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Texte en cours de relecture/correction/réadapatation/(actualisation...)

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Texte en cours de relecture/correction/réadapatation/(actualisation...)

Cette page concentre les articles de 2017 :
PAGE EN COURS DE RÉHABILITATION


👉 [CDATA[Cervo... Disquo... et informations (1/2)] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/cervo-disquo-et-informations-12/ Publié le Sat, 14 Jan 2017 05:36:35 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=969 Introduction sibylline... J'ai reçu ce message dans un de ces courriels qui passent de boite en boite :

Si le cerveau des personnes âgées est lent, c'est parce qu'ils savent déjà tellement de choses. La mémoire des gens ne diminue pas avec l'âge, si cela leur prend plus de temps à se rappeler des faits, c'est, d'après les scientifiques, parce qu'ils ont plus d'informations dans leur cerveau. Tout comme un ordinateur rame quand le disque dur est trop plein, les humains prennent plus de temps pour accéder aux informations lorsque leur cerveau est plein. ... [suite en note 1]

J'en ai trouvé la source sur le Huffington Post du 29 janv. 2014 [2]. J'ajoute volontiers l'extrait suivant tiré du dernier paragraphe de Molécule la merveilleuse, un ouvrage de Lionel Salem, 1979, Inter Editions) découvert exactement le même jour :

La vie est l’œuvre d'une infinité de molécules. Et quand bien même certains gestes — le tir d'un footballeur, le baiser d'une mère à son fils — sauront toujours nous émouvoir de façon unique, peut-être sourirons-nous désormais intérieurement, avec quelque complicité, en pensant à toutes celles qui sont responsables de ces gestes.

La mécanique du corps

Cela fait longtemps que je relève de tels propos qu'entraînent nos prouesses technologiques. En gros :

je fais une machine et comme je trouve que mon corps fonctionne de la même manière alors j'en déduis que le corps est une machine !!!

Je n'invente rien ; c'est ce qui ''nous'' arrive tous les jours et qu'on nous serine 24h/24 comme un dogme, une doctrine, il suffit d'allumer la radio, de suivre une émission sur les merveilles du vivant, ou de lire un journal, voire d'aller à l'école, au collège, au lycée, à l'université et même avec les collègues de travail, etc.. Humain, animaux et plantes, bactéries, archées et autres protistes : tout serait machinerie moléculaire !!! Avant notre ère technique, c'est-à-dire en gros 150 ans, il ne serait venu à personne l'idée que le corps, ou un être vivant, puisse être considéré comme une machine, on disait naïvement que la vie venait de Dieu sans trop savoir ce qu'on pouvait mettre derrière ce mot qui se suffisait à lui-même. Aujourd'hui l'auguste "personnage" a été déchu de sa fonction, dégradé au rang d’idole pratique peut-être pour certains ou d’idole malfaisante pour d'autres qui se rengorgent des horreurs qu'on peut faire en son nom ! Il ne s'agit pas ici de reprendre notre dernier billet mais de voir s'il est "logique" de considérer la machine corporelle avec sa pompe, son disque dur et son usine chimique et sa centrale énergétique. [caption id="" align="alignright" width="300"]Un cliché issu de Star Wars Un cliché issu de Star Wars. La machine parodie l'humain en toute excellence, mais l'humain, jusque dans son corps, manifeste l'émotion de son être (ici de l'angoisse) .[/caption] La naïveté déiste a été remplacée par de la naïveté techniste, c'est tout. La vie ne nous intéresse toujours pas en tant que telle au niveau scientifique. On la décode jusqu'à son ultime support (ADN, qui n'est qu'une brique du vivant au même titre que la protéine qui en est chargée) sans se préoccuper une seconde du fait que la cellule est l'ultime atome du vivant. En dessous de la cellule on n'est plus dans le vivant, mais dans le chimique, le physique. Pareillement cet atome du vivant qu'est la cellule n'est pas forcément autonome en tant que partie d'un tout qui possède une certaine autonomie. Le geste du footballeur ne dépend pas des molécules qui sont au sein des protéines qui sont au sein des muscles qui sont au sein du corps qu'habite ce footballeur qui décide de réaliser un geste à travers son corps en utilisant ses muscles formés de cellules particulières issues des mêmes cellules souches que celles de ses os, de ses nerfs, de ses cristallins, etc... qui abritent des macromolécules protéiques... qui ne sont au final que des macromolécules travaillées par le vivant de l'être autonome pour assumer une tache précise au sein du tout corporel ! Si l'on met ensemble une vingtaine d'instrumentistes, chacun avec son morceau de virtuosité pour son instrument, si beau que soit chaque morceau et qu'on ait bien choisi les tonalités, je ne suis pas sûr que le résultat soit heureux... Il faut une œuvre commune, même si on tente de se passer du chef d'orchestre (ce qui a 20 représente(rait) déjà un bon tour de force).

Bichat nous disait en sont temps « la vie est l'ensemble des fonctions qui luttent contre la mort » et Edgar Morin rajoute « … en s'aidant en même temps de la mort. » [E. Morin, La voie, éd. Fayard 2011] alors que nous devrions nous dire que la vie cadre et contrôle l'ensemble des forces qui détrônent la mort de son emprise.

La mort n'est pas active ! C'est la vie qui l'est. Sans la vie, l'inerte demeure inerte, et il n'a aucune raison de sortir de son inertie ! La vie est ailleurs que dans la matière et ses relations internes possibles. La vie saisit la matière, c'est un postulat gratuit diront certains, c'est simplement celui que je choisis pour comprendre un peu du vivant.

La matière est asservie au vivant dans les corps éponymes... pas l'inverse.

Ne craignant pas trop de me répéter, je brandis volontiers l'étendard levé par Michel Henri dans La Barbarie, un livre qui n'offre pas grand chose de séduisant dans un monde préférant la technique à la vie et en lui accordant de plus en plus sa confiance, une confiance certainement un peu trop aveugle. Ce philosophe nous a mis en garde en 1987 avant de maintenir son propos en 2001 pour la seconde réédition de   :

« En dépit des progrès merveilleux de la Science ou plutôt à cause d'eux, on en sait de moins en moins sur la vie. »

La mémoire et l'être

Tout cela est bien beau mais revenons au sujet du cerveau disque dur plein des personnes âgées. Évidemment nous avons une masse nerveuse limitée à un certain volume, une certaine quantité de matière susceptible de stocker de l'information : voilà ici un aspect bien mécanique (on devrait dire informatique ici). Faisons une expérience : parlons avec une personne âgée qui a utilisé son cerveau toute sa vie et qui en dispose encore. Vous constatez le ralentissement, les trous de mémoires (douloureux), le tourne en rond sur une idée fixe, bien sûr, mais ce qui devrait retenir notre attention, c'est l'impuissance manifeste à ne pas retrouver ce qu'on veut dire. La chose est là mais transparente, on voit que la personne la sent, mais la chose échappe, la personne n'arrive pas à la saisir. La chose ne s'échappe pourtant point, on perd les moyens de la stabiliser. Ce qui manque de plus en plus avec l'âge c'est la spontanéité, l'instant présent, la localisation temporelle. Le temps se floute, on finit par vivre dans des souvenirs qu'on est de plus en plus impuissant à rapporter. Les souvenirs sont là, on se rappelle avoir fait ça ou ça, mais cela devient imprécis jusqu'à l'absence complète qui présente un souvenir dans une transparence totale, un souvenir qui n'offre plus de matière à saisir, plus de point d'ancrage, qui échappe comme un savon mouillé à celui qui veut le saisir mais manque de doigté. Portons un peu d'attention à ce que nous mettons en œuvre quand nous avons besoin de faire appel à la mémoire et que, l'âge aidant déjà un peu, la spontanéité collabore moins avec la vivacité. Qui peut dire qu'il cherche dans son cerveau, dans la matière de son cerveau, dans sa masse cervicale ? On met en œuvre notre activité qui de fait est centrée sur la tête, est mobilisée à partir de la tête, mais pour fouiller un espace non localisé, dans la tête éventuellement mais bien plus vaste que la boite crânienne, une sorte d'espace négatif ou le petit contenant ouvre sur un monde gigantesque. Métaphoriquement parlant on mémorise en passant par la tête et ensuite on n'a plus à s'en occuper : On met dans une chaussette... et on retourne la chaussette ! Alors plus on a de connaissance, plus cet espace est évidemment riche, mais ce n'est pas cela qui ralentit l'hypothétique machine dans sa pseudo indexation du contenu mémorisé. En vieillissant (ou pas...) l'image globale est toujours là mais elle nous échappe dans certaines zones ; cela veut dire qu'on sait moins comment voyager en elles. Cette image, le paysage de nos actes, est ténue pour ce qui a été appris sans avoir eu à créer des liens, mais lumineuse pour tout ce à quoi l'expérience, la pratique, l'investissement, autrement dit des actions, nous a permis de nous lier. Dans la force de l'âge, on navigue assez bien dans notre image qui est encore elle-même très mobile et ... vivante. Mais si vous êtes en relation avec une personne sénile capable de rire du jeu de mot, il y a de forte chance qu'elle soit totalement incapable de parler de quoi que ce soit. Par ailleurs il y a de fortes chances qu'elle ne maîtrise plus non plus ses mouvements corporels. Je vis cela chaque semaine avec une personne que j'ai commencé à suivre depuis 4 ans maintenant : au début nous faisions régulièrement du ski de fond ou de la montagne et entretenions des échanges, et maintenant ce monsieur n'embrasse plus le monde, il ne voit pas plus loin que le bout de son nez et, bien que chercheur au CERN toute sa vie, montagnard aguerri, il n'a plus rien de tout cela à quoi se rattacher. Son être conscient se rabougrit à l'espace corporel, pas le corps car il ne maîtrise plus grand chose, mais l'espace proche : comment porter sa fourchette jusqu'à sa bouche lui demande une maîtrise épuisante. Le corps ne se trouve plus dans son environnement, la conscience non plus. Mais sa chaleur humaine réagit encore. J'entretiens de longs monologues avec lui... Il suit !  En lecture, il aime la poésie mais la prose l'endort... et il n'a que faire des affaires du monde (l'actualité). L'espace négatif lié au cerveau dans lequel vibre notre mémoire, et peut-être une part de mémoire atavique, n'est plus accessible chez lui. C'est trop grand ! Il m'a montré cela le jour où, ayant gravi le Petit Mont Rond au-dessus du bassin de Genève, il a été terrorisé par l'espace ouvert alors que devant nous il y avait un replat d'environ 150 m avant de plonger vers le bassin de Genève ; le lieu était sécurisant mais l'espace, trop grand, est tout à coup devenu aspirant pour lui qui avait connu pourtant les hautes-montagnes vertigineuses et les vertiges intellectuels. Ce jour, je n'ai compris cela que plus tard, ce monsieur a perçu que son être se perdait dans l'espace (n'est-on pas finalement dans tout ce que nos sens englobent ?...). Aujourd'hui, un simple changement de couleur dans le goudron lui rend l'équilibre chancelant et nous devons changer de passage, changer d'idée... mais je continue à lui parler de physique et cela le motive, c'est-à-dire que cela l'aide à se rattacher à ce qu'il a fait toute sa vie, nous avons ainsi refait le modèle atomique.... Notre mémoire peut largement dépasser ce qu'offre le nombre de possibilités neuronales, elle n'est pas un mécanisme, pas plus que tout organe ou organisme ! Dans la seconde partie de ce thème nous allons traiter de l'information.

Conclusion intermédiaire ... et facétieuse !

"Si le poulet court quand on lui a coupé la tête c'est parce que la tête, programmée pour la recherche du corps, l'appelle".

Jean-Inuit Bichat, entretien de 14h37 le 31/09 à Santa Clara (Estrémadure, Hong-Kong, au sud-ouest d'Hiroshima) [3]


NOTES

1: Les chercheurs disent que ce processus de ralentissement n’est pas le même que le déclin cognitif. Le cerveau humain fonctionne plus lentement à l’âge avancé, a déclaré le Dr Michael Ramscar, seulement parce que nous avons stocké plus d'informations au fil du temps. Le cerveau des personnes âgées n'est pas faible, bien au contraire, ils en savent tout simplement plus... Lorsqu'une personne âgée va dans une autre pièce pour y chercher quelque chose, qu'elle y arrive et se demande ce qu'elle est venue chercher, ce n’est pas un problème de mémoire, c’est un moyen naturel pour l'obliger à faire plus d'exercice. ALORS, maintenant, quand je cherche un mot ou un nom, je me dis: "Mon disque est plein!" J'ai probablement d'autres amis à qui je devrais envoyer ce message, mais en ce moment je ne me souviens pas de leurs noms. Aussi, s'il-vous-plaît, faites-le suivre à vos amis, il se pourrait qu'ils soient aussi les miens ... [retour texte] 2 : Le lien s'ouvre dans un nouvel onglet (ou une nouvelle fenêtre...) [retour texte]. 3 : On ne souffre jamais d'avoir des sources hyper précises pour justifier et appuyer ses propos et valider leur vérité... [retour texte].]]> 969 0 0 0

👉 [CDATA[Cervo... Disquo... et informations (2/2)] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/cervo-disquo-et-informations-22/ Publié le Sun, 15 Jan 2017 05:40:54 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=976 information. On stocke de l'information, on gère de l'information, l'information nous fait vivre, elle est partout présente, dans chaque atome, dans tout l'univers. Soit, c'est un point de vue qui peut se défendre.

Un exemple du point de vue de la vie : le sommeil

Prenons un exemple: mon corps fatigue, des informations circulent me dit-on comme autant de signaux d'alerte, de bip bip qui annoncent qu'il est temps de lâcher ce qu'on fait pour aller dormir. Je va  donc décider d'aller se coucher. Pourquoi ? Mais parce que mon corps réclame son du. J'a pris conscience de ses relâchements, de ses yeux qui se ferment, etc. et peut-être aussi de sa conscience qui tourne en rond depuis un moment parce que je n'arrive plus à la solliciter... En fait la partie corporelle de je réclame surtout que je lui fiche la paix, elle veut pouvoir faire son boulot sans entrave, car elle, elle n'est pas fatiguée, elle doit continuer à utiliser ses ressources TOUT le temps que je est vivant pour faire en sorte d'avoir à se mettre en retrait quand je sera à l’œuvre dans le monde, pour elle, pour lui, pour les autres, etc.. Le corps a des cycles à respecter et il devient lourd à mobiliser pour une conscience qui voudrait encore compter sur lui... car la conscience, elle, ne dort pas non plus. Quand je sombre ans l'inconscience, je change de niveau, c'est tout, je fait confiance à son corps pour lui-même et je n'a plus besoin de ses facultés, entre autres de son cerveau qui lui sert à bien des choses ; je fait aussi confiance à sa conscience pour elle-même afin qu'elle le garde en alerte (crampe, odeur, bruit, lumière, etc.) Quand je dort, son corps ne compte pas sur lui, mais je compte sur lui pendant que j'a autre chose à faire. Qu'a-je donc à faire quand je dors ? Je, pas mon corps, je, moi, toi, vous ? Car indubitablement, quand nous dormons, nous faisons quelque chose : nous dormons ! Voilà une activité assez sereine.... Nous dormons c'est-à-dire que pendant que notre corps se ré-harmonise de tout ce que nous avons pu faire de notre journée, nous, en tant que moi, nous ne disparaissons pas pour autant, nous ne nous évaporons pas, nous sommes encore actif dans le fait de dormir. La preuve s'il en faut une : nous ne faisons pas que dormir,  nous rêvons aussi, à hier, peut-être même à demain, à n'importe quoi si notre corps nous appelle trop : fais attention, tu as la couverture sur le nez, tu as trop chaud, ton estomac ne va pas, etc... (tout cela c'est notre corps qui le dit à ce que nous avons laissé de nous ancré en lui). Nous rêvons dans notre partie conscience, toujours un peu à l'affût, mais discrètement. Le sommeil est donc une étape de notre activité où la conscience laisse le corps à ses propres affaires et où le corps évite de solliciter la conscience. Mais JE, il fait quoi, lui pendant que son corps se refait sans lui, et que l'âme ne donne pas de signes de conscience autres que vagues, bizarres, curieux, fadas, cauchemardesques, sensuels, etc., etc. ? En tant que professionnel torturé par un problème il arrive souvent que le soir nous n'ayons pas de solution pour le lendemain, et ne pas dormir n'est pas la solution. Il faut d'une part lâcher prise et d'autre part partir avec sa problématique mais sur un autre niveau de conscience, un niveau de conscience où le JE est actif, mais plus le corps, un niveau de conscience où le JE ne sollicite plus le cerveau, où plus rien de physique n'entrave son activité. Et au réveil : l'inspiration est là, on sait ce qu'on va faire. Ou alors un truc nous trotte dans la tête, une sorte d'image, un zeste de rêve, ça c'est une imagination qui trouvera peut-être écho dans une activité. Ou encore dans la journée on va recevoir un signe, un mot, un geste, un article et là cela fera tilt en nous : c'est ça ! et on va agir (ceci, cela s'appelle de l'intuition). Sans le sommeil on continuerait à buter sur notre problème qu'une logique froidement cervicale est ou aurait été impuissante à régler. La pensée logique a besoin d'un plus dont elle ne dispose pas et auquel quoi qu'on fasse on n'a pas accès dans la pleine conscience, du moins sans avoir travaillé sur soi pour élargir son champ de conscience : le sommeil est alors souvent un bon complément.... Le JE peut fournir la solution au petit matin ou dans la journée, solution qu'il est allé chercher pendant le sommeil du gaillard, c'est-à-dire pendant que le corps s'occuper de lui sans trop s'inquiéter de conscience du JE qu'il sert dans la veille.  

L'information dans le cadre du vivant et de la mémoire

L'exemple ci-avant choisi de manière non anodine devrait normalement nous interroger quant à ce terme d'information qui serait censée tout gérer. L'information est une sorte de commande ou de mémoire d'un système mécanique, informatique, c'est-à-dire technique : à 8h32 le réveil doit sonner ! On prévoit, on anticipe, on règle... et on est saisi par la stridulation dans une phase plus ou moins quelconque de notre sommeil. Cela fait plus de 7 ans que je me fais confiance et n'utilise plus de réveil (il est là pour l'heure, mais rien n'est mis en place, aucun filet de secours au cas où je ne me réveillerais pas)... et en principe je dors tout mon saoul en me réveillant frais et dispo en quelques minutes quand c'est nécessaire. En plus de 7 ans, j'ai raté l'heure une seule fois, de quinze minutes, et là ce fut dur... je ne suis pas habitué ! Pourquoi je raconte cela ? Pour dire que l'information c'est moi qui choisit de la mettre en œuvre, soit en la déléguant au réveil, soit en me faisant confiance ; et bien évidemment ces deux aspects ne sont pas équivalents, n'ont pas la même importance pour ma vie.
Mais JE, ce n'est pas mon corps doué d'une faculté de (in)conscience [1] quand il veut, JE c'est ce qui habite mon corps et ma (in)conscience, qui les habite et les maîtrise autant que faire il peut. Quand on parle d'information pour ceci ou pour cela, il faut un support. Le JE n'a besoin de support que comme outil, il utilise pour cela le corps et la (in)conscience. L'information, soit-elle cosmique, implique en arrière-plan un support et on lui attribue volontiers des qualités quantiques à défaut de concept dématérialisé. Un concept dématérialisé est un concept... un concept matérialisé est une définition. Un état quantique susceptible de porter une information est une définition. La définition éradique tout espace de créativité, tout acte créatif ou créateur. Il se peut que je me trompe... ou que je réduise l'idée d'information à ce qu'elle n'est pas, dans ce cas je me corrigerai de moi-même grâce à de nouvelles... informations, ou peut-être réflexions ! Mais ramener le monde à un flux d'information c'est pour moi lui ôter tout raison d'être, et cela je ne peux m'y résoudre. Ramener le monde à un flux d'informations c'est le réduire au rang de machineries qui n'auraient aucune raison de fonctionner, au rang des machines que nous fabriquons à partir du monde physique car nous sommes incapables de faire des outils (?), des choses qui fonctionneraient (auraient une fonction) à partir du milieu vivant car nous ignorons tout de ce milieu vivant que nous expérimentons pourtant au quotidien. Toute personne qui s'observe sans idée reçue doit pouvoir faire grandir en elle son être. Toute définition met une limite, réduit le champ d'investigation. C'est possible d'y faire appel mais en sachant que l'habit ne fait pas le moine... Le sujet n'est pas épuisé, sera-t-il d'ailleurs épuisable un jour, mais suffisamment d'éléments ont été apportés pour la réflexion : nous ne sommes pas des machines, l'information n'est pas la base du monde formé.

“L'important n'est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir.”

Bernard WERBER


NOTE 1 Le mot âme est celui qui conviendrait le mieux car plus large et plus ouvert que celui de conscience. Mais il est trop connoté et souvent mal connoté ou mal défini. [retour texte] 3 : Subitement j'ai un doute sur la source... Bichat n'est pas allé à Santa Clara. Mais cette pensée dacquienne (qu'on ne retrouve pas dans l'os à moelle de 22h37 mérite tout de même d'être méditée... [excusez-moi, mais dérailler parfois un peu fait du bien...] [retour texte]]]> 976 0 0 0

👉 [CDATA[L'homme réduit... ou la V.A.O.] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/lhomme-reduit/ Publié le Wed, 22 Mar 2017 21:22:56 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=999
Un homme [1] peut en cacher un autre, et il se peut fort que l'homme augmenté devienne en fait un homme réduit. Le rêve pourrait bien être, en fait, un cauchemar. Défaitiste, moi ? Non, réaliste...

L'homme augmenté

Qu'est-ce que l'homme augmenté ? C'est une sorte d'inspecteur gadget qui sous de bons (ou moins bons) prétextes utilise des astuces (généralement) électroniques pour complémenter (d'où le terme "augmenté") certaines imperfections de notre nature corporelle et, voire bientôt, de notre nature cognitive. Que se passe-t-il pour un humain faisant partie de la norme millénaire ? Ce n'est pas compliqué, il fait face au monde dans la limite de ses moyens en terme de perception (via les sens), de cognition (via son intelligence), d'action (via sa force) : Bon, voilà on a fait le tour de l'homme augmenté... Ah non, il nous manque la puce d'identité pour nous affranchir des mots de passe et autres cartes ou passeports ; il nous manque celle de la santé, enfin celle qui nous dira que quelque chose est en train de flancher en nous ; il nous manque aussi la petite boussole GPS qui nous évite de nous perdre ou de simplement de ne pas trouver un chemin. Deux ou trois trucs encore peuvent améliorer la sauce des imperfections humaines (être tenu au courant de l'info en temps réel, savoir s'il pleut (ou s'il va pleuvoir), savoir où sont les bonnes affaires quand on passe à proximité, savoir qui cherche une âme sœur parmi les gens qu'on croise et si on peut faire l'affaire, etc. etc.). C'est vrai qu'on semble limités et maladroits. Mais tout ce qui est imperfection ne serait-il pas qu'imperfection apparente ??? Imperfection parce que mal contrôlé ?... À travers ce blog nous avons déjà rencontré souvent les sens et la problématique qui existe entre ce qu'ils nous offrent et comment notre jugement s'en empare. Le plus imparfait dans l'histoire n'est pas souvent notre sens, mais bien ce que nous faisons de ce qu'il nous transmet. Votre oeil voit ce qu'il voit, par exemple les clé que vous cherchez dans le fouillis de votre bureau, mais VOUS ne les voyez pas... Le voilà le responsable : c'est VOUS, ce qui s'est attaché à votre corps, ce qui l'a fait en grande partie aussi. L'organe sensitif, vous n'y avez sans doute pas eu beaucoup accès... [caption id="" align="alignleft" width="200"] (image issue de http://www.gopixpic.com)[/caption] (re)Gardons l’œil : les deux vôtre ont les plus fortes chances au monde de se ressembler dans leurs apparences à quelques détails près, et votre vue d'un côté et en gros comme celle de l'autre côté. Même si les cas existent, des yeux vairons ne sont pas fréquents et un oeil myope et l'autre presbyte ne sont pas légions. En règle général le corps est bien fait, pas forcément comme on voudrait qu'il soit (jugement) mais il est bien fait (nature). Et quand l’œil vous présente une image, il n'a aucun moyen d'en effacer les fameuses clés : elles sont là, dans l'image que l’œil va vous présenter 10 fois peut-être. Alors on peut S'AUGMENTER en choisissant des lunettes gogole (R) qui seront capables, par un système de reconnaissance de forme, voire allié à un détecteur de métaux, de pointer via une grosse flèche vos fichues clés !... Et comme ça, plus de problème d'étourderie. Est-ce un "plus" ?... cela reste à prouver... Car que se passe-t-il pour vous, pour VOUS ? Eh bien c'est d'une part la loi du moindre effort et d'autre part une reconnaissance de vos défaillances, de vos limites, de votre incomplétude ! Est-ce que les défaillances et les limites vont s'arranger sous le coup du moindre effort ?... Je n'en suis pas sûr. Et même, à (court) terme, c'est un recours facile qui ira s'élargissant que vous adopterez pour ces serviteurs zélés qui commenceront par vous assister et poursuivrons leur tâches en agissant pour vous, en orientant vos désirs, vos pensées. Ce faisant en croyant vous augmenter, vous risquez davantage de vous réduire... Réduire à quoi ? Mais à votre aspect corporel. Vous ne serez plus qu'un corps, un corps en végétation assisté par ordinateur, la VAO ! Quid de la pensée par soi-même ? Quid de la responsabilité ? Quid des progrès de votre personnalité ? Pensez-vous que l'homme augmenté soit un rêve d'avenir radieux ? Dans un premier temps oui, le pouvoir de séduction de la machine... HALTE ! Oui mais dirons certains on a beaucoup gagné à utiliser des machines au fil de l'histoire. La charrue par rapport à la houe... La machine à laver autonome par rapport à l'eau froide des rivières, la planche et la batte... Les lunettes, les prothèses, etc. etc. Ça aussi c'est de l'homme augmenté ! Je n'aurai pas l'outrecuidance de dire que ce n'est pas le cas, et c'est là aussi une question de limite. premièrement comme les lunettes gogole (R) inventée plus haut, c'est une augmentation externe qui au lieu de faire appel à nos capacités les amoindrit ou les remplace, les compense, les soulage et permette (peut-être et apparemment) de gagner en bien-être. Une prothèse de hanche, une opération de la cataracte, et on repart dans le monde dans des dispositions agréables et prometteuses. Mais pour cela on est allé jusqu'au bout... On ne se fait pas poser une nouvelle cornée en prévision de la défaillance de la cornée de naissance, idem pour une tête fémorale toute neuve. Étant petit, mon grand-père qui posait ses dents tous les soirs me faisait rêver, moi qui allait bien trop régulièrement à mon goût sur la fichue chaise de torture du dentiste ! Est-ce la valeur de sa personne qui devait me marquer ?! Heureusement, je le voyais faucher à grands mouvements amples, réguliers et mesurés dans l'effort, pour une coupe nickel ! Mon grand-père était indépendant de ses dents, c'était chouette... mais il n'avait plus de dents ! Il était augmenté parce qu'il était réduit... Réfléchissons bien à ce qu'on pourrait croire comme des "avantages" liés à nos progrès purement et uniquement technologiques. À suivre d'ici peu... (dans une seconde et une troisième parties indépendantes, c'est logique vu le sujet, où nous traiterons de la "réalité virtuelle" (sic) et de l'homme (dé)connecté... Ainsi nous finirons par avoir une vue d'ensemble).   NOTES [1] Si l'on parcourt un peu mes différents billets, on finit peut-être par trouver lourd mon utilisation presque acharné du terme "humain" en lieu et place de celui usuellement usité en français "homme". Ici, je trouve que l'humain augmenté n'ayant aucun sens il peut bien céder sa place à l'homme augmenté, car cette histoire est surtout d'hommes (HALTE : je dis bien surtout, ne surtout (...) pas venir me faire remarquer que certaines femmes sont aussi en quête de ce bonheur ou que d'autres y travaillent directement). [Retour texte]]]> 999 0 0 0

👉 [CDATA[Réalité Réelle ou Virtuelle] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/realite-reelle-ou-virtuelle/ Publié le Tue, 28 Mar 2017 15:28:34 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1006 article précédent
qui portait sur la VAO (végétation assistée par ordinateur), nous nous devons de parler de la réalité virtuelle. C'est une sorte de concept un peu paradoxal (juste pour ne pas dire ... idiot). Car en fait, si une réalité s'appuie sur un Réel, que signifie un Réel Virtuel ? On peut évoquer une Réalité Virtualisée sans trop de problème. Par exemple, une photographie, une peinture, une sculpture. Le fait de figer l'instant, ou d'idéaliser un être ou une chose, de composer même une image nous offre, en tant qu'image, une réalité (qui n'est plus accessible) de manière virtuelle [voir ici une définition de VIRTUEL(LE)]. On peut aussi penser tout aussi facilement à une Virtualité Réalisée : par exemple, les fractales (voir ici pour une explication et des exemples, certains sont commentés en note ci-dessous). Ce qui est intéressant de noter est la différence d'aspect temporel selon qu'on table sur la réalité ou la virtualité. Lorsqu'on accède à une virtualité on fait un grand écart entre passé et futur et lorsqu'on s'inscrit dans la réalité, on .... la vit ! En effet pour créer une virtualité, on s'appuie sur une idée ou bien une loi, donc deux éléments qui ont été "arrêtés", "figées" à une époque passée et on tente de les étendre vers un futur onirique ou potentiel. On ne crée pas la réalité : elle se vit au temps présent, pas besoin de long discours. La réalité est ce qui se réalise alors qu'on crée la virtualité. La réalité virtuelle est donc une réalité (un vécu) non conforme à l'expérience directe mais placée dans un cadre artificiel. Je vais donc agir non en fonction de mon expérience physique corporelle mais en fonction de l'expérience suggérée par non pas un dérèglement de mes sensations mais des sensations non conformes à la l'expérience exacte de mon corps (voir cette vidéo ou celle-ci sur l'expérience du casque de réalité virtuelle). On s'immerge dans un autre ici et maintenant qui n'a pas de densité étant seulement un fruit d'une activité numérique. Tout n'est pas négatif : l'apprenti qui veut se spécialiser peut apprendre... des gestes, des réactions à mettre en place, des manipulations à maîtriser avant de se retrouver en situation réelle, où, là, il aura alors affaire avec lui-même et du concret, Dans la seconde vidéo proposée vous pouvez prendre la pleine mesure de la chose : Vous ne touchez rien mais "croyez" toucher, c'est éminemment suggestif. L'impression de réel ne peut venir que d'images, de sensations déjà vécues Vous attrapez un gâteau et le portez à votre bouche... c'est tout, l'expérience du gâteau s'arrête là, il disparait de votre .... main qui n'est pas la votre et n'a même pas eu à mobiliser les doigts, qui n'ont pas eu de sensations tactiles en terme de masse, de moelleux, de gras ou sec. Mais au moins, vous ne prenez pas de poids.... De plus vous ne voyez pas normalement... l'image est plane et sans profondeur.... vos yeux n'adaptent pas, comme sur l'écran : ce qui est net est imposé, ce qui est flou l'est aussi, votre regard est orienté, sans profondeur, il ne peut pas choisir de voir autre chose que ce qu'ON VOUS montre, VOUS ne pouvez pas choisir de prendre autre chose de l'expérience que ce qu'ON VOUS impose, qu'ON a choisi de VOUS imposer à la création du jeu ou logiciel de formation ! Et ce VOUS dont il s'agit, c'est vous avec un visage lambda, car un autre VOUS vivra exactement les même suggestions que VOUS. Cette expérience d'immersion dans le virtuelle est parfaitement anonyme bien que destinée à vous toucher en profondeur. Vous apprenez à vous immerger dans un leurre. Un leurre aux allures volontiers formatrices (éviter les erreurs sur une opération à cœur ouvert, sortir le train d'atterrissage 10 m sous la piste - heureusement un crash simulé vous aura informé avant...). [caption id="" align="aligncenter" width="650"] Exemple d'application à la formation[/caption] Quand c'est du loisir, la virtualité forme non à éviter les leurres mais au contraire à les accepter comme des événements, des phénomènes normaux. Quid de votre comportement dans la réalité réelle ? (voir ici ou ici) Si par exemple vous connaissez déjà le vertige, une vidéo de grimpeur solo peut vous donner des appréhensions que vous pourrez justifier et contre lesquelles vous pourrez vous dire : je regarde un film, mon corps n'est pas concerné, il est tranquillement assis et ainsi vous abstraire de ce vertige : l'écran est extérieur, si vous tournez la tête, vous voyez hors de l'écran et ça vous rassure. En réalité sous casque, si vous tournez la tête pour fuir ce qui vous effraie, le paysage tourne avec vous, c'est fait pour ça. Votre expérience réelle est dupée bien au-delà de ce qu'elle l'est sur un écran, une photographie, un musée des horreurs ou même un train fantôme...   À suivre d’ici peu… (dans la troisième partie indépendante, c’est logique vu le sujet, où nous traiterons de l’homme (dé)connecté… Ainsi nous finirons par avoir une vue d’ensemble).
NOTE Les brocolis, les choux-fleurs, les dessins des coquillages sont autant d'exemples pris et repris pour justifier le travail de lois fractales derrière la nature. Est-ce vraiment le cas ? Dans l'image que cela donne, alors oui, c'est le cas, mais dans la réalité il s'agit d'un développement suivi de la croissance de l'organe considéré le cas échéant. Un brocoli est un pétillement de germes qui une fois amorcés se contente chacun de grandir selon la forme d'origine... il n'y a pas d'itération... [retour texte]]]> 1006 0 0 0

👉 [CDATA[(dé)connectez-vous] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/deconnectez-vous/ Publié le Sun, 02 Apr 2017 08:35:05 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1018 homme réduit
, et sur la réalité réelle ou virtuelle. Que se passait-il il y a seulement 25 ans ? Les humains de toutes les sociétés vivaient directement avec le monde. Oh, parfois c'était avec un fil à la patte pour garder contact avec l'enfant parti en voyage en se souvenant, comme si c'était hier de l'époque où eux-mêmes avaient parcouru 15 000 km en 6 mois sans écrire plus d'une carte ou deux ! Aujourd'hui, les pauvres jeunes sont toujours au bout de leur téléphone pour dire au monde entier "je suis là" jusqu'au moment où, dépouillés de leur téléphone, ils se retrouvent plus nu qu'Adam (ou Eve)... Mais je ne souhaite pas parler de cette miraculeuse galère qu'est le téléphone portable. C'est un épiphénomène de quelque chose de bien plus ennuyeux auquel on peut soit rester sourd soit s'éveiller et alors advienne que pourra. À chacun de choisir ! Notre contact avec le monde ne se fait plus directement à travers nos sens. Nous apprenons, rencontrons, connaissons de plus en plus à travers un écran interposé. Mais ce n'est pas tout. Cette écran propose lui-même un artefact de quelque chose qui ne lui appartient pas. Il détient l'image (év. sonore) qu'il nous propose d'une structure numérique qui elle-même à interprété sous forme numérique ce qu'un capteur lui a proposé. On se retrouve donc en tant que moi au bout d'une chaine : CaptureBLOG Tout ce qui est en italique est un ajout, pas un plus (+) mais bien un ajout sous forme de filtre. Le contenu issu du REEL qui nous est présenté passe par la numérisation, c'est-à-dire que tout ce qui est contenu n'existe plus du tout comme la réalité qui lui a donné naissance mais sous une forme de suite de 1 et 0 : 11101001010001100001010001010100   10101111010101010010111011001000 par exemple "signifie" quelque chose pour l'ordinateur qui est une sorte d'image de ce que ses capteurs ont perçu et qui va lui servir à retranscrire pour vous en langage lisible sur votre écran. C'est à cette réalité que vous êtes connecté et plus du tout au RÉEL qui en est à l'origine. Une chose est une chose ! "Ceci n'est pas une pipe" nous a proposé René Magritte en 1926 avec son célèbre tableau allié à une réflexion. La plus fine des photos de vous ne montre de vous, et encore à plat, que la forme et l'expression que vous aviez à un instant 'T' et absolument rien de plus : ce n'est pas vous sur la photo, c'est une image de vous, voire peut-être une caricature. Nos sens sont limités, notre jugement nous permet d'accéder à l'impression qu'ils nous offrent. L'interface est étroite mais nous ne pouvons pas avec eux plonger dans l'intime de la chose, son vécu, il faut dépasser la vue, l'odorat, l’ouïe, le toucher, le goût. Pourtant la chose est en contact étroit et direct avec nous par les sens. Mais qu'en est-il si je vous perçois à travers un écran ? Les écrans quels qu'ils soient nous coupent de la réalité, plus on en met, plus on se coupe, on s'isole, on se déconnecte du monde réel, celui qui offre le visible ET l'invisible à notre faculté de percevoir par les sens, tous les sens et aussi à notre pouvoir de ressentir et former des images en nous de ce qu'on voit comme simple apparence extérieure (d'une personne par exemple, je perçois son corps avec mes yeux, mais qu'en est-il de son empathie ? de sa droiture ? de sa générosité ? de son charisme ? de l'ambiance qu'elle appelle autour d'elle ? etc. etc. Les écrans nous séparent... bien plus qu'ils nous connectent. Notre époque n'exige-t-elle pas que nous nous ouvrions de plus en plus ? Alors pourquoi s'enfermer au simple titre d'un pseudo progrès humain, pseudo parce que simplement technologique !?  ]]> 1018 0 0 0

👉 [CDATA[Vers un monde moderne] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/vers-un-monde-moderne/ Publié le Sat, 08 Apr 2017 10:48:45 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1028 e siècle qui s'interrogea sur le sujet, le XXe siècle commença à découvrir l'intime de la matière, et en ce début de XXIe il est clair que nous sommes allés jusqu'à dématérialiser cette même matière, qui n'est plus que le fruit d'ondes électromagnétiques. Nous vivons dans un monde de plus en plus dématérialisé mais sans rien mettre à la place qu'une sorte d'impondérabilité sans arrière-plan, sans densité constructive autre que pseudo-mécanique, une densité quantique. Alors je pose la question : comment peut-il encore évoluer ? Je parle bien de l'humain bien sûr, et pas de sa technologie... Notons bien que j’évoque une question « comment » et non « pourquoi » (vu que la cause est dans sa nature propre de l'humain !) et non plus vers quoi (nous verrons plus loin...). Pour autant que l’on puisse répondre à cette question, il faut au moins poser quelques postulats :
  • l’humain est un être d’évolution qui passe son temps à s’évader des conditions naturelles,
  • l’humain (et le vivant en général) n’est pas que la somme des molécules qui en composent sa nature physique apparente,
  • l’humain est capable de se différencier du monde environnant (sentiment du "je", appui sur sa capacité à reconstruire le monde sous forme d’image indépendante de l’environnement perçu strictement : imagination, fantaisie, créativité, etc.), l'humain peut se mouvoir dans son monde intérieur.
Si ces postulats sont vérifiés intérieurement déjà, il va de soi qu’un bout du chemin vers le comment d’une modernité de l’humain peut se dessiner.

Sociabilisation

Dans un souci d’écologie humaine, c’est l’évolution de la société, donc du rapport à autrui, du lien à autrui que les véritables progrès sont nécessaires. Les maîtres-mots sont alors très nettement dessinés : ouverture, accueil, empathie, lien. Il s’agit de lâcher le soi (notre ego in situ) pour découvrir l’autre soi, l’autre culture, l’autre croyance, l’autre foi, l’autre regard, l’autre façon d’être ! Tout ce qui referme sur soi finit par ramener à la maladie dont la principale forme s’appelle l’égoïsme avec toutes ses variantes ou couleurs que sont le sectarisme, la xénophobie, le racisme, le patriotisme ou le nationalisme, la compétition, la pression.... La palette est large et les moyens d’en cultiver les nuances sont malheureusement contenus dans le postulat N°3 ! Il y aura donc toujours des déviations, du harcèlement, de la peur, de la menace, de l’autoritarisme, de la rigueur (envers autrui). Tout ce qui encourage ces valeurs, disons ces tonalités d’une évolution sociétale, sont donc à bannir.

Science

La science est entrée à la fin du Moyen-Âge en concurrence avec la religion. Un dogme devait prendre place d’un autre. La menace de la punition divine devait retenir l’humain dans ce qu’il pouvait avoir d’obscur en lui de façon autoritaire. Mais ce faisant les règles de vie édictées ne venaient pas de soi et il fallait ramener chaque être humain à lui-même. Se dégager d’une autorité pour trouver la sienne propre, la façon de construire sa propre morale, de pondérer son (ou ses) ambition(s) en fonction d’autrui, de ceux qui font partie de l’environnement de soi : voilà le fruit à faire mûrir. L’humain en réalisant son progrès technologique allant des tâches quotidiennes jusqu’à la santé en passant par un effacement progressif des frontières (mondialisation économique mais aussi culturelle et cognitive) s’est ouvert la voie vers lui-même, chacun vers son individualité déjà effective physiquement mais surtout vers sa personnalité. Ce faisant, tous les risques liés à la rencontre de sa propre personnalité peuvent prendre le pas dans le cadre d’un regard non pas simplement orienté, suggéré, assisté mais dirigé, focalisé comme cela est le cas avec la radicalisation  : le moi se reconnaît, il est mis en valeur et pour finir il s’admet comme inférieur à une autorité qui le mobilise et lui apporte la "connaissance" : c’est un retour en arrière, à une époque révolue et donc déviée, riche de tout le mal qui peut en naître face à une presque annihilation du moi individuel au profit d'un moi collectif et subversif ! Inversement le potentiel d’ouverture est décuplé au fur et à mesure de la reconnaissance que l’autre n’est pas une chose du monde mais porte aussi un "je", et ce "je" n'est ni masculin ni féminin, il est au-delà de ce que la corps représente en tant que nature sexuée. Dès lors que l'on considère une place pour le "je", alors tout doit changer, et entre autre la science qui oriente éminemment les civilisations et qui ne peut passer réduire le "je" à une sorte d'abstraction métaphysique coincé dans des pseudo jeux quantiques ! La science du passé (galiléenne) doit s’effacer....et doit accepter d’être remplacée par une science moderne non en terme de technologie (comme elle le devient avec la technoscience) mais en terme de regard périphérique ouvert comme pourrait l’être sans peine une écologie basée sur l’amour (on peut dans ce cadre parler d’écologie chrétienne mais malheureusement le confessionnalisme ambiant nous éloigne de l’impulsion amour ouverte au fil de l’histoire humaine par l’esprit christique en terme d’universalité). Une écologie basée sur l'amour est une écologie de synthèse (ce que doit être l'écologie). L'écologie analytique, celle qui sert la politique 9 fois 10, quand elle n'est pas que pure démagogie élective...,  est une écologie de séparation (ce qui est un contresens). Toutes les sciences du vivant s'inscrivent dans une écologie synthétique alors que n'importe quelle science du physique peut largement se contenter de l'analyse.

Action

Comment agir alors vers une évolution positive ? L’évolution technologique décrite dans les 3 billets précédents* en sollicitant le renfermement sur soi est en ce sens une évolution négative, une "simple" soumission de l’être à une autorité impersonnelle : la machine ! Si je tiens compte de l’autre pour lui-même et en tant que personne dans mes propres actes j’encourage son épanouissement en même temps que le mien. Dans le cas contraire, je le détache de ma réalité et l’isole dans la sienne. Cela va très loin et sans beaucoup d’efforts...
  • Je trie...,
  • je consomme ce qui est respectueux de la nature, territoire commun...
  • je me mets en retrait jusque dans ma critique de l’autre pour objectiver mes arguments...
  • je vis sans empiéter sur l’espace de liberté d’autrui et dans le respect de sa façon de vivre...
  • ...

Pour finir

Voilà qu'il n'y a eu dans le texte ci-dessus aucune orientation quant au devenir humain, nous nous devons quand même d'en dessiner une ligne "directrice", c'est-à-dire à suivre volontairement, par choix libre. Seul but possible pour une évolution vers un monde moderne de l'humain, un monde humaniste et humanisé, un monde d'humanité : l'objectivation morale du comportement (respect, attitude, tolérance, acceptation du vouloir d'autrui, ...) de chacun vis à vis de son environnement, social autant que naturel, et je dirais en plus, aussi par rapport à soi. Actuellement, ce qui monte en puissance politique, c'est une pseudo peur activée sans fondement sur des hypothèses de dégradation d'identité nationale entrainant donc la nécessité de rester centrés sur soi : l'autre est un ennemi potentiel qui doit se dépatouiller tout seul avec ses problèmes !!! C'EST IDIOT... et, surtout, pernicieux ! La montée des partis fascistes est une sorte de contre-courant pour refuser une évolution positive des sociétés humaines  en utilisant des arguments fallacieux ou (et) populistes. La faute à qui ?... Même pas à ceux-là qui ne réfléchissent là-dessus qu'en terme de doctrine, mais la faute à un état de fait qui s'impose sur la planète et réduit le vivant à de la mécanique physico-chimique où l'humain perd le moyen de se reconnaître. Il va sans dire que le facteur le plus déterminant est dans ce que l'être humain intègre au niveau de son propre développement avec un impact énorme en terme de scolarité ou de vie de famille. L'adulte se comporte en fonction de ce qui peut germer en lui, s'y développer, donc de ce qui a été semé.

[Si on sème l'esprit de compétition, l'esprit du moi-je, qu'on le choie, l'encourage, le stimule sans une puissante contrepartie il est plus difficile une fois adulte de s'éveiller à autrui. Disons que l'esprit de compétition peut exister.... s'il est équitable : toi tu es le premier en math, c'est bien mais lui qui n'a pas tes aptitudes intellectuelles est très fort en créativité, en aptitudes manuelles, en sociabilité, etc.. ça aussi tu dois le développer...]

[caption id="attachment_1033" align="aligncenter" width="800"]
L'amour et la joie dans l'enfance valent largement la course aux acquis intellectualisés L'amour et la joie dans l'enfance valent largement la course aux acquis intellectualisés. Photographie (C) prise aux Jardins d'eau (Périgord noir, France : cliquez sur l'image). On devine plus ou moins d'où vient l'enfant... on ignore où il va mais on sait ce qu'il fait et vit ![/caption] Il faut peu d'inné quand la volonté doit finir par être libre (conscience de ses propres actes au regard de l'environnement social et naturel) et morale (c'est-à-dire éthique vis à vis d'autrui). L'animal a besoin d'une vie riche d'inné dont il ne pourra s'échapper (le prédateur compréhensif de la proie qu'il croque finirait par mourir de faim), l'humain a besoin d'un vaste possible... avec toutes les conséquences néfastes comme positives que cela implique ! Le prix de la liberté n'est pas ce que l'on peut penser en terme de défense nationale ou de protectionnisme, le prix de la liberté c'est l'effort qu'on fait pour aller vers autrui en tant qu'être et non comme pot de peinture ou de confiture !

"Aux secours, Dieu" ou "Le progrès, c'est nous" ?...

On attaque beaucoup ce dieu confessionnel des uns ou des autres, un dieu finalement séparatiste dans l'image que donnent ceux qui se battent soi-disant en son nom, un dieu, le même, que prennent pour étendard pour mieux le fustiger ceux qui plaident pour l'agnosticisme ou l’athéisme ou encore la laïcité sans foi. Ce dieu confessionnel c'est celui à qui l'on reproche son isolement, son désintérêt de sa fille humanité et qui laisserait faire les abominations de notre monde actuel, jusqu'au tremblement de Terre et autres ravages insupportables et injustes. Qu'on se détourne d'un tel dieu, ma foi..., c'est bien compréhensible, mais ayons au moins le courage de reconnaître que ce type de dieu-là n'est qu'une image de notre impuissance à se mettre à l’œuvre... Celui qui pense que Dieu est un prête-(bonne)conscience qui devrait agir depuis un au-dehors comme tout autre individu que lui-même se trompe, voire trompe les autres et replonge au Moyen-Âge malgré toute la technologie ambiante... : où est le progrès ? ! Celui qui nie une réalité divine sur la base des constats de l'impuissance des humains à vivre ensemble, ou de ses perversions, et plaide généralement en tant qu'humain individuel fait seulement d'une sorte de matérialité "responsable" mais quasi impersonnelle**, celui-ci se leurre lui-même. Il se leurre parce qu'il cherche à prouver par la négative que Dieu n'est qu'une chimère. Il va jusqu'à se nier lui-même sans s'en rendre compte, et nie par-là même autrui sans le savoir et en croyant avoir bonne, louable et juste conscience... Si déjà on s'allume soi-même dans son rapport à tout autre en laissant se faire des échos mutuels d'un ego à l'autre, alors on n'a plus besoin ni d'un dieu externe ni de fustiger ce dernier comme un irresponsable pater-familias qu'il n'est pas. L'humanité est en chacun, on peut lui donner le nom qu'on veut, cela n'a finalement pas d'importance... ce qui importe est d'apprendre à accueillir autrui comme on souhaite être accueilli dans son intime, c'est-à-dire au-delà des couches de blindage dont on s'est forgé une armure. S'ouvrir au "Je" dans autrui comme dans soi, voilà le seul progrès humain qui façonnera un monde moderne. Le paradoxe est de faire cela en sachant que certains seront bien plus retors que soi et auront même du mal à accepter le fait : nous sommes tous des humains avec un même modèle de "je" qui a sans doute pour l'instant plus de 7 milliards de nuances...    
NOTES * article 1 : L'homme réduit... ou la V.A.O. article 2 : Réalité Réelle ou Virtuelle article 3 : (dé)connectez-vous ** Le matérialisme et l'athéisme font la paire (en général car je ne vois pas comment il peut en être autrement). L'un est la conséquence de l'autre, il suffit de prendre conscience de cela pour que la pirouette qui consiste à passer d'une négation (Dieu n'existe pas) à une affirmation (tout n'est que matière avec un haut potentiel quantique) exclut simplement le tiers facteur (je suis un "je" qui pense cela). La première question à se poser à l'intérieur de soi (sans dogme externe) est donc qu'est-ce que "je" signifie ? Ainsi le tiers facteur apparaît avec une objectivité inattendue et des réponses, et par la suite des conséquences, qui ont de quoi surprendre.]]> 1028 0 0 0 16676 0 0 16679 http://hiaoh.free.fr 16676 1

👉 [CDATA["Penser" la nature] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/penser-la-nature/ Publié le Fri, 26 May 2017 06:31:49 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1040 Article en relecture mais livré aux réflexions : vos commentaires sont les bienvenus.

Préambule

Posons d'emblée la réflexion qui va solliciter notre attention :
Est-il vraiment possible de penser la nature* ?
* Nature = milieu à la fois physique et vivant. Ceux qui parcourt ce blog ont déjà une part de la réponse à travers tout ce qui a déjà été dit : Non, on ne peut pas penser la nature ! C'est un peu court, dirons les plus spécialistes qui passent leur temps à l'étudier sous toutes ses coutures et avec des résultats et des conclusions qui tiennent la route. Et je les en félicite ici grandement. Leur travail est souvent remarquable, et il l'est d'autant plus qu'ils se contente de montrer des phénomènes, de les commenter dans leur aspects les plus divers. En général, je m'arrête à ce niveau et dès que je sens pointer des éléments qui ne concerne qu'une part étroite de la nature, alors je ne lis plus... Aussi je reformule ma question : jusqu'où est il possible de penser la nature ? Quand les pensées personnelles ou académiques viennent se mêler à l'observation, la description c'est un peu comme si on accolait deux mondes :
  1. le monde perçu dans sa part à laquelle nous sommes sensibles, nous ou nos instruments, c'est-à-dire la part sensible du monde qui se dévoile à nous
  2. et le monde de notre conscience par laquelle nous nous faisons et nous fondons nos représentation, nos interprétations, les extensions que nous greffons sur le monde perçu avec des logiques évidentes.
Entre 1 et 2 il y a un hiatus, un espace vide où la chose (externe) perçue devient notre propriété imagée (interne). Et là presque tout est possible du plus réaliste au plus fantaisiste. La chose consistante, le mur sur lequel on bute par exemple, devient inconsistante, il y bien plus de vide que de plein dans un mur ! Alors pourquoi ne passe-t-on pas à travers en louvoyant ?... En général, c'est dans le cas N°2 qu'on réfléchit, et cela est bien naturel car nous n'expérimentons pas forcément le cas N°1. Ma conscience est interne, et l'objet de ma connaissance doit être externe pour que j'ai une position de recul, de possibilité d'observation. Je peux penser ma conscience par exemple... mais ce faisant avec le cheminement scientifique moderne exigé je dois me couper de cette expérience de mon propre penser, de ma propre activité pensante. Alors je vais l'observer chez un autre à travers ce que des machines sont capables de me dire, des machines que j'ai construite sur la base de mes interprétations jusqu'alors du monde. Comment donc faire pour s'ouvrir à l'intuition, à la nouveauté, à ce qui se montre mais n'entre pas dans le cadre de la machine. Le cerveau ne pense pas ! Heureusement... Je pense et lui me sert de support, il n'est "peut-être" que ma paillasse de laboratoire, et ce que j'y dépose n'est que ce que j'ai choisi d'y poser. Rien en lui ne représenter le monde extérieur et ceci même encore moins qu'un hologramme : le cerveau n'a rien pour faire des images ! Et pourtant nous pensons en images et cela grâce à lui. Aussi, si je veux penser la nature, je dois m'y lier et l'expérimenter, la faire mienne en même temps que je m'en retire un tout petit peu, juste assez pour pouvoir l'observer vivre en moi tout en continuant à vivre avec elle. D'une part générer un regard globale et de l'autre un regard posé qui doivent cohabiter.

Je me démarque en croisant...

Titre sibyllin, j'en conviens... mais il suffit de faire le geste de protection par rapport à une agression pour comprendre : en général, on croise les mains (tournées vers l'extérieure : pronation)  à hauteur des poignets, ce qui induit un double croisement... J'ai personnellement été très fâché de ce qu'on raconte partout à qui veut l'entendre que l’œil droite est connecté au centre visuel du lobe gauche et l’œil gauche au centre visuel du lobe droit. Ce n'est pas vrai ou alors c'est vrai mais seulement de manière partielle : cela ne concerne que la partie central de l’œil, l'espace de focalisation, l'endroit où l'on perçoit l'apparence de la chose dans ces détails fins... Mais le reste, la part périphérique de la vision, l'ambiance générale de l'environnement de la chose observé, eh bien, celle-ci ne croise pas : l’œil droit s'adresse directement au lobe droit et le gauche au lobe gauche... [caption id="" align="alignnone" width="500"] Une image du site guide-vue.fr (ATTENTION : ce croquis estt donné pour les voie visuelles[/caption] La partie intéressante est au niveau du chiasma optique : [caption id="attachment_1041" align="alignleft" width="300"]
Détail sur l'image précédente. Détail de l'image précédente.[/caption] ON le sait, bien sûr, mais qui en parle de cette subtilité ? Et la situation du cortex visuel ? Par ailleurs, le nerf optique est décrit avec 1,2 million d'axones pour 110 millions de photorécepteurs au niveau de la rétine ; un seul neurone intègre en moyenne l’activité de près de 100 photorécepteurs, moins pour la vision centrale qui fixe la précision du détail et plus pour la vision périphérique qui dégage une impression globale.
Notons, comme pour la pensée plus haut, que le cerveau ne voit rien ! C'est moi qui voit et jusqu'à présent je suis dans ma globalité, pas non plus dans mon cerveau.... Je vous invite à faire le geste "Qui ? Moi ?" et vous comprendrez immédiatement la chose.
Le croisement n'est pas anodin du tout, il n'est jamais anodin d'ailleurs. Observons les os de l'avant-bras des primates dans le cadre de la pronation : [caption id="" align="aligncenter" width="3130"] Image empruntée à ittcs.files.wordpress.com et qui correspond à la réalité.[/caption] La pronation (croquis B) correspond à la prise d'un objet posé (on arrive donc par-dessus) tandis que la supination (croquis A) correspond davantage à la réception d'un objet. Dans la situation B je développe l'intention de prendre quelque chose et dans la situation mon intention et de recevoir. Nous ne sommes pas dans la même disposition intérieure par exemple selon qu'on donne par-dessus (JE (actif) te donne, tu (passif) reçois) ou par-dessous (je (passif) TE (actif) laisse prendre : tu ne reçois pas...). Les yeux font les deux états en même temps : la partie centre perçoit et prend tandis que la partie périphérique reçoit malgré elle car je ne fais que diriger la partie centre sur l'objet de mon observation. Ma pensée s'exerce généralement sur la partie centrale, ce à quoi je me connecte, sur quoi je me concentre, et la périphérie demeure dans une part inconsciente de moi.
Quand vous marchez de nuit en forêt... ou dans tout lieu où la pénombre et forte et que votre vision centrale devient inopérante malgré sa sensibilité dite supérieure, vous pouvez gigoter vos yeux (sans tourner la tête) l'impression paysagère demeure quasiment fixe. C'est amusant...
Alors comment penser la nature avec un cerveau qui ne pense pas, qui ne voit rien, enfin pas plus qu'il ne parle ou écoute, sent, ressent, perçoit. On ne peut penser que sur l'apparence que prend la nature dans le cadre de nos perceptions, pour tout le reste on se fait des idées qui mènent à des théories, des façon de "voir"... Ceci dit on peut s'ouvrir à la nature de la nature comme dans ce qui se passe avec nos yeux et nos bras, on peut s'ouvrir (supination) et recevoir à travers un regard élargi, périphérique un aspect caché de la nature qui ne dépend pas, ou peu de ce qu'on observe.

Accueillir la nature

C'est un regard méditatif qui nous amène à nous satisfaire de l'expérience et dans l'humilité de ne pas chercher une explication. Avec le regard central nous décortiquons ce que nous observons, avec le regard périphérique nous le vivons parce que nous pouvons nous lier ici à ce qui vit dehors : la pensée qui s'appuie sur le cerveau sera celle qui nous permettra de partager, de décrire, et l'intuition qui s'appuie sur l'accueil dans nos perceptions (supination, vision périphérique) engendre l'acte juste vis à vis de la relation que nous établissons avec le sujet observé (avec tout ce que cela implique en terme de respect). On peut penser la chute liée à la gravité, la nature même de l'électricité et d'autres choses qu'on peut éprouver directement et "physiquement" : Abandonnons-nous par exemple à la pesanteur en nous effondrant sur nos pieds avant de nous relever en déroulant la colonne vertébrale. Tout ce qui est à relever exige de la force. Observons comment la tête pèse jusqu'à ce qu'elle soit dans sa position de veille. Éprouvons cela et observons ce qui se produit en nous quand on s'aperçoit qu'une fois en place elle ne pèse plus... Pensons ensuite à la vache (ou n'importe quel autre animal à grosse tête portée par un cou. Tout à coup on ne peut plus penser même la gravitation de la même façon qu'avant. On ne la remet pas en question mais on s'aperçoit qu'elle doit être encadrée dans des limites strictes... et entre autre que ces limites qu'on peut lui donner excluent de fait le vivant. Autre exemple : notre cerveau (encore lui !) à une masse mais il ne pèse rien en tant que masse cérébrale par rapport à nous ; il flotte dans le liquide rachidien comme nous dans l'eau. La poussée d'Archimède le désolidarise de la gravitation et cette poussée n'est pas une antigravité, elle est liée au rapport des densités entre deux choses pesantes : le poids de l'objet peut disparaître ou être seulement amoindri ; lors de la flottaison il n'est plus ressenti dans ce qui ne sort pas du contexte. La baleine qui saute éprouve sa masse, enfin ! On pourrait continuer longtemps sur le sujet et l'on verrait toujours qu'une part du Réel échappe à l'exercice de penser. On ne peut penser la nature que sous une forme très limitée et adaptée à une mise en condition où elle est décorporée. L'humain est capable de se saisir comme de s'ouvrir, il peut connaître mais il doit savoir que c'est au risque de réduire. Quant à tout vouloir rapporter à des mathématiques... c'est une autre histoire !  ]]> 1040 0 0 0

👉 [CDATA[17 + 7 = 6 x 4 = (666 - 18)/27 ou la preuve par les math.] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/17-7-6-x-4-666-1827-ou-la-preuve-par-les-math/ Publié le Wed, 31 May 2017 11:49:28 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=921

"Tout est nombre."

Ainsi les nombres seraient le principe des choses, de l’harmonie universelle. Nous voilà bien avancés... Même Disney en parle à travers une expérience initiatique de son Donald de 1959, et le web (bâti sur les nombres souvenons-nous) aujourd'hui ne tarit plus sur le sujet de la magie des nombres et de la preuve par l'image. Mais ce dernier fait remonte bien au-delà du web... Cette magie des nombres possède en effet un très haut potentiel de séduction pour peu qu'on regarde les nombres comme quantité seulement c'est-à-dire sous une forme qui en est la manifestation basique : 1 est le premier entier, c'est l'unité, la pulsation, et 2 devient subitement stérile si on ne le prend qu'en tant que somme de deux unités entre elles et ainsi de suite avec 3, etc.
1 étant l'unité, il est le Tout, l'ensemble, ce qui rassemble en unité ce qui est en cohérence plus ou moins manifeste. 2 est la dualité qui installe la polarité, ce n'est pas seulement 1+1... c'est qui tranche l'unité et lui offre le moyen d'avoir des parties non pas identiques mais polaires. 3 apporte une autre couleur, l'équilibre au sein des paries du tout Ensuite on entre davantage dans des spécificités :
  • le 4 se rapporte volontiers à un ensemble de polarités deux à deux (les saisons par exemple qui sont au quotidien entre les tropiques et se résorbent en une seul très longue journée aux pôles),
  • le 5 installe une harmonie
  • le 6 est une frontière dont il devient difficile de parler en quelque mots....
On lit même parfois que 0 est le premier entier... ce qui devrait paraître aberrant au plus naïf des quidams : le 0 étant plutôt l'absence, on peut évidemment se dire que l'absence est entière. Sans doute un fruit de la génération spontanée le 1 apparait alors à la suite du 0 comme l'amorce existentielle d'une chaine sans fin de nombres sans personnalité. On nie éventuellement Dieu mais on peut professer que 0 est le premier entier. On peut jouer toute sa vie avec des nombres sans épuiser leurs ressources c'est ce qui relève de leur caractère d'infinité en tant qu'ensemble. Par exemple la formule suivante où a et b sont premiers donnerait toujours une valeur N entière pour peu que a et b soient premiers :

N =[a.nb + b.na + (a.b - a - b).n] . (a.b)- 1

La formule est pourtant abracadabrantesque avec les puissances et les 4 opérations. Par exemple pour les couples (a;b) donnés on trouve par exemple les valeurs suivantes :
calcul Si on reconnait aisément certaines suites de valeurs (ligne [1;1] et [2;2]) il est par contre difficile de trouver la forme générale des autres lignes (comme [3;3], [4;4], [3;7], [5;7], etc.) toutes complétées avec des résultats effectivement entiers. Et si par exemple la ligne [5;5] (non présente ici) semble être aussi une série entière (au moins pour les même valeurs ici calculées), on peut constater que la ligne [6;6] n'est pas une suite de valeurs entières. Mais laissons au mathématicien le soin et le souci d'étudier la formule pour lever la conjecture (de Roussel ?...) suivante qui pourrait remporter une médaille Fields ou un autre prix ou  :
dans la formule N =[a.nb + b.na + (a.b - a - b).n] . (a.b)- 1, les couples [a;b] où a et b sont premiers conduisent toujours à des résultats N entiers quelque soit la valeur n.
Personnellement je n'ai ni le moyen ni sans doute les moyens de vérifier. Même si j'ai travaillé sur la conjecture de Goldbach et ai commencé à découvrir des propriétés particulières intéressantes, la preuve ne m'intéresse pas au dernier point. Car qu'est-ce qu'une preuve ? C'est la certitude par un moyen détourné de vérifier la justesse d'une affirmation, il faut employer des moyens éprouvés, c'est-à-dire certains,  appuyés sur d'autres preuves qu'ils sont justes. Si on a la preuve que la poule génère l’œuf et réciproquement, c'est un fait indubitable mais pas certains pour toutes les poules (ou tous les œufs) puisque la question se pose encore de l'origine. Et voici où le bât blesse.. car si mathématiquement on peut faire ce qu'on veut avec les chiffres, on ne peut guère le faire avec les entités du monde vivant vu qu'on entre là dans un milieu (en tant qu'espace) où les valeurs du monde physique (en tant qu'espace aussi mais inerte cet fois) ne font pas forcément loi... Je regardais avec mon fils un documentaire sur les iguanes. Le narrateur pose à un moment donné la question suivante : Ces nouveaux-nés juste sortis de l’œuf (et sans aucune initiation parentale) savent-ils utiliser leur langue pour attraper un insecte ? La "preuve" par l'image faisait suite : OUI ! Cela partie de la nature de l'iguane, on dirait aujourd'hui que c'est inscrit dans les gènes... Car dans l'histoire du vivant, il n'y a pas de commencement pour se dire comment attraper se truc que je sais que je peux manger sans que personne ne me l'ait montré ? La chose est factuelle : une volonté est à l’œuvre qui n'est pas du monde physique et c'est pourquoi les gènes observés ne sont pas davantage des preuves de quoi que ce soit ni des éléments "moteurs", mais ceci est une autre histoire... Appuyer toutes nos réflexions sur la preuve par le nombre est une erreur, une porte immense qu'on se ferme sur l'espace vivant... ce n'est donc pas demain que nous ferons des progrès dans cette direction avec les bases usuelles de la connaissance du monde physique et de son approche (et m^me là je ne suis pas persuadé de la chose vu le travail expérimental que nous développons à l'association scIence !...). La triégalité du titre ne signifie absolument rien d'autre pour le monde réel que ce qu'elle évoque ! En fait si... elle nous montre aussi que les nombres ne sont pas tout... même si ce très vénérable Pythagore nous l'a dit !]]> 921 0 0 0

👉 [CDATA[Sciences VS Pseudos Sciences] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/sciences-vs-pseudos-sciences/ Publié le Fri, 08 Sep 2017 08:01:37 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1052 Temps de première lecture : env. 12-15 minutes (sans écoute de l'émission ni lecture de la page liée. A lire en préambule :
Émission sur France Culture à propos des pseudos sciences. émission "La méthode scientifique" du 07/09/2017 par Nicolas Martin

👉 Pseudo-sciences : les raisons du succès 👈

Avec Gérald Bronner, professeur de sociologie à l’université Paris Diderot, et membre du comité de parrainage scientifique de la revue “Sciences et Pseudo-Sciences” et Henri Broch, professeur de biophysique théorique à l’Université de Nice Sophia-Antipolis, fondateur du laboratoire de zététique de l’Université de Nice. Suite à l'écoute de cette émission, je me dois de réagir. Prenons en compte le paragraphe d'accroche de la présentation de l'émission. On nous dit in extenso :
C’est parce qu’Isaac Newton a formulé sa théorie de la gravitation qu’Einstein a pu la réfuter pour proposer sa théorie de la relativité. C’est grâce à ces théories, entre autres, couplées à celles de la thermodynamique, que nos civilisations ont pu envoyer des satellites pour observer l’espace, ainsi que la Terre. C’est également grâce aux progrès spectaculaires des mathématiques et de l’informatique que nous avons, grâce à ce réseau satellitaire, en permanence un accès inépuisable à l’information, et à la connaissance du monde. Et c’est grâce à cette longue histoire de progrès scientifique que fleurissent et se répandent, aujourd’hui sur internet, les théories les plus obscures, de la Terre plate au créationnisme. Va comprendre.
Oui, effectivement, va comprendre... Et ce que je comprends, c'est que notre monde est binaire, dual, polaire ! Enfin, c'est ainsi que la chose est présentée. Ce n'est pas forcément ainsi qu'il faut la voir... Reprenons tout d'abord les éléments phares de cette accroche comme des mots-clés que nous allons étiqueter : Newton, Einstein, thermodynamique, satellites, espace : sur cette base on considère le monde. Mathématiques, informatique, réseau, information, connaissance : avec ces moyens, on peut savoir. Progrès ↔ obscurantisme : jugement, opposition plus que dualité. Somme toute ce qu'on nous présente a déjà été formulé il y a 2000 ans... (Matthieu 12.30) :
Qui n’est pas avec moi est contre moi, et qui ne rassemble pas avec moi disperse.
On devrait s'étonner de ce parallèle entre des lignes qui ne se ressemblent pas. Deux courbes identiques ou deux droites, voire des segments des unes ou des autres, peuvent être parallèles mais pas une droite avec une courbe. Cette métaphore suggérée entre introduction à une émission de radio en 2017 et un fait divin rapporté il y a presque deux millénaire peut sembler obscure. La science n'a rien de divin, elle est un moyen, exclusivement humain, de chercher à comprendre le monde. La religion aussi, sur d'autres voies, mais là n'est pas le propos. Ce que je lis dans cette introduction est un malaise de voir aboutir avec tant de belles briques à une sorte de construction catastrophe. Mais c'est tout l'édifice qui est peut-être fragile parce que le maître d’œuvre croit en une exécution rationnelle sans s'être assez préoccupé des encadrements de fenêtres qu'il a laissé. Les données de la science ne sont pas verrouillées, closes, mais ouvertes car la certitude ne fait pas foi ici. Tout peut dès le départ être remis en question, et on entend certaines remises en question (Newton réfuté par Einstein) mais on n'accorde pas de crédits à d'autres remises en question (Newton par Goethe comme exemple tout à fait anodin sur ce blog...). Einstein avait un argument très "solide : les mathématiques que Goethe n'avait pas (et dont d'ailleurs il n'avait cure). La science n'a pas d'appartenance, elle ne peut relever d'aucune église particulière. La science est une démarche qui comporte des méthodes d'approches pour appréhender les choses du monde. La science actuelle, un peu auto officialisée tout de même, possède des méthodes qui ont fait leur preuve surtout quand la validation mathématique la soutient. Prenons un exemple pour montrer d'emblée les limites de la science... : J'ai 3 et 4, ce sont des phénomènes faisant partie d'une même classe. Je peux les considérer séparément, les garder comme tels, et je n'avance pas beaucoup. Mais je peux aussi étudier leur relation à travers différentes fenêtres et les mettre en commun dans des considérations logiques qui me porteront à dire : En fait tout est dans les points de suspension annonçant les possibilités non encore inventoriées ou découvertes ! Ils représentent tout ce à quoi on n'a pas encore penser qui peut mettre en commun 3 et 4. Parfois (et même généralement) la science ne pense pas à tout... elle laisse des ouvertures soit par désintérêts, soit par ignorance ou innocence. De là à dire : il y a la science et les pseudos sciences, il n'y a qu'un pas qui relève davantage de l'arrogance que de l'humilité. La science, le besoin de savoir et connaître les choses de notre monde, n'appartient à la Science, disons à une Science qui s'autoproclame. Il y a sans doute une foule de hiatus dans les conclusions énoncées avec la méthode scientifique validée et reconnue, et parmi ces hiatus, il y a deux possibilités : N'y a-t-il par exemple qu'une seule méthode scientifique comme le laisse penser le nom de l'émission (LA méthode scientifique) ? Fort heureusement non, mais ce ne doit pas être non plus l'anarchie ! Toutes les méthodes doivent être valides, ou validées, pour que les conclusions soient acceptables en l'état actuel des connaissances corolaires si j'ose dire. Et qui valide ? Un ensemble conséquent de pairs ? Quelque autorité grise en la matière ? Un regard sain et objectif sans a-priori, neutre de tout esprit de clocher ? Est-ce parce qu'on ne sait pas trouver des protocoles fiables "scientifiques" qu'on peut invalider une méthode thérapeutique que des gens appliquent avec des résultats, c'est-à-dire des faits observables, constatables, et donc étudiables... (sans jeu de mots "es-tu diable ?" !) ? (L'homéopathie est traitée de pseudoscience et avec virulence dans l'émission même par l'animateur qui ne joue donc pas son rôle !) Est-ce que la méthode scientifique, établie et validé, est apte à faire preuve de vérité et donc à ne pas accepter de remise en cause des conclusions qu'elle a établi ? Bien sûr que non. La connaissance n'appartient pas à la science, et donc tout ce qui n'est pas cette dernière dans son caractère universitacadémiste (terme combinant université et académie officielles, instruites, reconnues, autoritaires en leur domaine) a aussi le droit de faire sa science. Et après, on discute, on confronte, on conforte, on affirme, on infirme, on remet l'ouvrage sur la paillasse et proposant aux scientifiques d'expérimenter et d'argumenter, à des citoyens (non formés) d'expérimenter et d'argumenter, à des dits pseudos scientifiques, tous ceux qui ne font par partie des universités mais de l'universalité des points de vue d'expérimenter et d'argumenter, voire à des artistes d'expérimenter et d'argumenter. Le physicien ne peut pas dire "Dieu n'existe pas, il n'a pas de place dans l'atome" de même que le philosophe déiste ne peut pas nier l'existence de l'atome en tant qu'élément ultime d'une matière donnée. Pour nier une chose... eh bien il faut la posséder, sinon il faut l'accepter et la mettre dans l'environnement de travail et accepter que Dieu soit peut-être dans le vide atomique, seul espace non spatio-temporel qui donne sa raison d'être à la matière*. Oui, vous aurez sans doute relevé le contresens : pour nier une chose il faut la posséder... mais voilà qu'à terme je ne peux plus nier que je possède quelque chose ! On peut ainsi montrer qu'annoncer que 4 et 3 font 8 (pourquoi pas ?!) relève d'un sensationnalisme qu'il faudra étayer solidement soit par des sources avérées et revérifiables, soit par des faits valides mais en aucun cas par des cautions plus ou moins boiteuses ("le professeur Simpson, de l'université Matt Groening à Springfield (Oregon), a trouvé nos travaux pertinents..."). En science comme en art, la critique est facile, et l'étiquette aussi, validante ou invalidante, Nobel ou ig-Nobel) mais derrière il y a parfois des êtres de toute bonne fois qui s'impliquent avec une sincérité débordante dans leurs observations et tentatives  d'explication. Les classifier, c'est les juger, et les juger c'est peut-être les détruire ou priver l'humanité d'une porte qui s'ouvre. Le droit à l'erreur existe mais pas celui de fournir de fausses valeurs pour valider des expériences Que les physiciens s'expriment dans leur domaine, même s'il est parcellaire, et qu'ils s'y cantonnent, mais pitié, qu'ils ne jugent pas les travaux d'autrui sans y avoir mis les yeux, le nez, leur activité pensante en considérant objectivement des expériences (à faire, bien sûr). Ce sont les science fermées, cloisonnées qui laissent bien souvent la place aux pseudosciences, et encore faut-il s'entendre sur la définition de ce mot qui pour l'heure englobe tout ce qui ne fait pas partie d'une sorte d'église Science. Comment ? Vous dîtes ?... Un exemple ? Mais bien sûr, il revient régulièrement sur ce blog.

J'affirme que la lumière n'est pas composite mais que, dans un phénomène de déviation prismatique si on la confronte à de l'obscurité alors elle engendre des couleurs différentes selon la direction de déviation parce que l'obscurité cadrant le flux lumineux est aussi déviée :

La même expérience prouve que le vert de l'arc-en-ciel prismatique est la seule couleur qui n'en est pas une et qui est directement composée : il suffit d'ajuster la largeur de fente lumineuse et la distance de projection sur écran ! le vert est une extinction des couleurs les plus lumineuses qui se rencontrent (ce qui entre autres nous permet de comprendre pour les feuilles sont à prédominance verte...). Le dégradé jaune-rouge et le dégradé cyan-violet sont les lots-couleurs résultant de l’expérience de déviation prismatique au sein d'un milieu  avec indice de réfraction non continu. Il y a le prisme, ce qui est avant et ce qui est après, et il y a la fente de lumière divergente limitée par une obscurité. La même expérience pratiquée à l'inverse, canal obscur au sein d'une enveloppe de lumière, nous montre le magenta comme fruit de la réfraction... (le cas échéant d'une combinaison du bleu sombre avec le rouge sombre composant une lueur magenta très vive). [caption id="attachment_716" align="alignnone" width="800"]Arc-en-ciel en externe et en laboratoire Arc-en-ciel en externe et en laboratoire[/caption] Cette expérience a été faite par Goethe (oui, Le Goethe allemand, dans son Traité des couleurs) et ne s'appuie sur aucune théorie ni corpusculaire, ni ondulatoire, ni corpusculo-ondulatoire. C'est une expérience : il suffit d'avoir un prisme dans la main et de regarder à travers ou d'y projeter des diapositives si on veut ! Goethe n'est même pas considéré comme scientifique (bien qu'il se soit exprimé bien plus largement qu'en littérature et dans une foule de domaines), et pas davantage comme pseudoscientifique d'ailleurs. Par contre Rudolf Steiner qui a tenté de mettre en avant la démarche goethéenne comme méthode scientifique à l'époque où la science devenait très théorique et matérialiste est généralement qualifié de pseudoscientifique... malgré sa formation. Comprend qui peut... On prend certainement le risque d'être déclassé lorsqu'on commence à s'ouvrir en dehors d'une certaine orthodoxie sous-entendue mais imposante. Finissons avec la citation de Karl Popper (philosophe des sciences) : "Une théorie qui n'est réfutable par aucun événement qui se puisse concevoir est dépourvue de caractère scientifique." (Source non citée) Ce n'est qu'une citation sortie de son contexte mais qui placée là fait office d'autorité. Hormis le fait que l'éminent Popper se rapporte ici à la théorie plus qu'à l'événement, le phénomène, ce propos m'amène à me poser certaines questions : Si j'ose prendre un contre-pied, je place volontiers en face de ce Popper un autre philosophe, Michel Henri, qui dit (tiré de "La barbarie") : "La destruction de l'Université par le monde de la technique revêt une double forme : c'est d'abord l'abolition de la frontière qui, à titre d'indice de leur différenciation fonctionnelle, séparait jusqu'à présent Université et société ; c'est, en second lieu, cette barrière une fois abattue, l'irruption de la technique au sein même de l'Université et l'anéantissement de celle-ci en tant que culture. " J'aurai personnellement dit lieu de culture plus que culture. Mais bref, depuis le début du XXe siècle la science devient à la fois théorique et technique, et d'autant plus en cette entrée dans le XXIe. Il ne faut pas s'étonner alors que la place laissée libre soit envahie de toutes sortes d'idées sans foi ni loi et que la crédulité alimente de plus en plus l'argumentaire en lieu et place d'une naïveté interrogative. Le fondamentale est laissé pour compte et donc certains s'en emparent. Le sujet de l'homéopathie discutée dans le reportage (à partir 20 minutes) est intéressant à plus d'un point dans ce thème. L'homéopathie ou l'ostéopathie ne sont pas des sciences... dit-on ici comme si elles avaient dit qu'elles en étaient (la médecine en est une, mais la dilution homéométrique est une pratique médicale, et la mobilisation des fascias pour relâcher des tensions par exemple en est une autre, mais bon...). L'homéopathie n'a pas fait ses preuves est-il dit... et donc elle ne devrait pas être remboursée par la sécurité sociale (SS), mais celui qui y croit en tire un bénéfice  (qui ne coûte pas grand chose à la SS et évite les techniques médicales onéreuses validées scientifiquement...) : on est là dans la science ?!!! On parle de marché des idées... On parle aussi des autorisations de mise sur le marché dont se passe l'homéopathe (ah bon !!! exemple : HARPAGOPHYTUM Weleda, degré de dilution compris entre 2CH et 30CH ou entre 4DH et 60DH, AMM 66126900 délivrée le 21 mai 2013 par l'ANSM). La critique est rude...
"L'homéopathie ça marche, c'est un effet placebo optimisé, mais il n'y a pas de principe actif à l'intérieur, ça marche mais pas pour les raisons qui sont indiquées."
Quelle démarche scientifique pour infirmer un argument !!! Va comprendre... Nous sommes au début d'un monde qui ne croit plus en lui et on ne peut prédire quand cela sera devenu irréversible. La science doit rester science et ne pas faire autoritairement l'erreur de se placer dans le mouvement de la société tout en l'impulsant lentement vers la sortie par la négation des ressources du vivant et surtout de celle de l'humain. Heureusement certaines des pseudos sciences, au point de vue de la Science, travaillent loin des colifichets ou autres faux-semblants sensationnalistes.  Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain.... et gardons en mémoire le cas Bénveniste avec la mémoire de l'eau et la reprise de ses travaux par Montagnier; rappelons-nous Wegener et sa fantaisiste dérive des continents par laquelle on justifie tant de choses aujourd'hui. Octroyons aux intervenants de l'émission le bénéfice de l'innocence... et à l'animateur celui d'un défaut de neutralité ingénue... Bien à vous
NOTES : * Oui, je sais, je provoque un peu, qu'on m'excuse, ce n'est pas par méchanceté mais plutôt par aigreur vis à vis d'un énorme manque d'humilité de la science qui valide déjà avec peine ce qu'elle voit mais nie ce qu'elle ne voit pas.]]> 1052 0 0 0

👉 [CDATA[Ça pourrait être pire] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/ca-pourrait-etre-pire/ Publié le Sat, 16 Sep 2017 16:51:18 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1061 05/07/17 11/09/17 15/09/17 3 expressions, 3 mondes.
  • une actrice (Isabelle Adjani) qui parlent de médecine sur les bases de son expérience, de ses recherches et des crédits qu'elle octroie à certains plutôt qu'à d'autres pour se faire son opinion.
  • un médecin médiatique (Michel Cymes : radio, télé, livre et donc magazine) dont j'ignore s'il voit encore beaucoup de patients mais qui a une formation officielle et qui contrairement à ce qu'on pourrait penser n'est pas proctologue mais ORL à la base....
  • une ministre de la santé, ni actrice même si elle passe à la télévision, ni médecin puisqu'elle n'a pas de patient (elle en a eu en tant qu'hématologue entre 1992 et 2011 selon wikipédia), issue du monde de l'industrie pharmaceutique à mi chemin on la sent en 'écoutant à mi chemin entre l'avis posé et pondéré de l'actrice et les propos d'ailleurs aux tonalités plus ou moins (surtout plus) graveleuses du "docteur".
Sujet lien entre ces 3 médias : les vaccinations.
Madame la ministre, vous avez dit ce matin sur France Inter à propos de l'aluminium qu'"on en mangeait tous les jours, en très grande quantité" (je vous cite à la formulation près). [c'est à 7 minutes 30 environ de l'enregistrement de Interactiv' disponible sur France Inter] Merci de me dire avec quel aliment je mange de l'aluminium en très grande quantité tous les jours. Vous parlez en outre des enfants ayant contractés la rougeole qui sont morts car sans vaccination mais vous omettez de mentionner ceux qui en décède malgré la vaccination ainsi que de citer les cas de complications suite aux vaccinations. J'ajoute volontiers que c'est votre impatiente qui ne pouvait le en allant jusqu'aux personnes qui jusque-là comprenaient l'intérêt de la vaccination. Un profond souci de santé public ou l’appât du gain ?! Je vous laisse en pièces jointes quelques documents pour travailler vos dossiers, mais je n'ai pas confiance en vous. PS votre carnet de vaccination est-il à jour ?
La rougeole a tué plus de 134 000 enfants dans le monde en 2015 (Le Monde Planète)

Il meurt de la rougeole alors qu'il était vacciné (Tribune de Genève)


Monsieur Cymes,

Malgré votre ton grave et la clarté de vos propos je n'arrive pas à vous croire. Vous mentionnez Joyeux comme médecin radié de l'ordre des médecin (sans dire d'ailleurs pourquoi, nous verrons cela un peu plus bas) mais vous ne faites guère état des consultations que vous assurez.

Bon vous tenez le discours officiel sur le sujet en insistant sur la santé publique. Pensez-vous réellement ce que vous dites ?... Que risque une population vaccinée si quelqu'un attrape une maladie sans en avoir été défendu par une sorte de dopage vaccinatoire ? Par ailleurs, combien de mort du fait de maladie que la société actuelle est en train de décupler ? Oh je sais un mort est un mort de trop... mais bon sang, la mort n'est-elle pas incluse dans la vie ? Tout le monde pourrait effectivement mourir de sa belle mort, il faudrait pour cela que notre monde ne soit pas gangréné.

Vous savez sans doute, puisqu'après tout vous êtes médecin, que des complications arrivent fréquemment qui n'avaient pas été prévenues d'une manière ou d'une autre. Quelqu'un qui a eu la rougeole est "normalement" protégé. Son système immunitaire en a profité pour valider le passage de la maladie : épreuve réussie, réexamen inutile. Pourquoi ?

Il conviendrait d'envisager la "valeur" d'une maladie à un âge où à la capacité d'être formatrice, puisqu'elle l'est d'après ce que j'ai dit plus haut, elle l'est pour le futur : les gens qui l'ont eu en enfance ne l'auront pas en temps qu'adulte. Le vaccin empêchera (?) le virus de devenir actif, mais il ne valide pas l'épreuve... combien de complications arrivent sans même qu'on cherche à les connaître mais ayant une cause dans la vaccination protectrice ? Je vous pose la question existe-t-il des études corrélant la montée de certaines maladies modernes avec la vaccination de masse ? Si elles existent on en parle pas... et pourquoi donc ? Si elles n'existent pas alors il est urgent de les effectuer, cela pourrait expliquer bien des maladies auto-immunes, les affections orphelines, l'augmentation des intolérances alimentaires à vocation allergique. On pourrait avoir des surprises car devant ces différents cas, en augmentation si je ne m'abuse, on n'entend pas grand chose d'autre que on cherche un vaccin !!!

Je vous laisse à vos émissions de télé, radio et autre magazine, je n'ai pas confiance en vous même si vous tenez un discours souvent intéressant, entre deux sottises bien enrobées de populisme...


Madame Adjani,

C'est à la femme et à la mère que je m'adresse, pas à l'actrice. Comme toutes les mères vous êtes concernées par le devenir de vos enfants et votre intuition vous a amenée à prendre des décisions engageant la vie de vos enfants, et la vôtre ou celle de leur père et du reste de la famille. On imagine qu'il ne s'agit pas là d'une mince affaire.

Contre vents et marées qui voudraient vous imposer leur marche, leur choix, leurs directives vous avez décidée de placer au premier rang votre pouvoir d'être humain en disant "je choisis cela pour vous, mes enfants, et je ne le fais pas à la légère. J'ai pesé le pour et le contre en connaissance de ce que peut impliquer mon choix, et je pense qu'il n'est en rien pire que celui de le confier à une autorité extérieure qui n'est pas concernée plus que ça par votre devenir. Je vous aime."

Votre position courageuse vous honore et participe certainement au renforcement de vos enfants bien qu'aucune étude sur le sujet n'est validée un tel argument. Ce serait d'ailleurs à soumettre à l'académisme scientifique : évaluer le bienfait de l'amour des parents pour leurs enfants et des choix dans lesquels ils les placent malgré eux (les enfants). Ce mot d'ailleurs ne tient pas la route : l'aluminium métal n'étant pas employé.

NOTE : Si vous avez le temps n'hésitez pas à parcourir ce texte du docteur Jean Villette (plus de 100 pages hautement référencées plus ou moins complexes). [caption id="attachment_1068" align="alignnone" width="625"]C'est la question ! ALU : Salut ou poison ? Ce serait la question...[/caption]  ]]> 1061 0 0 0

👉 [CDATA[L'automne, un printemps dans l'autre sens ?...] 👈

Publié le 2017-09-28 13:08:37

Qui ne s'émerveille pas devant les petites pousses qui jaillissent avec le printemps, un peu avant ou encore après selon les espèces.

Phénoménologiquement, la lumière augmente de jours en jours, au bémol près de la couverture nuageuse... La chaleur fait de même, au bémol près de périodes de froid dont la couverture nuageuse peut éventuellement amoindrir l'effet. Et le Soleil monte dans le ciel chaque jour un peu plus (depuis le solstice d'hiver, alors que la Lune en redescend).

Un printemps pourri comme on dit n'a pas trop d'incidence sur la poussée, l'apparition du vert, voire des fleurs comme sur les forsitias, des cerisiers, etc..

A l'automne la lumière décroit, les jours de l'été s'oubliant rafraîchissent. Et le Soleil plonge vers l'horizon chaque jour un peu plus (jusqu'au solstice d'hiver), alors que la Lune depuis le solstice d'été reprend de l'altitude. Les sautes d'humeur climatique ou météorologique font les demi-saisons belles ou agréables ou alors maussades et un peu amère.

Un automne pourri favorisera la chute des feuilles de quelques jours d'avance sur ce qu'aurait donné un automne radieux.

Tout le monde a cela bien en tête. Et l'on peut dire qu'astronomiquement parlant l'automne est un printemps à l'envers. On perçoit aussi dans la nature que l'automne fait suite à une période chaude, et le printemps à une période froide... L'élan n'est donc pas le même on peut dire que l'élan printanier ou le déclin automnale sont polaires en quelque sorte... en tous les cas ils ont quelque chose de plus qu'une opposition (rappel, en mathématique -2 est l'opposé de +2, 1/2 est l'inverse de 2, et ??? est le polaire de 2.]]>


👉 [CDATA[Information] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/information/ Publié le Thu, 05 Oct 2017 16:45:13 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1079 https://aether.news/lire/2017/6/5/abondance-de-la-vie
Cela pourrait faire un sujet de débat... constructif me parait-il ! Vous pouvez laisser des commentaires ci-dessous que vous soyez dans l'accord ou dans le désaccord, j'y répondrai sans faute. Par ailleurs, travaillant actuellement sur le sujet de l'être je suis arrivé à cette nouvelle que je vous invite à lire même si le sujet est une fiction.  La place de l'être est bien située.

être d'Alix Roussellil

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👉 [CDATA[GOLIATH contre David] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/goliath-contre-david/ Publié le Wed, 18 Oct 2017 08:11:16 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1091 À qui appartient la science (avec un petit "s") ?

ou

Hahnemann n'était pas Galilée...

L'un était-il plus ou moins sincère que l'autre ? L'un a-t-il cherché à manipuler plus ou moins les académies d'alors que l'autre ?... Même s'ils ne sont pas opposables, qui avait raison plus que l'autre ? Et si l'on avait suivi l'un plutôt que l'autre ? Bonjour à vous, J'entends quelque chose qui me scandalise et va tout droit dans le fil d'un précédent article de ce blog (
Sciences VS Pseudos Sciences) : une quinzaine d'académies européennes et plus largement se sont réunies pour décréter que l'homéopathie non seulement était inefficace mais aussi que ce n'était pas une science mais une pseudo science !
  1. http://sante.lefigaro.fr/article/coup-de-semonce-contre-l-homeopathie/ par exemple :
Sur le plan scientifique, l’affaire est réglée depuis belle lurette: un produit homéopathique ne vaut pas plus qu’un médicament placebo (faux médicament). Ce qui n’est pas franchement étonnant puisque «les revendications scientifiques de l’homéopathie ne sont pas plausibles et sont incompatibles avec les concepts établis de la chimie et de la physique», précise dans une déclaration d’une douzaine de pages le Conseil scientifique des Académies des sciences européennes (Easac), regroupant 27 pays, dont la France.)
  1. https://www.lecourrierderussie.com/societe/2017/02/homeopathie-pseudo-science-academie-russe/ par autre exemple :
    « Les explications des effets supposés de l’homéopathie contreviennent aux lois chimiques, physiques et biologiques connues, et son efficacité n’est corroborée par aucune expérimentation convaincante », indique le mémorandum publié le lundi 6 février par la commission. Le document précise également que les principes de l’homéopathie ne sont que des dogmes « spéculatifs » remontant à l’« étape protoscientifique du développement de la physiologie et de la médecine ». « L’homéopathie est apparue à une époque où les représentations les plus importantes de la chimie et de la biologie sur les propriétés des molécules  (…) n’étaient pas encore généralement admises.
Soit. Avant que LA Science soit ce qu'elle est aujourd'hui, elle n'était pas encore ce qu'elle est aujourd'hui... pourrions-nous dire avec Monsieur de Lapalisse. Les académies sont libres de décider ce qu'elles veulent et d'accueillir en leurs murs ce qui convient à leur point de vue. Mais elles ne sont pas titulaire de la science. D'une Science, apparemment, oui, celle qu'elles choisissent d'appliquer et de développer avec la rigueur qui est la leur. Respect sur toute la ligne pour cela, car elles sont hyper efficaces (hum !) avec d'hyper moyens (pas hum !) convenons-en... Mais si des scientifiques de cette Science académiques peuvent décréter que tel objet d'étude est oui ou non scientifique parce qu'il respecte LEUR méthodologie, alors ils sont encore à l'époque des grands prêtres... EFFECTIVEMENT, et il ne faut pas s'en étonner, la science académique peut ne pas être convaincue par des faits expérimentaux qu'elle valide comme non probants. Elle a une méthode et les faits que cette méthode peut considérer n'entre pas sans ses lignes éditoriales. C'est comme ça. Mais c'est drôle..., tristement drôle ! Pourquoi ? mais parce que c'est arrogant et prétentieux : si je mets des lunettes aux verres bleus je ne  peux pas dire à ceux qui mettent des lunettes aux verres rouges qu'ils ont tort ! Je me dois de dire : passer moi vos lunettes pour que j'en crois mes yeux. (Et encore il restera du travail pour se dire qu'on doit se passer de lunettes !!!) À qui profite le... crime ? Qui a intérêt (car quoi d'autre qu'un conflit d'intérêt financier peut motiver une telle bêtise, un tel manque d'ouverture) à dire que ce n'est pas juste qu'on rembourse l'homéopathie au même titre que le reste qui est validé ?* Validé par qui d'ailleurs ? Sur quelles bases ? on en revient toujours là.... L'autorité qui fait ... autorité en la matière... en la matière... mais pas en autre chose que la matière. Personnellement, entendre que c'est juste l'effet placebo qui est actif me fait bien rire ! En effet, soit cet effet suffit, et cela soulagera bien des gens et la sécurité sociale, soit il y a un truc qui coince et qui gène LA Science. Parce que moi je suis entouré de gens bien portants qui se soignent essentiellement à l'homéopathie depuis leur naissance et je vois aussi des gens qui prennent des cocktails chimiques pour se guérir d'un rhum qui passe au bout de 4 jours (comme les miens sans rien prendre d'ailleurs...). Si LA science veut qu'on doute d'elle il suffit qu'elle maintiennent son cap sans tenter de comprendre autre chose que ce qu'elle veut comprendre. Mais CETTE Science n'est qu'UNE science qui ne peut s'arroger des droits de propriété. Je ne ne plaide pas ici pour valider l'homéopathie face à ses détracteurs, je leur dit simplement que l'homéopathie doit être étudiée bien plus avant et sur d'autres bases que les statistiques mais dans un esprit d'ouverture. Faire, pour l'homéopathie, la preuve de sa bonne foi (validée par au moins autant d'incrédules qu'il y a de croyants en le BigBang) revient en fait à utiliser les pratiques réductrices et matérielles qu'elle remet en cause. Il ne faut pas opposer la naïveté avec la certitude mais faire collaborer les deux. L'homéopathie doit encore grandir pour trouver des voies nouvelles et objectives qui lui permettront d'améliorer ses principes et de montrer qu'elle est une voie thérapeutique comme une autre, et que rien ne peut obliger, ou juger, quiconque ne suit pas la voie officialisée par... euh... les académies, je ne trouvais plus le mot. Cet article est un article de fond, sur la problématique du regard scientifique, il a été amorcé par cette levée de boucliers au moment où le débat s'engage en France de généraliser une vaccination large et obligatoire chez le petit enfant ! Il faut que des scientifiques objectivent leur vie personnelle face à leur vie professionnelle, c'est capital si, pour finir, la Science ne veut pas continuer à prendre des allures de dogmes irrecevables. Nous devrions nous interroger sur ces prises de position quasi vindicatives qu'adopte la science actuelle sous prétexte d'une certaine forme de responsabilité auto-proclamée (les mouvements citoyens s'expriment bien peu sur le sujet...). L'humain est bien plus complexe que peut l'être n'importe quel système physique puisque déjà il est vivant, et cette vie comme cet humain ne font pas, jusque-là, partie des concepts de cette Science, et encore moins l'être en l'humain que l'humain lui-même (ce qui est assez cocasse (décidément) puisque chacun à ici la possibilité de s'observer lui-même... bref !). Il n'est pas une machine il vit avec le doute et tout ce qui encourage le doute (et dans tous les sens...). Chère Science, tu perds ta philosophie à t'aveugler sur l'atome et ses particules constituantes ou ce que tu imagines comme tel, et dans ce cas, moi je ne croirai plus en toi si tu t'obstines. Chère Science, plus sérieusement, n'oublie pas que tu n'es pas LA Science mais une science individualisée, plébiscité, portée aux nues avec tous les risques que cela comporte. Ayons une pensée pour Jacques Benvéniste et pour de nombreux autres qui ont voulu en se détournant des voies obscures où l'académisme cherchait malgré lui et eux à les maintenir   s'ouvrir à d'autres points de vue. C'est cela, la science, c'est la recherche ouverte, fuyant le dogme pour accueillir l'inconnu et travailler avec lui afin, non de le cerner, mais de le connaître. NOTES * Combien pèse l'homéopathie dans le trou de la sécurité sociale française par rapport à tous les traitements aux molécules reconnues comme inefficaces, ou à la débauche de tarif concernant certains produits considérés comme vitaux (sans truconyle, point de salut... oui, je deviens sarcastique car je m'inquiète de la tournure que prennent les choses), ou certains autres qui changent d'un rien mais cause tout à coup des dégâts parce que les médecins n'ont pas été informés ! Je refuserai toute leçon venant d'une Science qui au final valide les voleurs et les arnaqueurs, j'ai suffisamment tenté de comprendre.  ]]> 1091 0 0 0

👉 [CDATA[DTrump trompe la ronde du monde] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/dtrump-trompe-la-ronde-du-monde/ Publié le Wed, 15 Nov 2017 08:17:37 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1108 Le cri d’alarme de quinze mille scientifiques sur l’état de la planète 👈

« Le Monde » a publié le manifeste signé par 15 364 scientifiques de 184 pays, à paraître lundi 20 nov. 2017 dans la revue « BioScience ».

Un cri d'alarme qui monte depuis non pas 25 ans mais depuis que René Dumont (voir une vidéo d'avril 1974 en bas de cet article) lançait l'écologie sur la table politique. Un cri d'alarme ne s'entend que si les bonnes oreilles sont disposées à l'entendre au-delà du cri. Un cri d'alarme ne produit d'effet que si les gens qui en ont le pouvoir entrent en action : 2 milliards de colibris c'est bien, mais à eux tous ils valent à peine le dixième d'un Trump ! L'ivraie peut fiche en l'air une moisson. Toute la conscience du monde ne vaut pas un acte réel de la part des puissants (même à la limite s'il ne comprennent pas ce qu'ils font, ou pourquoi on (les milliards de colibris) lui demande d'agir dans une direction). Mais écoutez ce reportage et vous serez sans doute abasourdis, et prendrez aussi conscience qu'il y a des colibris autour des colibris mais par forcément partout... : [caption id="" align="alignnone" width="640"]L'entrée de la mine de War, en Virginie-Occidentale © Radio France / Grégory Philipps L'entrée de la mine de War, en Virginie-Occidentale © Radio France / Grégory Philipps[/caption]]]> 1108 0 0 0

👉 [CDATA[Du rêve au silence méditatif face aux bruyantes théories ambiantes] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/du-reve-au-silence-meditatif-face-aux-bruyantes-theories-ambiantes/ Publié le Wed, 22 Nov 2017 08:49:50 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1110
Ceci n'est pas spécialement impressionnant, n'est-ce pas ?! Mais là où cela devient intéressant c'est ce qui se passait au niveau de B et A, de B vers A. Avant B une sorte de no man's land à la limite flou, une marmite en ébullition peut-être (image rajoutée après coup sans aucun rapport avec une espèce bien connue de soupe primitive, qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit). Entre B et A une condensation. Quelque chose s'arrête. S'endort (?). Au niveau de A et à partir de A, dans la partie étroite du tube, l'idée de matière, de densité, de monde réalisé. À partir de là, les formes sont acquises et le temps s'écoule comme nous le connaissons sans le connaître, emportant dans sa nature la condensation de " ??? " sous forme de matière comme nous croyons la connaître ? Avant B, le mouvement saisit toutes les formes qui se forment... à la manière de l'eau qui travaille sur elle-même dans son écoulement en fonction de relief, d'impulsion. Après A, tout est fini, figé, arrêté dans une certaine limite : le vivant garde le souvenir de ce qui est avant B par sa mobilité, sa génération, sa déchéance.
Tout cela ne me semble pas plus stupide ou moins probable que certaines théories qui ne s'affrontent, ne se confrontent même pas tant le discours est impossible entre leurs partisans. Les deux théories actuelles ne m'ont jamais parlé, ni l'évolutionnisme, ni le créationnisme, et ce rêve est venu me dire qu'aucun n'avait raison, et aucun n'avait tort, l'un ou l'autre ont des intuitions parcellaires qui ne sont peut-être simplement pas exprimées avec les mots justes, ce qui aisé pour l'un de railler l'autre ou pour l'autre de monter en épingle les aberrations de l'un. Mais dispose-t-on des mots nécessaires à l'expression juste de la chose des origines ? Le jour où l'on aura la solution, le monde ne risque-t-il pas d'être fini ?... Ne vaut-il pas mieux garder un mystère comme ceci pour les uns et comme cela pour les autres ? Ce qui semble le plus probable est que la vérité est en nous, poussières d'étoiles... mais tout dépend encore du contexte que nous donnons aux étoiles, ce qu'on en ressent, ou ce que nos yeux maintenant cybernétiques nous en disent ?!]]> 1110 0 0 0

👉 [CDATA[Vous avez dit "puits de carbone" ?!!!] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/puits-de-carbone/ Publié le Sat, 16 Dec 2017 06:06:07 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1117
morceau d'anthracite
Anthracite (93-97 % de carbone)
densité 1,5
capacité calorifique : 34 000 kJ//kg
Pour fixer du carbone il faut l'absorber. Tous les organismes vivants faisant la photosynthèse font cela, on dit qu'ils sont autotrophes, c'est-à-dire qui font leur matière organique eux-mêmes à partir de matières inorganiques (eau, sels minéraux et gaz carbonique). Soit ! Ceux qu'on appelle hétérotrophes mangent le déjà vivant pour faire leur matière organique et ils respirent, c'est-à-dire rejettent du gaz carbonique.
Le seul moyen de faire baisser le taux de carbone dans l'atmosphère est de le piéger et de le renvoyer là d'où nous le sortons ! Toute alternative environnementale, appartenant à la biosphère est caduque à très court terme.
La salade a fixé du carbone. Je la mange, je pète, je rote et j'expire je libère illico du carbone par ses voies-là et j'en fixe une partie pour mon corps, pour mon énergie de tout à l'heure, moment où je libèrerai du carbone en différé... Voyons cela.

Préambule 👈

L’idée du puits de carbone pour réduire l’excès présent dans notre atmosphère est une fausse bonne idée. Tout dépend de ce que l’on va faire de ce carbone.

Créer de la forêt..., des zones de prairie, encourager le phytoplancton, c’est-à-dire tout ce qui encouragera les consommateurs est une mauvaise idée, enfin, pas mauvaise mais inutile, justement parce que cela encourage les consommateurs qui vont digérer... c’est un cycle de nature ce qui croît finir par mourir et devient alors plat de résistance pour un monde avide de substance vivante qui la désorganise par la suite. C’est un fait.

La vie est une énergie renouvelable...

Un morceau de bois finit toujours en gaz carbonique et eau avec un peu de cendre : on n’y peut rien. Donc tout stockage organique au sein de la biosphère est un simple report du problème. Tout puits de carbone est une idée, seulement une idée. La vie est en cycle,

Une autre idée de puits de carbone qui traîne serait d'augmenter la biomasse des destructeurs... mais là encore on aura simplement un retardement. Par contre ce serait une excellente idée à mettre en œuvre pour notre agriculture (enfin, la conventionnelle qui "tue" tout ce qu'elle rencontre à feu lent...).

La seule vraie bonne idée, outre celle de ralentir la consommation de carbone fossile est de remettre ce carbone là où on le prend, c’est-à-dire loin des consommateurs, ou bien dans l’espace s’il peut être effectivement productif (en terme de crédit) d’exporter mettons un gaz carbonique liquide vers l’espace.

Quoi qu’on fasse ensuite pour résoudre le problème bien réel de l’excédent de carbone atmosphérique, car c’est de lui qu’il s’agit, il est important de regarder ce qu’on a fait avant :

  • extraction de carbone fossile (ancien) sous forme d’hydrocarbure HC depuis la lithosphère
  • combinaison chimique avec (essentiellement) l’oxygène de l’atmosphère pour générer du gaz carbonique et de l’eau.

Les faits présents 👈

Que se passe-t-il alors ?

  • L’eau vient saturer l’air atmosphérique et contribue à l’augmentation des précipitations et du niveau des océans (quelques millimètres par décennie).
  • Le gaz carbonique participe de l’effet de serre, sans pour autant atteindre des doses dangereuses en terme d’équilibre gazeux atmosphérique ; ce faisant il stimule la production végétale, d’autant mieux si les températures augmentent et que des pluies plus ou moins régulières voient aussi leur rythme s’accélérer.

Notre air possède un degré de saturation en humidité (env. 15%) c’est-à-dire qu’il devient au maximum composé de 15 % d’eau vapeur (comme d’habitude, ce critère ne change pas), et que les 85 % restant se partagent l’enveloppe normale de l’air sec (env. 80 % d’azote, env. 20 % d’oxygène, env.1 % d’autres gaz, dont gaz carbonique).

L’ajout progressif d’eau locale (usine, transport) influe localement sur les échanges de chaleur créant de petites bulles d’humidité que le vent disperse ou non.

Cette place de l’eau issue des combustions du carbone fossile et son influence dans la chaotisation du climat est-elle étudiée ?... On n’en parle pas ! Du moins pas dans les médias... et j’ai pour ma part communiquer cette question au GIEC il y a quelques années, question restée sans réponse à mon niveau et sans écho médiatique...

Le taux de concentration du gaz carbonique peut augmenter dans l’atmosphère sans que rien ne viennent le réduire : pas de précipitation de carbone... Et heureusement parce que cela augmenterait de façon drastique la pollution aux particules fines... Voilà donc simplement que nous transformons l’atmosphère en espace de stockage pour notre gaz carbonique excédentaire, un gaz carbonique que l’histoire de la planète avait pris grand soin d’éloigner de la biosphère tout en dépossédant les substances puits (matière organique) de leur oxygène : HCO → HC↓ + O↑

👉 Un puits au sens "propre". 👈

Le problème de ce mot et qu'on va au puits pour puiser ; or, justement, là, on veut un puits à perte, une oubliette, un cul de basse fosse où l'on entrepose le déchet désespérant, non recyclable... Si l'évacuation des produits nucléaires est extrêmement problématique pour les générations futures même par enfouissement, l'isolement du carbone excédentaire ne poserait quant à lui pas de problème.

Le seul remède est donc d’exiler le carbone fossile biosphérisé par inconscience vers sa patrie d’origine.

On peut aussi penser à la carbonatation organique du calcium (calcaire) avec sédimentation dans les océans... (en gros "comme"ce qui s’est passé au carbonifère pour les carbones végétaux depuis fossilisés et au trias avec les sédimentations animales de masse, époque vraisemblablement hors de « proportion » avec les conditions de notre biosphère actuelle permettant le développement humain... mais ceci est une autre histoire), mais bon au train où vont les choses, on produit plus de carbone que les océans sont capables d'en avaler, d'autant que le gaz carbonique participant à l'acidification des eaux il ralentit la production de calcium organique... (en détruisant un milieu qui était encore stable jusqu'à il y a peu).

Tout autre solution que le piégage et l'enfouissement style retour à la case d'origine est un pis aller, une bombe à retardement parce qu'on veut se donner une bonne conscience... Je ne comprends pas qu’on en parle encore !


Compléments :

https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/formation-du-petrole

et comme c''est chouette de lire des vieux bouquins :

http://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_1924_num_33_186_4412
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