On a soulevé en dernier point un aspect du monde vivant, mais restons encore dans le monde physique avec l'aventure de nos ampoules d'éclairage. Le watt tombe en désuétude car il n'est plus significatif de ce qu'il était avec les ampoules à filament. A l'époque des LEDs on a besoin de finalement très peu d'énergie calorique (ce qu'illustraient les watts-heure) pour obtenir pas mal d'énergie lumineuse. On quantifie la première en joules mais pour être plus parlant en terme de faculté d'éclairement on parle en lumens pour la seconde. Le résultat perceptible (lumens) est toujours plus important que la chose cachée (énergie) qui le manifeste Le lumen est une sorte d'énergie d'émission (si je peux créer ce terme.) L'énergie reçue (mesurée en lux) par un capteur par exemple sera de son côté fonction de la distance (au carré) entre source émettrice et capteur réceptif mais parler de lux... n'est pas pratique puisqu'il faudrait connaître la distance entre le récepteur et la source. On est donc bien avec le lumen dans une aptitude potentielle* d'éclairement mais on ne prend pourtant pas le lumen comme une quantification de l'énergie. [* Aptitude potentielle : cela pourrait bien définir une énergie] On préfère attribuer l'énergie lumineuse à une longueur d'onde... Avec la pirouette Planck on quantifie l'énergie lumineuse en joules : E = h . λ où h est la constante de Planck et λ la longueur d'onde considérée en mètre...
III-2) Énergie libre
Mais on peut se dire : le soleil dispense de l'énergie tout autour de lui. Qu'importe que quelque chose en profite. Admettons qu'il soit l'extérieur considéré dans le premier principe et que les planètes qui font leur ronde autour de lui soit l'intérieur du système. Là où il n'y a pas de planètes (naines (Pluton), géantes (Jupiter, etc.), normale (Terre, etc.) ou insignifiantes comme les astéroïdes) l'énergie solaire est malgré tout dispersée et donc à disposition. C'est une énergie libre qu'on pourrait utiliser sans porter de préjudice au Soleil ni à aucune autre entité matérielle planétaire et leurs habitants... Le préjudice aurait quand même lieu pour la matière noire qui absorbe indubitablement cet excédent disponible en participant donc à l'entropie du système global, je n'ai rien à redire là-dessus. On se situe dans l'espace physique et donc tout même le rien physique est à considérer. Mais que l'énergie inutilisée soit puisée par cette matière noire qui nous explique malgré elle que le premier principe est juste ou par tout autre entité du système ne change rien à l'entropie globale. L'énergie libre dont on parle pour activer nos systèmes physiques est donc une énergie disponible. En fait c'est exactement ce que veut faire la science technologique en plaçant une parabole géante au-delà de la Terre pour renvoyer vers celle-ci l'énergie solaire dispersée mais non utilisée (bon, ça ferait un peu d'ombre de temps en temps aux martiens qui évoqueraient la possibilité d'une nouvelle lune pour la Terre). Donc pas d'énergie libre mais de l'énergie disponible. Si avec la parabole sur Terre vous voulez utiliser l'énergie, vous ferez une ombre qui privera le sol de la même quantité d'énergie que celle que vous utiliserez ; la parabole dans cette histoire se contente de concentrer l'énergie pour la rationaliser. Dans l'espace l'ombre ne grèvera pas la Terre de sa part d'énergie solaire et au contraire la planète en recevra davantage : c'est de l'énergie gratuite (hors construction, mise en orbite, entretien, etc.), et libre. Capter pour la concentrer l'énergie lumineuse des étoiles du ciel nocturne offrirait une énergie. L'énergie libre première est une énergie qui ne ferait pas défaut à la Terre. Une énergie libre seconde serait une énergie native d'une source autre que physique- soit une énergie de magicien, ce qu'on met en général derrière l'idée énergie libre, mais qui ne serait qu'une astuce technologique concentrant ici une énergie quelconque diluée dans l'environnement.
- soit une énergie provenant d'un autre plan que le plan physique et qui donc aura peut de chance d'être efficace sur des systèmes physiques... mais si ce genre d'énergie était disponible en quantité infinie alors même un mauvais rendement serait tout bénéfice.
👉 [CDATA[Une énergie libre... cqfd (partie 3/3)] 👈
https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/une-energie-libre-cqfd-3/ Publié le Sat, 27 Feb 2016 07:35:04 +0000
IV) Mais l'énergie : qu'est-ce donc au-delà de ce qu'en a résumé Feynman ?
J'ai bien conscience qu'il peut paraître présomptueux de vouloir rajouter aux propos de Feynman, mais ce n'est pas de ma faute s'il a pensé sans doute très juste dans un système ... fermé. S'il eut été ne serait qu'un peu biologiste de cœur, il n'aurait pas dit les choses de la même manière. Comme nous le soulevions dans la première partie : la forme de la plante ne relève d'aucune énergie physique au sens ce qualificatif et donc enfermée dans un contexte à la Carnot ou à la Mayer. Car ici le bats blesse sérieusement et gâche même le concept d'énergie. Il nous faut absolument sortir de l'obstination du matériel, et cela d'autant mieux qu'à l'ère de la physique quantique celui-ci bat de l'aile d'un côté. Mais il se bride l'autre aile et tourne en rond par trop de matérialisme, un matérialisme aigu qui devient étranger à notre existence propre d'humain, et ce faisant nous entraînons la nature sous son apparence au lieu de la manifester dans sa magnificence. L'énergie est une quintessence de la nature. C'est notre chance. Elle n'est pas matérielle, mais le matériel en est imprégné.Une énergie, c'est un pouvoir :
celui de mettre en œuvre ce qui est à disposition in situ
pour transformer quelque chose in situ ou ailleurs.
Ce qui est à disposition peut l'être intérieurement ou extérieurement au système à transformer. Ceci n'est pas un postulat, c'est le fruit de l'observation :
- Monde végétal : la plante se transforme en permanence sur des bases non inhérente à la matière, ni même aux molécules composées élaborées par le vivant. Cette transformation est issue pour la part matérielle de l'intérieur (composer les substances ad hoc) et pour la part formelle sur un plan non physique donc non concerné en tant qu'intérieur ou extérieur.
- Monde animal :
- l'énergie vient du dedans :
- sur la base de ce qui est puisé à l'extérieur (alimentation, respiration transformées pour usage propre)
- et sur la base de ce que ressent son intérieur (faim, soif, descendance, etc.) ce qui pourrait s'appeler la motivation à chercher,
- l'énergie vient du dedans :
- mais elle vient aussi du dehors, l'animal étant en permanence en lien avec l'environnement de façon psychique (à travers la sensorialité, vue, écoute, odorat, toucher), l'animal s'enfermant à peine dans le sommeil, hors hib(v)ernation.
- Monde humain : pour ce qui est du corps l'humain possède une énergie semblable à celle de l'animal [1], et pour ce qui est de lui-même, ce qu'il a donné une fois peut continuer à travailler sans lui, ou bien disons simplement même une fois que le corps n'est plus.

NOTE 1 L'énergie humaine semblable à celle de l'animal mais non identique, nous le comprendrons vraiment un jour. Elle est semblable pour ce qui est du corps mais même là l'humain peut aller plus loin, comme par exemple contre certains besoins, ou les différer et faire alors appel à d'autres ressources face au manque d'énergie inhérent à certains manques de matière ; il fait alors plus que puiser dans ses stocks comme on dit, voici un point commun sur lequel sur lequel l'animal passe bien plus difficilement outre. [retour au texte] 2 Il devient alors inutile de parler de Dieu par exemple comme d'un être supérieur ou illusoire perdu dans des confins de toutes façons inatteignables, l'être lui-même, ouvert, se révèle en tant que tel. La religion pensée, forcément étiquetée et finalement dogmatique, qui n'existe qu'au niveau physique devient inutile en tant que doctrine dès qu'elle est vécue : Dieu n'est plus un barbu bien au chaud dans ses contrées célestes, il est à motiver, à mettre en œuvre, en nous. En ce sens l'athée est souvent plus près de Dieu que celui qui prêche en son nom et souvent se met en porte-à-faux entre l'intention de son discours et ses propres actes (c'est un peu comme ne politique, faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais !). Une version presque caricaturale de cela est vécue aujourd'hui par l'humanité à travers certaines sectes ou confessions plus ou moins anodines (au maximum destructeur on a daech qui impose dans la violence un nihilisme des valeurs humaines, et au minimum constructeur, les confessions religieuses dogmatiques qui génère une bonne conscience avec récompense finale...). C'est pour cela que celui qui pense être athée peut finalement être plus proche des autres parce que sans fard (à condition que son attitude et son discours s'accorde et qu'il ne joue pas le nihiliste...). [retour au texte]]]>
👉 [CDATA[Évolutionnisme ou Créationnisme ?] 👈
https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/evolutionnisme-ou-creationnisme/ Publié le Sun, 06 Mar 2016 06:39:30 +0000intégrisme vs intégrisme.
Voilà que coup sur coup on voit se rebeller un dinosaure face à un alien si vous me permettez cette métaphore. L'obsession d'une déstabilisation hanterait-elle l'orthodoxie scientifique ?... Ou alors la hantise de la persécution ?... Ou encore la crainte d'un retour de bâton mal ciblée de la période où on brûlait les sorcières (oui juste des femmes !), les hérétiques c'est-à-dire toute une clique (hommes et femmes cette fois) qui allait "contre" la sacrosainte science, euh, église catholique alors régnante ?... LA Science (oui, j'ai mis 3 majuscules) pense tout savoir parce qu'un chercheur a eu un jour l'idée d'être le créateur d'une expérience où il a créé des molécules appelées acides aminés. Ces acides sont présents dans les protéines qui sont présents dans les cellules du monde vivant. Sans être du tout adepte du créationnisme... je ne le suis pas non plus de l'évolutionnisme tout aussi abrancadabrantesque. En gros pour faire court disons que les évolutionnistes sont des doctrinaires qui s'opposent à la doctrine créationniste qui plaide de son côté pour une intervention divine en déphasage avec les conclusion de la lecture logique de l'histoire géologique de la Terre (et même du cosmos). Disons encore, et pour faire court une seconde fois, que les uns (allez, prenons les créationnistes cette fois) ont du mal avec le temps et s'appuient surtout sur les convergences de textes religieux et la complexité des êtres créés et que les autres, qui nient toutes hypothèses d'un fondement religieux quelconque, voient la vie comme une création (zut le mot est lâché, je suis désolé de l'employer ici mais je ne vois pas comment faire autrement), une création donc du matériel. En gros (et pour en finir avec faire court) :- Les uns pensent que Dieux (qu'est-ce ? Mystère...) a fondé la nature.
- Les autres pensent le stérile a fondé le vivant.
Évolutionnisme ou Créationnisme ? That's the question...
Est-ce une alternative ? Un manichéisme ??? En fait rien n'empêchant un croyant de faire de la science est de valider les idées évolutionnistes mais il est difficile de penser qu'un incroyant puissent accepter la moindre idée créationniste... L'un n'est pas le négatif de l'autre. Pour comprendre notre histoire (car en fait la question du débat est juste celle-ci),- faut-il s'appuyer sur la logique temporelle des apparences et la logique cognitive de l'enchainement des faits et causes propre à une science matérialiste (bin oui, c'est le cas) et réductionniste (rebin oui, c'est la conséquence du matérialisme) ?
- ou faut-il se contenter d'élargir à peine le moment présent à partir de l'interprétation des Écritures dites saintes sans tenir compte des apparences géologiques[1] ou de la perspicacité tout à fait honorable d'une science capable de décortiquer la moindre chose jusqu'à son plus ultime atome, voire même ce qui est en-dessous de cet atome ?
N'y a-t-il pas une troisième voie ?
Pour votre serviteur le travail de la science matérialiste est absolument magnifique (même s'il n'en suit pas forcément les conclusions qui, elles, sont du ressort de l'interprétation dans un cadre limité dès le départ). Par ailleurs, ce même serviteur travaille sur lui, travaille à connaître ce 'je' qui n'a rien à voir avec un autre je et qui pourtant, dans l'apparence, est semblable à environ les 7 milliards d'autres je (pales, foncés, gros, petits, estropiés, caractériels, obtus ou ouverts, pervers ou saints, toujours ou jamais en bonne santé, riches ou pauvres, bleus ou oranges, etc.). C'est une évidence qui devrait être la première chose à postuler : entre le monde et les concepts qui le forment il y a un être, l'humain, qui a envie de faire le lien, il fait lui-même partie du monde et de ses concepts, mais il est capable de se couper du monde pour le percevoir avec sa conscience, conscience capable par ailleurs de relier des concepts pour créer des idées, concrétisables ou non dans la matière. Cette troisième voie, entre créationnisme et évolutionnisme, postulerait que le vivant doit composer avec le matériel, et donc qu'à côté du milieu physique, ou plutôt avec le milieu physique, en concordance avec le milieu physique (la nature apparente, brute, instantanée) il existe un milieu vivant fort peu enclin à se laisser étudier par des "mécanismes" qui doit concilier ces propres forces (vivifiantes) avec les forces inertes de la matière, ou disons mieux, du monde matériel (le mot matière étant trop attaché au contexte des matériaux : dense, pesant, tangible). On a pour l'instant juste un mot valise pour comprendre ce milieu : la vie. À partir de ce postulat, on peut relire la géologie... et aussi bien d'autres domaines. [caption id="" align="alignleft" width="200"]

NOTES 1 Les apparences cosmiques sont négligeables car elles sont purement théoriques : on n'expérimente pas avec le cosmos. [↑] 2 Voici un sacré sujet à rouvrir en permanence. Pour moi qui tâtonne aussi dans la peinture, blanc et noir sont des couleurs extrémistes, le blanc est la couleur (matérielle) qu'on peu attribuer à la pleine clarté, et de même le noir sera celle qu'on peut attribuer à l'obscurité... (mais on dira, c'est de la peinture, pas de la science ; pourtant la peinture est bel et bien une expérience reproductible avec toujours les mêmes causes créant les mêmes effets... [↑]]]>
👉 [CDATA[La place de l'humain dans la nature] 👈
https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/la-place-de-lhumain-dans-la-nature/ Publié le Sun, 13 Mar 2016 05:47:07 +0000
Les dernières photographies de Mars ? Le sable fin d'un quelconque désert à l'autre bout du monde ? Non, ces images viennent simplement de France, dans le Bassin d'Arcachon. Capturées par Clément Viala, photographe français, ces clichés uniques exposent La Dune du Pilat juste après la tempête du 11 janvier dernier. Une zone élue récemment 2nd plus belle plage du monde.
"Il est important de ne pas oublier que la nature est toujours plus belle sans l'homme" nous exprime en privé Clément Viala. Voilà pourquoi le photographe parcours la Dune après chaque tempête depuis des années à la recherche de ces clichés uniques. Un régal pour les yeux.
PR (votre serviteur, ayant relevé la phrase en italique gras) :Le problème est que l'homme était là, derrière l'appareil.
La nature saurait-elle s'en passer ? C'est lui qui peut la révéler, et un être qui n'est pas révélé par un autre d'une manière ou d'une autre arrive-t-il à vire longtemps ?
Toute la question est là : jusqu'où la nature aurait-elle son sens sans l'humain ?
Enlevez le spectateur à l’œuvre d'art, elle ne pourra jamais le "devenir" fut-elle l’œuvre la plus grande jamais réalisée.
Avalanche de trois réponses à mon commentaire ci-dessus :MV : Pas besoin d être révélée, la Nature se suffit à elle même... et s'auto-respecte... donc elle a conscience qu'elle est précieuse...
PR :Merci à K, J, M.
J'ai longtemps pensé comme vous mais mon travail à au contact de la nature intime et permanent m'interroge bien au-delà de ce que je pensais... avant.
Nous sommes responsables de notre maison mais on se comporte comme des clients d’hôtel, ou pire comme ces blattes qui écœurent bien des gens mais ont aussi et largement le droit de vivre en profitant des conditions offertes.
Je sais que mon discours hérisse le poil chez nombre de personnes qui sont outrées, scandalisées, blessées de voir l'irresponsabilité humaine. Mais je rappelle alors toujours volontiers que l'humain est en chemin d'évolution... et pas la nature (ou alors à un rythme très différent du nôtre) !
L’humain est conscient et doit produire des actes conscients.
De plus en plus d'humains se comportent en humains, comme vous sans doute, mais la solution est bien trop facile pour la majorité d'entre eux de se laisser porter par le fouet doucereux (technologie, nourriture facile et pas cher, médicament ''à la noix'', etc.) de quelques magnats infâmes et autres potentats prétentieux et égoïstes qui se sont posés sur les hauts sièges de la finance.
Ne confondons pas nos sentiments intimes avec l'impression générale, je pense malgré tout que l'humain est sur la bonne voie (sinon ce sera la fin de cette civilisation et la planète dans sa pérennité s'en remettra peut-être plus vite que lui).
Prendre conscience de la très récente prise de conscience (vidéo d'avril 1974 !!!)
]]>👉 [CDATA[LA PAROLE au royaume d'Utopia... 1] 👈
https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/au-royaume-dutopia-1/ Publié le Wed, 17 Aug 2016 05:00:50 +0000
Voici en guise de buffet une affirmation des plus péremptoires. Bien sûr le larynx n'est pas un organe simple et la formation des mots représentatifs de pensées encore moins peut-être. Logiquement le langage a évolué, et il évolue encore nous le voyons bien. Des mots nouveaux "fleurissent" à la pelle comme autant de feuilles mortes. Ça, c'est le langage parlé, c'est de la parole, une forme de langage. Personnellement je vois l'art rupestre non pas comme une galerie présentant des œuvres mais comme un ensemble de représentations symboliques ou non, des gestes graphiques, un langage particulier et une extraordinaire faculté artistique."Il y a très longtemps, les humains ne produisaient que des grognements inarticulés."



Les oeuvres de Lascaux représentent des animaux non présents dans l'environnement mais aucun rennes qui pourtant étaient le quotidien comme en atteste les restes osseux où les graisses des lampes (seul éléments permettant de dater Lascaux puisque les œuvres ont été réalisées avec des pigments minéraux inaltérables et sur des surfaces adaptées en des lieux adaptés...Le langage individuel possède son origine au niveau du cœur, c'est-à-dire au niveau du sentiment, là où l'on met le doigt en disant "Qui ?! Moi?..." Ce n'est pas la tête! Elle, elle façonne les pensées qu'on exprime en mot adéquate. C'est bien de la poitrine que s'échappe le souffle qui porte les mots. Ils existent avant que le larynx ne vibre, que la gorge ne courbe, que la bouche façonne l'air qui va les porter à l'extérieur. Le Oh quand on s'étonne, le Ah quand on s'émerveille, même le hUe pour lancer la bête de trait ou le hÉ quand on veut se démarquer sont communs à tous les peuples. Ce sont des sons presque archaïques. Les autres sons exprim(ai)ent aussi des archaïsmes descriptifs qui ont du jaillir des poitrines préhistoriques sans concertation académique... à une époque où ceux qui vivaient là ne croisaient jamais ceux qui vivaient ailleurs.
Observation : je ne sais pas siffler, j'apprends, je sais et par la suite je sais très vite tout ce qu'il est possible de faire avec le sifflement, et même au-delà, cela dépend de ma fantaisie créatrice.
L'enfant qui dans sa seconde année se met à parler n'apprend même pas, il reproduit ce qu'il entend. Puis il fera naître des mots dont il se gargarisera en saoulant un peu son entourage parfois amusé. Et tout à coup ou presque le flot surgit, le vocabulaire fait son nid, les phrases viennent, portant la richesse du langage. Comme dans l'observation ci-dessus, il a suffit que l'enfant mette en place LA parole, trouve à mobiliser sa voix volontairement (c'est-à-dire avec son potentiel d'action propre à lui). Et les titres et entête de l'article nous invitent à penser que les premiers hominidés grognaient... Ils avaient sans doute une autre voix que nous, moins façonnée, elle était peut-être comme le dit Monsieur Oudeyer ''inarticulée'', peut-être que des sons qui venaient du dedans, des I, des A, des O, etc. et peut être des Oin (on ajoute la nasale), des Han (on ajoute l'aspiration avec le H qui s'apparente plus à une expiration...). Mais ceci ne peut-être que pure spéculation... pour satisfaire le besoin d'une progression, d'un darwinisme étrange, car on n'imagine pas que le langage soit issu d'un tout préalable... Au cours de la prochaine partie nous aurons d'autres éléments. Bien à vous Patrick Roussel Prochaine partie : en quoi la robotique peut-elle nous aider à comprendre le langage... ]]>👉 [CDATA[LA PAROLE au royaume d'Utopia... 2] 👈
https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/la-parole-au-royaume-dutopia-2/ Publié le Wed, 17 Aug 2016 05:01:32 +0000
"Sentier des Arts" à Mijou, Pays de Gex (01/France)[/caption]
Préambule
L'article cité en référence du précédent article nous invitait à penser trouver dans les robots que nous tentons de faire parler une sortons de moyen de découvrir l'origine du langage humain. Nous avons vu que l'auteur s'appuyait sur un présupposé osé... Et il n'y a pas que lui puisque tout l'évolutionnisme s'appuie sur ce genre de présupposés :la parole doit se construire, elle doit venir d'une structuration des sons.
Mais déjà on bloque un peu en observant qu'on passe du son CH(e) à G(e), ou de F(e) à V(e) en mêlant un peu de voix à la consonne. Ainsi les consonnes s'apparentent bien à des bruits (des sons !) des choses qui sonnent plus ou moins mais la voyelle n'appartient qu'à la voix, on ne trouve pas de voyelles dans la nature, par de sons (bruits) identiques à des voyelles, ne serait-ce qu'une seule. La voyelle est la forme pure du son de la voix humaine. Et même le son hou du hibou n'est qu'un souffle imitant notre vocalisation ou. Pour la langue française (chacun peut adapter à sa propre langue, d'autres sonorités existent mais elles entrent toujours dans la même liste) on peut ainsi distinguer différents styles de sonorités dont le bruit semble à l'origine (chaque série est non exhaustive car il peut y avoir des nuances d'accentuation, comme par exemple du painG dans le sud de la France :1) B - K - D - F - P - R - S - T - X : qui sont purement sonores, courts, longs, explosifs, concluants ou introductifs. 2) H : qui appelle un expire franc avant le mot (ou se mue dans le CH)Puis déjà quelque chose se manifeste qui va plus loin que le son; on trouve quatre nouvelles séries qui accolées au groupe 3 forment une sorte de passage entre les 2 premiers groupes ci-dessus et un dernier issu de la voix pure :
3) G - V - Z : qui mouille les consonne (CH - F - S) avec de la voix, 4) ill et L : des sonorités directement mouillées, 5) M - N - GN : qui rendent un son nasal soutenu par la voix, 6) AN(EN) - IN - ON - UN - OIN : qui nasalisent les voyelles.À ses 6 groupes il nous faut donc en attacher un 7e sans lequel les 3e, 4e, 5e et 6e ne peuvent exister, un groupe typiquement vocalisé :
7) A - È - É - I - O - E - U - OU
[Pour le groupe 7 on ne reconnaîtra pas l'ordre appris à l'école... pour les (bonnes) raisons suivantes :On trouve donc une certaine articulation assurée par un groupe frontière entre des sons existant dans le monde naturel et des sons formables uniquement par un larynx adapté.
- (Personnellement je n'ai jamais compris) pourquoi :
- il y a E et pas È ni É ?
- il n'y a pas OU ?
- on met le Y qui se prononce parfois I et parfois ILL ?
- C'est un ordre logique de vocalisation depuis la position la plus arrière (A) à la plus projetée (OU). Je laisse chacun libre de vérifier au besoin que personne ne l'écoute et ensuite de prononcer à haute et distincte voix la série en faisant attention à la position de la langue et de la bouche.]
- α) une partie produite à partir de soi
- β) une partie reproduite à partir des sons de la nature
- γ) une partie liant le groupe α au groupe β.
La robotique au secours de la connaissance ?...
Si l'on présuppose des grognements (pourquoi pas finalement ?), alors on peut se demander comment et pourquoi les mots peuvent être si proche dans leur sonorité du sens qu'ils ont, au moins certains car beaucoup se sont déformés avec les siècles. Cette dernière allégation peut nous inciter d'ailleurs à penser que le mot aurait pu être à l'origine du grognement, celui-ci étant une tentative d'expression d'un sentiment, d'un ressenti à la vu d'un être ou d'un objet. Seulement, un robot n'a pas d'âme si ce n'est une part de celle de son concepteur, part qui va résider dans les liens existant entre les différentes parties qui constituent la "machine" et sa possibilité d'expression à l'intention d'un extérieur. Rien ne peut jaillir de son intimité qui ne réponde à une image préalablement déposée, formatée, encadrée. Le robot n'a pas d'intérieur... Il est ce qu'on met en lui, un sac plein de ressources géniales issues du génie humain. On parle transhumanisme, homme augmenté, H+ et on fait des robots humanoïdes comme si on ne se connaissait pas du tout, comme si on disait le BigBang est à l'origine des pierres, des corps organiques (de la vie = développement, cycles), de la sensibilité (de l'âme), des êtres qui ne sont finalement que des concours de circonstance... Oui, je sais, c'est ce qu'on pense... mais tout le monde n'a pas le devoir d'être "on" et la pensée non formatée existe... et tant qu'il y aura de la vie pensante quelque part, il y aura de la pensée libre... (ce qui ne signifie nullement des divagations anarchiques, chaotiques, allégoriques, oniriques, etc. mais même tout cela ne peut s'appuyer que sur une pensée libre... créatrice !) Voilà ce que les robots peuvent nous enseigner : la matière inerte (un robot est jusqu'à présent un tas de matière inerte) ne possède rien qui lui soit intérieur, qui lui appartiennent en plein ; son intérieur est une apparence qui lui vient d'un extérieur à elle...]]>👉 [CDATA[Dieu VS Darwin (ou le contraire ?...) 1/2] 👈
https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/dieu-vs-darwin-ou-le-contraire-12/ Publié le Tue, 20 Sep 2016 04:04:00 +0000Préambule :
À l'origine de ce billet il y a une discussion sur le réseau face book (voir ici si vous possédez un compte). Cette discussion a été amorcée par le commentaire suivant de la personne qui souhaitait porter à la connaissance des facebookiens la vidéo qui suit :Après, certains disent que les mutations n'existent pas, que Darwin raconte n'importe quoi... que les êtres vivants sont le fruit de Dieu, selon les créationnistes !The Evolution of Bacteria on a "Mega-Plate" Petri Dish from Harvard Medical School on Vimeo. Dans la discussion personne n'évoque la vidéo mais se lâche dans le sectarisme... En résumant ça donne :
Bref, un débat constructif (d'où toute science est de fait absente même pour défendre Darwin) comme on en voit souvent dans les réseaux dits sociaux mais rarement culturels... Personnellement je ne vois le rapport ni avec Dieu ni avec Darwin dans cette boite de Pétri. J'avoue tout de même y voir davantage Dieu que Darwin mais j'y vois surtout de la vie qui se répand, qui envahit un milieu nutritif, rien de plus banal. Et je m'interroge sur la vie, d'où elle vient, comment elle anime des choses qui sans elle seraient coincées dans la fixité de l'inertie... Il serait trop long de disserter sur la vie donc j'ai envie de rester sur Dieu et Darwin, ou Darwin et Dieu... Et un peu plus loin, en réponse à une intervenante (AC) qui affirmait :
- Dieu c'est du n'importe quoi ! Et il n'existe pas
- Darwin, c'est des bêtises.
Dieu est une invention humaine :)il y avait deux réponses directes à cette intervention. L'une, dans un esprit plus constructif, tentait de remettre la chose en place, et la seconde contrebalançait le point de vue inverse en étant tout aussi affirmative que AC mais guère plus constructive bien que développée :
JB : Affirmation sans aucun fondement ni historique, ni scientifique relevant plus d'une religion ou d'une mythologie matérialiste que d'une étude du vivant. objective. AP : Nous sommes tous Dieu. Dieu est la Source et nous l'extension de la Source. Chaque extension a le pouvoir de la Source. Dieu à l'état pur est le vide, sans vide pas de création. Sans oublier dans tout cela il y a la chose la plus magique, la conscience.Ce à quoi je me suis permis de rajouter en réponse davantage à l'intervenante qu'aux autres répondeurs :
PR : Peut-être que l'image de Dieu que vous vous faites ou que vous répétez est une invention humaine... mais ce n'est qu'une image... pas son sujet.
Le cœur du sujet
Dieu n'est pas une science nous dit le promoteur de l'article, et de charger régulièrement le créationnisme de religion et non de science au titre de pas de preuve de l'existence de Dieu (mais aussi : pas de preuve de quel Dieu ? L'image que le critique, peut-être scientifique s'en fait ?). La science, si elle est scientifique, n'a pas le droit de nier Dieu au titre d'une absence de preuve tant qu'elle n'a pas soulever tous les grains de matière et expliquer la place de chacun sans rien oublier dans ses rapports avec le reste du monde. En fait j'aurai pu simplement dire que Darwin était aussi une invention humaine, car les humains ont su découvrir un immense apport dans le travail magnifique de cet immense monsieur qui a peut-être juste été un peu vite dans ses conclusions (et comme il a écrit beaucoup avec un remarquable travail de croquis, on tourne les pages jusqu'à la conclusion édité en 1859 "de l'origine des espèces" avec de relancer le débat avec un livre bien moins cité en 1871 " La Filiation de l'homme et la sélection liée au sexe ". Darwin est aussi une invention humaine puisque d'après lui (sic) ''il'' vient de sa mère et de son père. Il eut aussi 10 enfants qui ne surent pas forcément profiter des gènes de leur père pour les transmettre à la descendance (sans doute à cause de ceux de la mère, ou alors parce qu'ils étaient trop dilués... [je plaisante !]). Je ne sais rien de ce que Dieu, en tant que Père puisque c'est de lui qu'il s'agit, pense de Darwin dans sa bienveillance, ni même s'il pense encore quoi que soit maintenant que tourne le monde dans son inerte ronde, mais vous pouvez savoir ici (réf. wikipedia) ce que Darwin pensait de Lui sous prétexte qu'il perdit une fillette et qu'il existe au fond des océans des créatures qui ne sont pas faites pour être vues (qu'en sait-il s'il ne les a pas vues !... bref). L'opposition évolutionnisme/créationnisme, déjà abordée dans ce blog, fera encore souffrir d'un côté comme de l'autre tant que rien ne viendra, non pas concilier ces deux points de vue radicalement opposés, mais réalimenter la discussion sous un angle tiers, jeu auquel j'apprécie de me confronter. DARWIN :Une première chose que je constate est que Darwin a posé ses idées sur du papier, ce qui nous semble être un élément fiable. Seulement voilà qu'en lieu et place de vérité ces (ou ses) idées n'expliquent au lecteur que la pensée de Darwin à laquelle on adhère ou pas de façon plus ou moins dogmatique tant qu'on profite des conclusions sans remettre en cause les observations avérées qui auraient conduits à de telles conclusions.
Darwin fait de chair et d'os, animé, était aussi mu par une détermination toute personnelle que beaucoup n'ont pas...
DIEU :Dieu à ma connaissance n'a rien écrit, il ne nous a pas détaillé ses idées. Par contre nous avons tous sous les yeux la merveille que nous abîmons en permanence avec des pollutions non naturelles [des pollutions issues de ce que nous subtilisons à un cycle pour l'en détourner car c'est en ces termes que réside la définition de la pollution]. Dieu, vieux barbu mythique, a-t-il créé ce monde édénique dans lequel nous vivons ? Moi je dirai, non ! (Enfin, pas un vieux barbu mythique...)
Une seconde chose constatable est que Dieu est un vieux barbu pour les uns (rarement une poupée Barbie) alors que pour d'autres, ''il est'', c'est tout, et ça suffit !
En tant qu'être non corporéisé à notre image (celle de la forme la plus évoluée des créatures du monde) il est malheureusement difficilement définissable... et un Darwiniste aura un mal fou à s'adapter à une chose indéfinissable qui n'entre dans aucune forme aboutie. Il ne pourra pas penser que le devenir des choses vient de quelque part.
On a déjà du mal avec la gravitation (qui n'a pas de support physique animé par une intention d'acte), alors Dieu, vous pensez...
L'un et l'autre On a donc une image de Darwin, une image de sa pensée, une image de ses troubles, mais on ne sait rien de Dieu si ce n'est qu'on lui attribue le monde créé, éventuellement en 7 jours, c'est-à-dire 7 étapes (il est un peu ridicule de penser jour de 24 h). Si on doit mettre un visage pour Dieu, je proposerai une idée comme celle-ci mais doublée des qualité de chacun et étendue des millions de fois plus pour que le potentiel créatif soit à minima à hauteur des la sagesse que nous voyons dans la nature.
👉 [CDATA[Dieu VS Darwin (ou le contraire...) 2/2] 👈
https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/dieu-vs-darwin-ou-le-contraire-22/ Publié le Tue, 20 Sep 2016 04:03:27 +0000Tout est-il donc question d'inertie ?
Quittons Darwin un moment pour rendre visite au travail de Newton à défaut de celui d'Aristote. Si l'inertie, principe (un fait premier) dit fondamental de la dynamique (c'est-à-dire du jeu des forces), régnait en maître, depuis longtemps... eh bien... il ne se serait rien passé et personne ne serait là pour écrire puisqu'il n'y aurait personne pour lire ni vie pour animer tout ce qui n'existerait qu'à l'état inerte. Le principe fondamental de l'inertie du système du monde ne fonctionne pas. Et même si le vivant par le plus grand des hasards d'une potion primitive avait pu surgir du néant inerte, les plus forts physiquement (musculature, santé = forces) ne sont pas encore ceux qui règnent. Une loi comme la sélection naturelle ne fonctionne pas vraiment en tous les cas pas partout. C'est une idée qui participe de celle de l'inertie, ce qui est paradoxal ! Une chose évolue sur son élan (inertie)... L'inertie n'explique donc pas tout et surtout pas le fait qu'elle soit évolutive, que ce qui est donnée comme impulsion au départ puisse se transformer, se muer. Quid alors de la source impulsive ? Quid d'une conservation d'une énergie théorique (personne ne saura jamais l'énergie de départ, mais on peut l'imaginer...) ? Quid de la diversité du vivant ?... Car c'est justement dans le cadre de ce concept d'inertie (un mot qui ne s'accorde en fait pas avec celui d'évolution sauf si donc on l'ouvre à l'oxymore inertie évolutive) que l'humain a trouvé l'idée du tissu de laine grasse pour se protéger du froid au lieu de se couvrir directement de poils à densité, graissage et longueur variables comme le chamois !!! Aberrant... et maintenant on grelotte quand il fait froid à cause de nos tissus modernes si on n'a pas les moyens d'acheter les plus "techniques". La sélection naturelle fonctionne par contre très bien dans le cadre vivant de ce qui nuit... Avez-vous remarqué les facultés d'adaptation des êtres qu'on qualifie de nuisibles ? À un niveau plus général et en ôtant la pointe de sarcasme qu'on pourrait déceler ci-dessus, la sélection naturelle est une idée après-coup, une impression de lecture moins efficace au fur et à mesure de l'impact de l'espèce sur l'étendue de son environnement. C'est surtout le résultat d'un travail d'analyse extrêmement pointu, ce n'est pas un phénomène, c'est un fait imaginé (ce qui ne signifie nullement fantaisiste au sens négatif du terme) et non reproductible (sauf cas particuliers comme avec les bactéries). Plus les limites du biotope sont étendues, c'est-à-dire plus le nombre potentiel de paramètres d'influence est grand et moins la sélection naturelle est efficace : bactéries, pucerons, virus même peuvent muter sans peine, ils collent à ce qui les héberge directement, ils sont sans action au-delà du milieu d'hébergement hormis les déchets produits (qui sont recyclés). Les règnes dotés d'une faculté de sélection naturelle efficace sont ceux qui vivent au sein d'un biotope resserré. Les fourmis mutent peut-être sur des siècles et même davantage certainement cela surtout en fonction de l'évolution du climat général. Mais les migrateurs ? L'humain ? Ils s'adaptent en silence et en permanence aux situations présentes, et ils transmettent à la descendance leur capacité plus ou moins forte à s'adapter, le temps d'une vie... La sélection naturelle ne fonctionne pas en tout cas pas chez l'humain chez qui il y a un environnement qu'on ne peut pas penser comme uniquement physique... La sélection naturelle n'est pas donnée pour acquise d'une génération à l'autre mais sur des modifications fines. Malgré tout, même dans le monde animal, comme l'ont montré Sheldrake et d'autres, une modification d'apprentissage dans un groupe peut très vite se communiquer à l'espèce. Chez l'humain il en va un peu différemment car l'individualité est primordiale, et le comportement mouton bien là où la personnalité se met en retrait. Prenons des extrêmes :- où une femme peut-être géniale, simple, douce, affable peut enfanter le pire dictateur en devenir à cause d'un milieu culturel catastrophique...
- où des couples incultes peuvent mettre au monde des enfants qui changeront la face de ce dernier quand bien ils sont cantonnés, malgré eux, à une inculture pesante...
- où les couples frileux ne font pas forcément des frileux...