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Texte en cours de relecture/correction/réadapatation/(actualisation...)

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Texte en cours de relecture/correction/réadapatation/(actualisation...)

Cette page concentre les articles de 2019 :
PAGE EN COURS DE RÉHABILITATION


👉 [CDATA[Autant abolir la musique !] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/autant-abolir-la-musique/ Publié le Sun, 03 Feb 2019 07:34:05 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1147
À une époque où l'on entend à longueur de journée que je doute que chacun qui conclut à ceci se pose les vraies questions qui me semblent être :

Que regarde-t-on pour affirmer (et non pas postuler) qu'être humain est être animal ?

On regarde son corps comme on regarde celui des animaux; eh oui on a un corps très proche de celui des mammifères, mais pas plus loin, surtout pas !!! Sinon on conclurait autrement et sur des bases bien trop complexes pour être prises en considérations. On en reste à "quelques critères ça passe, davantage, bonjour les dégâts, trop, on finit par se perdre"... Notons qu'on mentionne toujours les histoires de génomes, ce qu'on partage, ce qu'on a pas. Un corps vivant possède un génome. Pas le minéral. Il y a donc le monde minéral sans génome  et le monde vivant qui est génomique. On a un génome, donc on est des êtres vivants, c'est tout ce qu'on à le droit de conclure.

Que regarde-t-on pour dire qu'il est une machine ?

On regarde son corps... encore. On le regarde comme on regarde les systèmes mécaniques et les industries chimiques, ce qui en fait sa matière et comment elle est organisée. Et on montre que nos muscles, tendons et os sont comme nos machines... (bon, on oublie un peu qui les a faites ses machines et en partant de quoi...).

Quand regarde-t-on l'être entier ?

On me dira que le sujet reste ouvert, qu'on n'a pas trouvé la place de ce dernier, l'être, dans le cerveau mais que peut-être avec les ressources de la mécanique quantique on pourrait (conditionnel, soyons toujours attentifs à l'emploi du conditionnel)  s'acheminer vers une réponse. Eh quoi ? L'être n'est pas une pierre, pas un morceau, pas un quantum. Dites-moi que je ne rêve pas, que chacun le sent en lui, se sent même lui plus que son corps. Rassurez-moi, je ne suis pas le seul dans ce cas !... Je perçois mon corps ne signifie pas autre chose que :
"Quelque-chose de moi est capable de se mettre en retrait pour observer et percevoir la réalité corporelle."
Ce quelque chose englobe mon corps, avec ses entrailles, ses muscles, ses os, ses nerfs et tutti quanti. C'est déjà beaucoup... Et quand je suis en bonne santé, justement j'oublie ma corporéité. Mais ce n'est pas tout ! En plus de me percevoir, je peux agir, c'est-à-dire réaliser une transformation de mon environnement, et de plus, celui-ci peut avoir un effet sur moi non seulement si je le transforme mais aussi si je le considère seulement comme autre chose qu'un accessoire, il est indispensable à mon existence corporelle !

Quelle est donc cette image de l'humain que la science commune (ou orthodoxe, légitime, en place, mise en avant, etc.) veut nous donner ?

C'est juste son image à elle dans le cadre des limites qui sont les siennes ou qu'elle s'impose, c'est comment elle voit l'humain (et le reste du monde vivant) à l'aune de ses instruments de mesure du monde... physique. Pour ajouter aux conclusions et les créditer, cette image est développée aujourd'hui à force d'informatique (simulation, infographie, etc.); cela facilite grandement la vulgarisation, cela évite des mots, cela permet au gens de se faire non pas une idée (début de concept) mais une représentation, c'est-à-dire une image, une image d'image !

D'où vient un être humain ?

On nous dit : de la rencontre de deux gamètes ! Nous voilà bien avancés et encore l'un des deux [gamètes] est hyper pas performant (voir Pr Nathan H. Lents  Les spermatozoïdes tournent toujours à droite et autres bizarreries du corps humain, éd.Larousse ). C'est un peu comme si dans la nature humaine tout était fait pour que ça marche peu, tout en espérant que le mâle copule un peu partout pire qu'un lapin sans doute ! L'humain est en état de faiblesse sur Terre, mais il domine cette dernière et tous les règnes visibles !!! C'est inouï. Rappelons Blaise Pascal :
"l'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant"
(Pensées, fragment 348) À l'aune de la science actuelle, l'humain donc (je n'aime pas dire l'homme, terme éminemment sexiste) serait finalement une machine, un empilement de pièces ayant des fonctions diverses et variées, pièces faites d'atomes, molécules et ions. Moi, j'appelle cela un minéral, doté en outre et effectivement de mécanismes comme ceux d'une montre, d'un moteur, d'un gaffophone, ... qui ne sont jamais que des assemblages minéraux limités à leur corporéité (même dans le cas d'émission ou réception d'ondes). Et ça serait tout !!! Le ressenti des espèces sensibles serait basé sur des jeux d'hormones et autres substances. Des centres stimulés par ces ou des hormones et autres substances donneraient, fourniraient, créeraient une impression, celle de vivre (tiens ça veut dire quoi ça ?) une image, comme un rêve, que tout ou partie du corps suggère, sorte de virtualité synthétisée par des réalités chimiques. Ses facultés d'action, de créativité, tout comme son ressenti, l'humain les devrait donc à une sorte d’algorithme chimique. C'est qu'on cherche à nous faire croire : tout est chimie, même toi. Mais qui parmi vous n'a jamais été ému aux larmes, avec cette vibration intérieure qui secoue tout le corps soit en présence de beau (musique, paysage, geste d'amour, etc.), soit en présence de laid (injustice, massacre, etc.) ? Ça vient d'où cette émotion à l'audition de tel morceau de musique (même informatisé) ? Repensez à cela la prochaine fois que cela vous arrive, et vous entrerez en contact avec vous, très profondément, et bien au-delà de votre corporéité, bien plus largement que vos corps qui à partir de là ne vous servira plus que d'ancrage. Et si vous pensez, que la chimie est responsable de votre émotion alors autant abolir la musique. Elle devient de plus en plus simple source de profits pour ses diffuseurs alors qu'elle étaient lien, partage pour ses "inventeurs" à l'aube des temps, un moyen de cohésion, de se sentir humains ensemble ou de se trouver soi-même. Si nos émotions sont le fruit de la chimie (je ne contredis pas le fait qu'il se produit de la chimie quand on en a effectivement une, je dis simplement qu'elles n'en sont pas le fruit), si donc il en était ainsi, alors à quoi bon s'évertuer à cultiver arts et relations sociales ? Les robots n'ont pas besoin de leurs congénères.
J'avais deux titres dans le texte : Le premier m'a semblé plus percutant...   ]]> 1147 0 0 0

👉 [CDATA[Le bon et méchant et les truands] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/le-bon-et-mechant-et-les-truands/ Publié le Mon, 11 Feb 2019 07:09:30 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1191 La croissance : on ne voit que ça ! Quand va-t-on réaliser la stupidité de voir la nature comme puits de carbone possible à nos agapes dont la ressource est puisée au monde fossile ? Non ! C’est vrai, faire du foin ou de la forêt ne diminuera en rien le carbone de l’atmosphère en dehors de la période de croissance qui fixe EFFECTIVEMENT du carbone. Pourquoi ?!!! Mais parce que la vache mange le foin, et elle pète et respire. Parce que le feu ravage la forêt en trois coups de cuillère à pot et relargue en quelques heures le fruit de la croissance ; ou alors ses monstres trop lourds à force de fixer du carbone et de se gaver de nos "déchets" s’effondrent sur un coup de vent, à cause d’un sol instable, d’un tremblement de terre, d’un type qui décidera à faire du papier qui finira en emballage de fish’n chips ou pour essuyer tout et n’importe quoi ! Quoi qu’on fasse on relargue à un moment et derechef dans l’atmosphère le carbone végétalement fixé au préalable :
  • ou bien le géant fixateur est dévoré par les petites bêtes qui respirent, pètent sans doute et rotent peut-être,
  • ou bien cela finit à l’incinérateur qui relargue tout le stockage sous forme de vapeur d'eau et de gaz carbonique.

La santé de la planète sur ses propres forces capables de résoudre NOS problèmes est une utopie vouée à l’échec, surtout quand il s’agit de cacher un carbone que nous sommes allés chercher sous terre, et surtout SOUS la biosphère.

Bon, c’est vrai que la biosphère est embêtante ! À son niveau tout ce qui croît décroît peu de temps après... ce n’est pas une solution à long terme, les puits de carbone sont des pis aller à ce niveau-là. Piégeons le carbone, emballons-le mieux que nos déchets nucléaires et remettons-le SOUS la terre, dans les cavités laissées béantes par nos puisages de milliards de tonnes d’hydrocarbure (HnCm) par exemple... mais est-ce une solution viable et à plus long terme que le passage de l’humanité sur Terre ? Cela reste à prouver puisque, voyez, le permafrost sous l’effet climatique perd en ce moment son préfixe ; et ce qui semblait permanent à nos yeux d’éphémère, retourne gaiement dans l’atmosphère, et dans la joie pétillante de cette libération (enfin!) le jubilant gaz carbonique comme le délétère méthane peuvent se repaître d’espace, de légèreté, de lumière et de la salvatrice chaleur !

Le carbone atmosphérique bon

Sans le carbone dans l’atmosphère point de blé, maïs, riz, poulets, crevettes et autres meubles ikéa®, la Terre serait morte. Le carbone atmosphérique est donc bon, voire excellent pour la planète mais point trop n’en faux... sinon on nous dit que ça chauffe (une belle qualité du carbone) ! Le vivant c’est beaucoup beaucoup CxHyOz*, un petit peu moins de CxHyOzNt* (qui sera passé avant par l’étape CxHyOz + tN) ainsi que quelques autres molécules composées avec des métaux (pas nombreux du tout : potassium, calcium, magnésium, sodium et encore un peu de fer pour l’essentiel) et des non-métaux comme souffre et phosphore pour les plus présents. Si les sulfates et les phosphates qui véhiculent les métaux sont mis à profit par les végétaux, les carbonates du sol, tout carbone qu’ils contiennent ne participent guère à fabriquer de la matière végétale, l’essentiel vient bien de l’atmosphère. Quant au charbon de bois, il ne sert à rien pour les racines qui attendent du soluble. Le végétal a besoin du carbone de l’air, d’un carbone circulant, et le carbone circule dans son alliance avec l’oxygène, constituant le fameux gaz carbonique enfermé dans un cycle bien connu aujourd’hui.

Le carbone fossile méchant

Trop de carbone atmosphérique tue la vie respirante (létalité : 10 % de dioxyde de carbone dans l’air, ce qui est énorme par rapport aux 0,04 % actuels). J’entends déjà penser ceux qui se disent « oui mais les végétaux respirent et eux ils profitent du carbone ! ». C’est une extrapolation que cette idée de respiration végétale, n’en faisons pas tout un foin (et la belle image ramure/bronche pour être lue correctement doit être remise dans son contexte, peut-être un prochain billet de ce blog...). Il est sûr, pour satisfaire les climatoseptiques, que doubler la quantité de carbone atmosphérique ne fera en terme de gaz carbonique que 0,08 %, c’est-à-dire rien comparer à l’oxygène (env. 21%) ou pire à l’azote (env. 78%) [le reste correspondant à 0,93 % env. d’argon et des broutilles d’autres gaz dont le gaz carbonique ; l’ensemble est donné pour un air sec, choisi quelque part loin des sources de pollution]. Le carbone méchant est celui qui déstabilise l’effet de serre (eh oui, il participe à l’enveloppe calorique de la planète) mais il n’agit pas du tout comme le font nos serres en verre ou en feuille plastique (plastique qui finit par se désintégrer et ainsi polluer sols et rivières puis mers en asphyxiant de plus tous les (peuples) ignorants qui l’ingèrent... bref, encore un drame de la part des truands de l’éconosphère). Il y a un truc à savoir sur le carbone qu’on apprend (peut-être) comme un courant d’air à l’école et qu’on oublie même à l’université ailleurs que chez les métallurgistes... le carbone ne connaît pas de phase liquide entre solide et vapeur. Il est soit aggloméré (phase solide), soit dispersé (phase vapeur). A aucun moment il ne passe par l’état fluide. On dit qu’il se sublime si on le chauffe à l’abri de tout comburant. Pour être solide il choisit soit d’avoir la forme diamant... soit la forme graphite (en feuille comme l’ardoise), soit la forme anthracite (93-97 % de carbone en masse avec donc plus ou moins d’impuretés). Le charbon, il y en a beaucoup beaucoup, beaucoup sur la planète, ou plutôt DANS la planète (couche très périphérique mais SOUS la biosphère). Et puis il y a aussi cette autre forme où il reste allié avec l’hydrogène... « Reste allié »... pourquoi, mais parce que ! C’est comme ça... un couple improbable que la nature réussi assez facilement à former sous la forme méthane (CH4, gaz décrié et à effet de serre pourtant totalement biosphérique comme le gaz carbonique exhalé dans la respiration) mais qui pour les autres variétés (innombrables) à besoin de beaucoup de temps. Les hydrocarbures sont un mixte de déchets végétaux et animaux oubliés de la planète bio... (celle où l’on vit tous en juste équilibre et harmonie louable, enfin... normalement !). Les hydrocarbures sont le solde négatif fossile, contrepartie du solde positif vivant que représente le dioxyde de carbone atmosphérique. Les hydrocarbures sont du vivant oublié à moisir dans le cul de basse fosse de la planète, du vivant très peu capable de réinvestir la biosphère par lui-même car mis hors jeu, enfin hors cycle, sans doute pas pour rien...

Et les truands dans tout cela ?

C’est moi, vous, nous en consommateurs (in)conscients et irresponsables. C’est la sphère scientifique qui n’arrive pas à lire la nature ; elle lit seulement la matière comme si le sens du mot VIE résidait dans le dessin des trois lettres qui le représentent (on arrive tout de même un peu à le lire parfois comme un mot entier, mais sans dépasser le mot lui-même, sans atteindre au concept qu’il ne fait que représenter). Et les truands, c’est surtout la sphère politico-économique, une sphère totalement virtuelle basée sur des lois créées de toutes pièces pour ses propres besoins sans tenir compte du reste, sans se soucier d’harmonie, d’équilibre, de justice, de justesse, de vérité, d’équité, de santé. Elle met au premier chef sa propre entité inexistante, asservissant des bougres de serviteurs à qui elle fait miroiter une sorte de paradis quand bien même elle se dit athée et agnostique. Et ce sont ces bougres des CAC40, Dow Jones et autres princes consorts qui se sentent rois et responsables (tu parles !) de la planète... Et ce sont encore eux qui vont tirer profit du chaos climatique dans lequel leur sphère nous a plongés et nous plongera de plus en plus pour leurs profits de plus en plus nauséabonds. Pour eux, hors de la croissance point de salut ! Ont-ils jamais regardé pousser un pissenlit ?

Une solution ?

Certains plaident pour une augmentation de la masse de faune humique. C'est-à-dire fixer du carbone par inflation massique de matière vivante. Vouloir gagner quelques points de ce côté est louable, mais à terme, si l'on ne s'arrête pas d'injecter des liquidités fossiles, cela ne servira à rien si ce n'est à soulager l'atmosphère avant le retour de tout carbone précédemment placé en détention à perpétuité par la vie de la nature, qu'on peut appeler Dieu si l'on veut... La seule solution c'est que l'humain prenne raison, s'assagisse quant à sa consommation des ressources naturelles d'une part et sacrifie un mode de développement basé sur des ressources sous-naturelles. Mais le progrès, c'est le progrès et l'humain ne peut passer outre cette corde qui le tire de l'avant. Qu'il pense progrès social sera déjà un "must" mais qu'il apprenne aussi à se satisfaire de moins et la courbe de la pollution s'infléchira...
* C : carbone, H : hydrogène, O : oxygène, N : azote Ont-ils jamais regardé pousser les pissenlits ? aurait pu faire aussi le titre de ce billet... j’ai préféré mettre au premier plan le carbone et la loi du marché qu’il domine parce qu’on le veut bien !]]>
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👉 [CDATA[Deux naïfs en gravitation ou "La flamme sacrée"] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/deux-naifs-en-gravitation-ou-la-flamme-sacree/ Publié le Sun, 03 Mar 2019 09:43:45 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1198

Objectiver par soi-même

Si je regarde une pierre tomber alors, avec quelques efforts de structuration des pensées qui en moi s'en suivent, je dois pouvoir arriver sans trop de peine à une idée de la gravitation. Il me faut sans doute faire davantage d'effort(s) pour me mettre en état de totale objectivité, c'est-à-dire oublier ce qu'on a pu m'en dire, ce que j'ai pu retenir de ce qu'on à voulu m'apprendre, de ce qu'on a parfois purement chercher à m'inculquer et que j’ai intégré. Il me faut sans doute un effort supplémentaire pour simplement me dire que cela peut valoir un peu de temps que de s’intéresser à un tel phénomène. D’autres efforts peuvent être nécessaires pour éviter d’aller chercher des réponses dans les livres ou sur internet. Deux naïfs en gravitation dans des dispositions peu mathématiques pourraient discuter ensemble pour confronter leurs cheminements et plus précisément leur théorie, leurs façons de voir à ce sujet, sur ce sujet ! Est-on certain alors qu’ils arriveraient aux conclusions qui sont celles de notre civilisation après que d’autres naïfs prédisposés aux mathématiques... ?

Apprendre ou comprendre

Quand j’apprends, je répète, je redis, je refais. Que des re-... J’apprends alors des résultats, des "trucs" que des gens ont mâchés avant moi, voire des gens qui m’ont prémâché la travail, l’ont dépouillé de ses complexités. C’est un travail que je n’ai pas à faire, un cheminement de moins pour moi, cela permet d’aller vite. 1515 Marignan, par exemple, autant l’apprendre car il n’y a rien à comprendre... sauf si on se dit « qu’est-ce que cela m’apporte de "savoir" ce 1515, Marignan sans le décoder ? ». Quand cette question surgit, il va me falloir aller au-delà de l’espace-temps... dans ce qui lie cette année à ce lieu (ou l’inverse). « La bataille de Marignan eut lieu les 13 et 14 septembre 1515 et opposa le roi de France François et ses alliés vénitiens aux mercenaires suisses qui défendaient le duché de Milan. » [source] Pas de mystère ou d’entourloupe : je ne savais même pas ça, juste que cela impliquait François premier (le roi de France, tout de même, pas le pape). Pour comprendre, quand je veux comprendre, il faut que je me dise et redise, voire que je formule à ma façon et reformule, que je fasse et refasse de manière à faire mien ce sur quoi j’ai choisi de porter mon analyse. Il faut que je fasse mien, que je con-prenne, que je prenne avec moi...L'autre ne peut jamais comprendre pour moi !

Pourquoi je vous raconte tout ça ?...

L’idée m’est venue en écoutant une analyse de Natacha Polony sur le groupe du Bilderberg, puis en lisant un appel au refus de la géo-ingénierie et pour finir après une vidéo intitulée Keepers of the flame. Curieux mélange sans doute ! Il y a un peu de tout cela dans notre monde... Le direct, le concret, le sous-jacent, le ressenti, le pressenti, l’imaginatif, l’intuitif, et tout cela nous inspire parfois. Tout cela donne un support à notre vie, à notre recherche si on en a une. Et si on n’en a pas on court le risque d’être encore plus manipulé, de devenir un pion quand ce n’est pas un jouet dans les mains de joueurs plus ou moins éthiques, plus ou moins sincères, plus ou moins honnêtes. Et toujours cette solitude quand il s’agit de SE faire une opinion, de savoir à qui faire confiance pour nous aider à réfléchir, cette solitude qui ne peut s’appuyer pourtant que sur notre vision personnelle du monde pour la confronter à un Réel à multiples facettes que nous partageons tous. Il sera par exemple toujours difficile de faire la pleine part des choses comme entre les intentions globales, louables et justifiées du mouvement des Gilets Jaunes et la réactivité instinctive, voire bestiale ou maladive que certains laissent monter en eux pour insulter, casser, ou simplement affirmer leur sentiment d’impuissance, le sentiment aussi d’être manipulé... Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, une réflexion pour réfléchir... en partant du Bilderberg pour arriver aux Gilets Jaunes, deux facettes de construction de la société... Et n’oublions pas la petite flamme qui couve en chacun (On lira la très belle légende du Christ écrite par Selma Lagerlöf qui parle de Raniero di Ranieri et de sa flamme sacrée.)]]> 1198 0 0 0

👉 [CDATA[Homéopathie ! Toujours en débat... : la question de la preuve scientifique] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/homeopathie-toujours-en-debat-la-question-de-la-preuve-scientifique/ Publié le Sun, 24 Mar 2019 06:51:48 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1214 Un peu plus de 4 minutes de lecture rapide, environ 7 mn en lecture élocutive (hors vidéo évidemment). Voici un sujet doublement intéressant. D'abord qu'il apporte une preuve de l'aspect scientifique de l'homéopathie, mais aussi parce qu'il apporte une preuve de l'aspect scientifique de l'homéopathie.

Non, non, je ne me suis pas trompé ! Quand on double le 3 on a 3 + 3, c'est-à-dire 2 fois 3, et non pas 4 et 2 (qui pourtant font 6). Donc... il y a bien deux aspect identique dans cette vidéo : Je vais faire court pour une fois sur 2 thèmes susceptibles d'alimenter toute une bibliothèque.

1) Aspect homéopathie :

Bin tant mieux si les arguments présentés peuvent permettre à certains de s'ouvrir ne serait-ce qu'un tout petit peu. Mais pourtant il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Le point d'achoppement, ce sont les très hautes dilutions où tout trace de la substance en solution disparait, ou du moins à de moins en moins de chance d'être présente. Ainsi à partir de 12CH, il se peut très probablement qu'aucune trace de substance subsiste.

1CH représente 1 cl de teinture mère diluée dans 100 cl (soit 1 litre). Quand on passe à 2 CH on reprend 1cl de 1CH, et rebelote, on dilue de nouveau avec 1 litre d'eau et ainsi de suite jusqu'à 12 CH ou c'est comme si on avait 1/1 000 000 000 000 000 000 000 000 de la substance de départ présente dans notre dernier litre. Et il y a des granules à 30 CH... (1/1060 soit 1 sur (1 suivi de 60 zéro)).

Voilà qu'on est en présence d'eau distillée ayant mouillé nos granules de sucre ( 75% saccharose + 25% lactose, ou alors 100% pur sucre de betterave ou encore 100% pur Xylitol). Mais reconnaissons que beaucoup de médications proposent 5, 7, 9 CH, quand ce n'est pas 3 ou 5 DH comme pour les préparations Wéléda. Il y a donc toujours de la substance active statistiquement parlant. Quid du placebo ?

2) Aspect scientifique : la question de la preuve...

Ici, dans la vidéo, on plaide "pour" en validant des arguments quantiques relativement hypothétiques. Personnellement, j'avoue que je ne comprends pas qu'en creusant la matière au-delà des substances, en entrant donc dans l'inframonde on puisse trouver quoi que ce soit qui nous parle du vivant... (mais c'est intéressant à considérer pour la matière). Soit, il en est ainsi. C'est un peu comme si pour peser sa valise, au lieu d'utiliser un peson... on prenait une caméra hyperperformante type spectromètre de masse (bin quoi ? c'est un genre de caméra, non, ça donne une image... et une sorte de balance puisse que ça pèse...). Trêve de sarcasme plus ou moins plaisant, ou de plaisanterie plus ou moins sarcastique, ou simplement d'ironie déplacée pointant du stylet une profonde vérité. Comment "prouver" que l'action homéopathique est possible ? En regardant des substances allopathique ?...  Certainement pas, puisque l'idée de modalité d'action n'est pas la même. Pourtant si on donne aspirine 1 CH, ça marche apparemment puisque cela représente 1g d'acide salicylique dans 100g d'eau (pas la mer à boire : on est nombreux à faire cela de temps en temps), 2 CH ça peut éventuellement aller si on est hypersensible. À partir de 3 CH autant aller respirer sous les saules au printemps... et là je suis presque d'accord avec les critiques qu'on fait à l'homéopathie, sauf qu'il y a de fortes chances que la marche en extérieur (dans l'air printanier) soit suffisante pour passer un mal de crâne.... Alors une preuve ? Personnellement j'avoue ne pas avoir à chercher bien loin : mon épouse n'a jamais pris d'allopathie et cela depuis 47 ans mais c'est vrai qu'elle est hypersensible et même en homéopathie elle arrive à se satisfaire de 1/2 doses, la dose entière lui provoquant l'effet indésirable lié à la substance... Pour elle comme pour moi, la preuve est là... (Pour ma part, en général je patiente... et ça passe mais j'avoue qu'en cas de mal de gorge que j'ai toujours trouvé si désagréable je me dope avec cinnabaris D20 (90%) / Pyrite de fer D2 (10%) de chez Wéléda. On est certes loin des CH... Saint Wiki nous dit, comme pour entériner la chose :

Un seul atome dilué dans la masse de mille soleils représente donc 30 CH et un seul atome dilué dans l'univers représente 40 CH.

Mais, pour en revenir à mon épouse, on me dira : "Oui mais ! Peut-être que si elle prenait de l'allopathie, cela irait bien mieux..." ou encore "Oui mais ! Peut-être qu'elle n'est pas si faible que cela face aux attaques..." ou encore "Oui mais ! L'effet placebo a sans doute des ressources insoupçonnées chez certaines personnes...". Effet placebo ? Tant mieux si ça marche ! Rien d'autre à ajouter... même à 30 CH voire 60 CH si cela chante ! Cas atypiques ? mais nous sommes tous atypiques face à la maladie avec notre santé. Les symptômes se révèlent sur des socles différents, et cela avec plus ou moins d'impact en fonction de ce socle. Soi, avec nos forces et nos faiblesses, face à des attaques contre notre santé ? Voilà l'important, le mot "santé". La santé est une question d'équilibre harmonieux entre soi (corps et âme comme on dit) et notre environnement (voilà un second mot important). Quand j'ai mal au coude je le sais... (et l'environnement se charge volontiers de me le rappeler) mais quand je n'y ai pas mal je n'y porte aucune attention, à moins que je pense à lui comme en ce moment — tiens vous venez de penser la même chose que moi, non ? —. Le fait est là, en cas de déséquilibre nous devenons conscients de la nécessité de rééquilibrer, de nous mettre en accord avec une situation harmonieuse. On le sent. On a un sens pour ça, un sens, c'est un moyen de perception, un sens de la vie, comme on a un sens de la vue pour la couleur, et un autre pour la forme est donc la netteté de ce que nous voyons. Quand j'ai mal au coude, ce n'est pas une hormone qui trafique la machine qui est à la base de ma douleur. Le sens de la vie est un outil à disposition de l'être qui se doit de maintenir en vie son corps et possède un accès de perception à lui-même par cet outils. "JE" est là, et "JE" perçoit un déséquilibre. "JE" va alors chez son médecin pour mettre un nom sur le déséquilibre et "JE" repart avec son ordonnance pour compenser la masse du billet donné en échange. Tout comme il y a allopathe et allopathe, il y a homéopathe et homéopathe ! L'un possède une panoplie de molécules (pour lesquelles on apprend régulièrement que beaucoup sont inefficaces...), et l'autre, l'homéopathe, possède une pharmacopée dans laquelle il doit chercher le meilleur biotope pour vous (par pour un autre). Et certains patients auront la preuve que ça marche et d'autres la preuve que cela n'a pas été efficace. Chez l'allopathe, on ne se pose pas la question de la preuve mais des fois ça marche et d'autres fois ça ne marche pas ! Et personne n'en fait tout un plat... (enfin si, ça commence...). Comment prouver que ça marche et élever l'homéopathie au niveau d'une science sans avoir besoin des béquilles de la physique nucléique ?
  1. En rationalisant des études objectives faites par des personnes neutres ayant à leur disposition une vision non réductrice du monde à sa seule matérialité (sinon, les études sont tronquées) .
  2. Surtout en utilisant des outils à la mesure de ce qu'on étudie : le vivant et pas des réactions chimiques... (on arrivera alors très vraisemblablement à voir l'eau comme le plus formidable médiateur qui soit).
  3. En se soignant par homéopathie chez un homéopathe digne de ce titre (c'est-à-dire formé en plus des études de médecines, ouverts à une autre dimension du vivant.
  4. En discutant avec des gens qui se soignent et qui sont capables de vous dire "tiens, essaie ça, ça devrait améliorer".
  5. En cherchant la différence entre guérir et soigner (cela n'apportera pas de preuve mais cela permet de s'ouvrir à d'autres dimensions que l'allopathie qui en général ne se contente que de soigner..., c'est-à-dire mettre un pansement et les corps doit tout de même faire le boulot, sans forcément recevoir de l'aide de la part des substances apportées).
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👉 [CDATA[Dieu n'existe pas ! La belle affaire...] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/dieu-nexiste-pas/ Publié le Sat, 06 Apr 2019 06:50:57 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1222 Bainbridge : « Maintenant nous sommes tous des fils de pute. ». Oppenheimer : « Maintenant je suis la Mort, le destructeur des mondes. ». source :
Wiki Essai Trinity (voir aussi un de mes premiers billet de blog)

Dieu n'existe pas 👈

et autres âneries du genre 👈

(que vous saurez découvrir par vous-même après le lecture de ce billet...)

Les faits

" Dieu n'existe pas ! " Ce genre d'affirmation m'irrite toujours. Pourquoi ? Eh bien la raison en est très simple et éminemment scientifique. A cette affirmation, véritable protubérance de l'incroyance et, pire, tumeur maligne insidieuse, il convient juste de proposer la question :

comment définis-tu, toi, critique, CE que tu dis ne pas exister ? *

Un autre exemple... pour défendre le premier Einstein, avec sa relativité générale, nous a montré que la masse (propriété de la matière) courbe l'espace-temps. Soit, si Einstein ** l'a dit... alors tout est dit. Donc il convient de finaliser le raisonnement en se disant que l'univers est d'une platitude effarante... (pour en savoir plus). Les gaulois avait donc raison car si l'univers est plat, la Terre doit l'être aussi sinon cela ferait une bosse. Je plaisante, j'ironise, je sarcastise, mais c'est grave :

On critique celui qui croit naïvement et on se targue de lui expliquer la vérité (scientifique) sur la bases d'éléments de réflexion prouvés (?) et parfaitement définis (?) sans lui proposer de constater ou expérimenter.

La critique des faits

Alors dans ce débat on sort inévitablement la sentence précieuse :

Nos sens nous trompent

comme l'a dit Copernic l'aïeul l’ancêtre de la science moderne (Galilée). Et on gobe, parce qu'enfin on nous parle vrai ! On vous affirme (encore) que vos sens vous trompent, vous ne pouvez pas avoir confiance en eux !!! En fait ce qu'on ne comprend pas, c'est que nos théories sont extrasensorielles, elles font appel à des constructions de pensées hors les sens ou ne faisant appel au sens dans l'idée (expérience de pensée chez Einstein (Albert : " un ascenseur qui serait indéfiniment accéléré vers le haut") mais de prime abord chez Galileo (Galileo : "le bateau en mouvement" ou la naissance de la relativité) et chez bien d'autres d'ailleurs). En général, ça se tient : c'est logique. Et ça l'est bien, logique, puisque c'est un enchainement de représentations hypothétiques sur des faits expérimentables : ascenseur -> accélération perçue par tout un chacun  auxquels on ajoute une idée (indéfiniment accéléré) : et là plouf, on sort du Réel et même de la réalité de tout un chacun : idée irréaliste car il faut conserver l'accélération (constante ou variable) indéfiniment pour que la similitude entre gravitation et accélération tiennent le coup dans le raisonnement. Et ainsi le contenu des théorie devient vraiment vrai puisqu'on nous l'apprend à l'école, au cours de notre "formation"... Heureusement il y a toujours ceux qui rêvent et passent à côté de ces sacro-saintes vérités... de ces vérités ... enfin... de leur vérité ! Leur vérité à qui ? Mais aux savants, à ceux qui ont le savoir, à ceux qui ont la loupe pour découvrir in fine l'arrière-plan du monde. Et comme Dieu ne se révèle pas sous la loupe, pas plus que dans le sans fin (in)fini d'un espace temps plat courbe (la subtilité réside dans le concept de continuum espace-temps), on a la preuve de sa non existence. Ainsi je dois croire en la théorie mais pas en Dieu (que mes sens ne voient même pas... c'est un vieux barbu un peu magicien, non ? Alors il est où ? Sous son grand chap(it)eau univers ?). Seulement voilà, l'expérience personnelle nous ouvre à une réalité qui ne fait pas partie des livres savants, des livres de science(s), voire des expériences qui dépassent notre entendement et vont jusqu'à heurter notre conscience comme un visiteur qui frappe à votre porte pour vous rendre visite et vous dire : Je suis là ! À ce moment-là, tout peut basculer ! On risque de verser dans Dieu existe puisque c'est écrit depuis longtemps et puis même Einstein en parle puisqu'il suggère qu'Il ne joue pas aux dés... Ou alors un discours capable de faire écho à quelque chose d'intime qui résonne en nous, à quelque haine, à quelque amour déçu, à quelque blessure. Et alors on est prêt à tout croire ! On décrit un univers vide d'esprit mais plein de matière noire et d'énergie noire...

Solution ?

Et si l'on changeait de loupe ?! Si la loupe n'était pas physique ne sachant révéler que le physique ? Si la loupe était la conscience et non l'entendement s'appuyant sur la loupe ou la pseudo expérience de pensée... La table est définie par Larousse (exemple) : Meuble composé d'un plateau horizontal reposant sur un ou plusieurs pieds ou supports. (Autres définitions grâce au lien) Bien, bien... cette définition définit la table. Mais pourquoi des pieds ou supports ? Et la fonction qui n'est même pas donnée par cette définition. On vous parle ici de manière extrêmement limitée, réduite, d'un objet, finalement classique, dont tout le monde possède une image mille fois plus large (et pourquoi les tables de multiplication, les tabliers, les tableaux noirs, blancs ou verts ou encore excel, etc. ?). [Ajout octobre 2019 quand mon fils en 6e a reçu cette définition : l'homme est un bipède doué de parole. Tout est dit !!!] Le concept a le mérite d'appartenir à la chose ET à la conscience de celui qui évoque la chose, pour lui ou pour les autres. Dieu est-il un pur concept (ce qui n'ôterait rien à sa réalité) ou peut-il être chosifié comme la table si déjà l'idée de table dépasse le cadre de sa définition ? L'entendement a besoin de définir ce dont il veut parler, mais pour cela il n'a pas d'autre choix que d'avoir confiance en la conscience qui postule la véracité de la chose sans pour autant la définir comme une vérité limitée à sa définition... L'esprit positif de notre époque nous invite à glisser lentement du formalisme confortable reçu à l'école voire ailleurs jusqu'à l'interrogation personnelle. Le doute subsistera encore à côté de la foi, mais à bien y regarder la foi construira plus d'humanité dans les relations sociales. Je parle de conscience individuelle, pas de la conscience de celui qui a réfléchi à ma place et propose la chose à sa sauce, sinon je ne suis pas libre dans ma conscience, je me soumets simplement à un dogme. L'esprit négatif de l'époque nous exhorte à ne pas croire, à nous fermer aux autres. Il est nihiliste, carpédiemiste, et sans doute capitaliste ...

Ce n'est pas l'avis des autres qui doit me construire mais la vie que je suis en conscience (double sens en français), et ce n'est pas facile...

Mais c'est ici que J'ai plus de chance de trouver la justification de Dieu avec certitude, tout comme celle peut-être de l'infinitude des mondes ainsi que leur version quantique  ! Pour finir, écoutons parler Nieztsche à travers la voie de Sylvain Schmidt (extrait de Les Chemins de la philosophie (France Culture) Patrick Wotling - Quatre malentendus nietzschéens , épisode 2 : Dieu est mort) : [audio mp3="https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/wp-content/uploads/NIEZSCHTE-Dieu-est-mort-le-gai-savoir-chp-2-para-125.mp3"][/audio] Site mis à jour le 30 mars 2020 : ajout de la bande son en fin d'article
NOTE * Et là youpi je suis d'accord avec Albert, un pot, finalement quand il dit (je ne sais pas où) : "Définissez-moi d'abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j'y crois." Petit coquin... c'est d'abord à toi de définir à quel Dieu tu peux croire ou pas puisque tout est relatif (ce n'est pas moi qui l'ai dit...). (retour texte) ** Voir un autre billet : Lettre à Albert E. (retour texte)]]> 1222 0 0 0 17481 https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/ 0 0

👉 [CDATA[Fred et les autres, êtes-vous verts ?] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/fred-et-les-autres-etes-vous-verts/ Publié le Sun, 12 May 2019 05:11:43 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1229
En 2009, Fred asphyxiait la planète... a-t-elle arrêté de fumer ? (COV, pas de cigarette bio cela veut dire agrochimie, filtres en acétate de cellulose enrichis en dioxyde de titane avant d'être compressés puis plastifiés avec de la triacétine... dont la nature se réjouit sans doute.) (merci wiki pour cette image)

À propos de l'article : Climat : "À 1,5 degré de plus, la moitié de l'humanité va mourir", alerte Fred Vargas"

Voici quelqu'une qui affirme quelque chose de terrible ! Chercheuse plus connu comme écrivaine, je me dis que chacun peut y aller du sien quand il s'agit de faire prendre conscience !
MAIS BON SANG, on s'en fout, enfin je m'en fous, de ce que peuvent dire les gens.
Personnellement, j'attends des actes de la part des autorités. Qu'elles rangent leurs ambitions progressistes.
Pour l'heure on palabre, on palabre, on palabre, on s'apitoie sur la nouvelle carte du niveau des mers pour demain matin 8h du fait des activités humaines, on déprime face à la tragédie que vit la nature du fait des activités humaines, et ON CONTINUE !!!

Comme 97 ou 97 % de l'humanité suit ce qu'on lui dit de faire, comme 1 % de l'humanité prétend savoir ce qu'il faut faire et dirige la vie économique à l'aune de ses "croyances" et comme 1 % fait ce qu'il peut en triant, recyclant, faisant attention à son impact sur la nature avec ses déplacements, ses choix alimentaires, thérapeutiques et … culturels (bin oui, c'est sacrément important puisque c'est par là qu'on se décide à agir à travers une prise de conscience) et bien, on est très mal partie en tant qu'humanité…

Quant à la Nature, elle s'en fiche un peu… elle se dit que l'humanité vaut certainement les sacrifices que cette dernière lui impose en se disant qu'elle s'adaptera mais que c'est dommage que toutes ces espèces disparaissent à cause de l'ACTION INCONSCIENTE ET INCONSÉQUENTE DE L'ÊTRE LE PLUS CONSCIENT DE SES ACTES QU'ELLE PORTE SUR SON DOS !

Si le nom Fred Vargas comme tous les autres qui s'y mettent peut faire changer quoi que ce soit à l'action individuelle, alors vive les colibris… mais faites gaffes aux prédateurs, ce n'est pas le nombres de petits qui compte dans cette jungle humaines, c'est l'ambition des de quelques gros PRÉDATEURS ET AUTRES DIRIGEANTS, ceux qui dictent la loi du plus séduisant, c'est-à-dire du plus rentable pour adoucir les fins de mois, voire la fin de moi….

Et puis je m'interroge... : jusqu'où ces façadiers sont-ils verts dans leur quotidien ?

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👉 [CDATA[Débordement] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/debordement/ Publié le Thu, 18 Jul 2019 06:52:31 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1235
Crédit : Peggy Marco / Pixabay - Licence : CC0

Le texte qui va suivre n'est pas dans l'ambiance générale du site. Il s'agit d'un regard sur le développement de l'humanité en rapport avec celui de la nature.

En fait notre développement technologique est proportionnel à celui de l'intention positive qui s'active chez les personnes sensibles mais cela demeure invisible, au moins pour les médias qui ne trouvent san doute pas là matière à édite...

On ne peut pas sauver la planète. L'humain est un extraterrestre... non je ne donne pas dans le sens usuel du terme mais je constate à travers l'histoire du développement humain que l'histoire de la planète dépend de l'histoire humaine, et je ne pense pas être le seul à constater cela.

La nature est dépendante de l'agent humain qui depuis l'aube des temps par la domestication du feu a généré si l'on peut dire les premières pollutions en commençant par concentrer les métaux (âge du fer) puis en générant des îlots de surpollution (villes) par rapport à ce que la nature savait et sait encore traiter.

L'incidence sur le développement de la nature est remarquable. L'humain est le seul être de la nature qui domestique tout... Le buffle ne domestique pas les pics-bœufs , ce serait pourtant rentable pour un mieux-être de l'espèce.

L'humain en est, par une sorte d'anti-domestication, à tenter d'éradiquer certaines espèces (moustique vecteur du paludisme par exemple) alors qu' en même temps il en éradique d'autres malgré lui : diminution de la biodiversité en rapport avec l'emprise du territoire humain (toutes activités confondues, destructrices ou non) sur la part naturelle (espace dont la nature a besoin pour son cycle routinier).

Mais le développement de l'humain n'est pas seulement en rapport avec celui de la nature, il est aussi en rapport avec lui-même. Si du côté de la nature l'humain apprend à en exploiter la moindre ressource à son profit et forcément au débit de la nature qui l'accueille, l'humain s'auto-développe en parallèle. Plus il connait la nature et plus il se connaît lui-même puisqu'une partie de lui relève de cette nature (notre biologie corporelle).

Et si la nature ne suit pas le rythme imposé par l'humain, c'est que ce rythme installe un contre-temps fatal (voir l'histoire du Pont de Tacoma). L'humain n'est pas au rythme tranquille de la nature... Il n'est pas en accord avec elle et il ne pourra jamais l'être totalement même avec la meilleure volonté. Celle-ci a trouvé un équilibre est l'humain est arrivé ! (Lire l'incroyable livre de Giono "Le Serpent d'étoiles". La cadence du développement humain ne s'accorde pas avec celle d'une nature arrivée à son terme.

L'humain n'est pas un acteur de la nature, il en est d'abord un spectateur et il a été convié à monter sur scène. Il en devient acteur surtout depuis l'époque des lumières... quand il a fini avec Descartes par croire qu'il est parce qu'il pense.

Dans sa jeunesse planétaire, la Terre, une nature terrestre dégagée de fauteurs de troubles a accueilli l'humanité dans un écrin de verdure, de bleu, de lumière, de chaleur, etc. tout en équilibre. Tout était parfait, idyllique, édenique. Et aujourd'hui patatra ! L'humain a embarqué la nature dans son giron qui ne tourne pas rond.

Mais ce faisant, dans ce giron qui ne tourne pas rond, le plus cocasse si j'ose dire ainsi, c'est que l'humain s'embarque lui-même dans la tourmente. Lui, depuis son "intérieur", depuis son âme il déstabilise son âme. L'humain est un être de la nature incontrôlable par la nature. C'est le seul à pouvoir s'autodétruire pour de futiles raisons... Il se fabrique des rêves, les écrits ne parlent plus en imagination, l'info devient intox, la satyre devient la gangrène qui le mine lui interdisant lentement de savoir ce qui est vrai, juste.

L'humain a créé le terreau du mensonge pour continuer à se développer, faisant la part belle à des engeances de toutes natures prêtes pour le profit égoïste.

L'humain est égoïste par nature, il doit se protéger comme tout être sensible mais là, en plus, il doit le faire en connaissance de cause. Je suis et je sais que je suis. Je pense que je suis parce que j'ai le sentiment que je suis et que je peux formaliser ce sentiment.

Je pense donc je suis conscient d'être...

c'est tout !

Plusieurs êtres s'affrontent en lui, plusieurs êtres qu'Il doit domestiquer, travailler, encourager. L'un de ces êtres, de ses êtres, est celui qui le pousse à vaincre la nature, l'utiliser, la mettre à son profit, c'est le côté technique qu'il développe ainsi. Pour l'heure c'est plus fort que lui qui ne se connaît pas encore. Un autre être grandit aussi en lui, c'est la prise de conscience de soi. Ouvert à tous les vents en même temps que contre tous les vents, cet être rejette ou se voue à son être technique sans réussir à trouver le juste équilibre pour lui, et donc à se mettre en avant, à devenir le moteur de sa vie.

L'humain a sorti la nature de son équilibre pour trouver le sien. Pareil à l'enfant, il s'est fait porter par la nature, pareil à l'adolescent, il s'est rebellé contre cette nature pas vraiment adaptée à ses ambitions. Aujourd'hui, les plus évolués sentent la nécessité de l'équilibre, les technophiles rêvent de transhumanisme, les technophobes de Paradis perdu... les deux derniers se goinfrant mutuellement de complothéoristes et autres newagers.

La lutte des deux clans perce en politique (quand on peut s'exprimer en tant que peuple vis à vis et sous tutelle d'un pouvoir). Mais ce qui pourrait et surtout devrait devenir lieu de débat tourne à la kafkaïade. Les ambitions démesurées de certains exacerbant démagogie, populisme et autres avidités sapent le juste, le beau, le bon, le vrai, valeurs portées sans fracas, sans brio, sans vanité; valeurs portées dans le secret de l'âme.

Le bon sens s'enfuit à vitesse grand V. On nie les dieux des anciens, mais on adule quant on ne l'idolâtre pas, soit la technique ou soit la déconnexion, et à l'extrême on fuit dans des rêves-parties... On brasse la philosophie qui reste dans la tête sans descendre dans les actes. On se sent concerné par ce qui nous échappe mais on ne met pas en œuvre ce qu'on pourrait, devrait faire à notre échelle. Les autres sont responsables de nos malheurs, etc. etc.

L'humain est un extraterrestre mais qui ne vient pas d'une autre planète toute hypothétique, loin, belle ou pas. Il se cherche, il se rêve, il progresse, il avance à petit pas d'humain quand ces ambitions surpassent ses intentions et surtout sa capacité à se mettre en route !

C'est un extraterrestre parce que la nature ne l'a pas doté du pouvoir qu'il tient, ce pouvoir n'est inscrit dans aucune entité ou force active dans la planète. Ce pouvoir est celui de penser, et on se cantonne trop souvent à ce trait, mais aussi d'aimer sans aucune condition. Sa troisième facette est l'art d'agir en conscience, de connaître l'ampleur des traces de nos actions... et là, surtout sur ce dernier point on a beaucoup à faire si l'on en croit l'état de notre maison planétaire !

Nos excès sont en tout. La planète n'en peut plus, elle déborde ne notre envahissante présence.

Le Sarde, qui joue la Terre :

Je le vois, devant le grand troupeau.
Il marchera de son pas tranquille et derrière lui, tous vous serez.
Alors, le maître ce sera lui. Il commandera aux forêts.
Il vous fera camper sur les montagnes,
Il vous fera boire des fleuves.
Il fera s'avancer ou reculer la mer, rien qu'en bougeant de haut en bas le plat de la main.

Le Sarde, quittant son rôle de Terre, redevient berger :

Terre !
Terre !
Nous sommes là, nous, les chefs de bêtes !
Nous sommes là, nous, les hommes premiers !
Il y en a qui ont conservé la pureté du cœur.
Nous sommes là.
Tu sens notre poids ?
Tu sens que nous pesons plus que les autres ?
Ils sont là, ceux qui ont sauté la barrière !
Tu entends, Terre ?
Nous sommes là, nous, les bergers !

Extrait de "Le serpent d'étoiles" par Jean Giono

]]> 1235 0 0 0 17464 https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/5g-et-metatrophie/ 0 0

👉 [CDATA["Être et ne pas être" est un quantisme] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/etre-et-ne-pas-etre-est-un-quantisme/ Publié le Sun, 29 Dec 2019 07:44:57 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1188

Voici une portion de texte que j'ai trouvée sur mon mur facebook :

<< Regardé sous deux angles différents, un cylindre nous apparaît tantôt comme un cercle, tantôt comme un rectangle. Pourtant il n'est ni l'un ni l'autre !!!
Ainsi en est-il du photon, de l'électron ou de toute particule élémentaire dont l'image corpusculaire ne serait qu'une facette d'une entité plus complexe.....
Ce point précis peut poser un problème philosophique très troublant: La réalité objective (si elle existe indépendamment de l'esprit humain) est-elle accessible ? Ou sommes-nous condamner à n'observer qu'un monde d'apparences trompeuses ??? >>

Cela suivait un long échange de commentaires passionnants déroulé suite à une réaction épidermique de ma part... (je ne suis pas persuadé qu'on soit allé aussi loin sans cette amorce involontaire, mais totalement respectueuse et contenue) :

Introduction de l'échange : "quelqu'un aurait il un truc quantique à me partager ? du positif, si possible vidéo"

Ma petite phrase déclencheuse : "C'est quoi un truc quantique (désolé, je n'ai pas de vidéo pour poser la question ) ?"

____________

Le cylindre : disque ou rectangle ?

Image du site https://martouf.ch/2017/10/les-etapes-de-la-spirale-dynamique/
Quoi qu'il en soit le cylindre EST un cylindre, il ne dépend pour cela absolument pas du point de vue que j'adopte mais bien de SA réalité...

Le cylindre n'est pas un disque ou un carré, c'est sûr ; mais au lieu de dire ce qu'il n'est pas il vaut dire ce qu'il est : le cylindre est un ... cylindre. L'obtention de la vue complète du cylindre n'est en soi ni difficile pour cet objet simple, ni pour le dessinateur projeteur qui à partir des 2 vues (en y eut-il une douzaine !) pourra donner une représentation 3D en perspective ou volume en sachant qu'il s'agit de 2 vues projetées d'un même objet bien sûr.

On n'explique rien en faisant une projection si ce n'est qu'on dit  "vu comme ça on voit ceci". Alors multiplions les points de vue. Ceci est très bien, mais les vues ne se combinent pas forcément et si, dans l'esprit des mathématiques, un objet mathématique peut se combiner avec un autre objet tout aussi mathématique, il n'en va pas de même pour le Réel : la forme de la tomate, son goût et sa couleur ne sont pas réductibles à une équation si complexe fut-elle (c'est un leurre complet de le croire : l'univers n'est pas mathématique, nous le lisons mathématiquement, la nuance est de taille !).

Merci Magritte pour votre La trahison des images (Ceci n’est pas une pipe) – 1928 (ici tirée du site Jetudie la com.com

Le problème philosophique auquel on aboutit en ne comprenant pas l'histoire de la chose projetée qu'on prend pour une réalité n'en est donc pas vraiment un... Il n'en est un que si vous ne savez pas faire autre chose que de la projection pour observer quelque chose, et pire si vous partez de condition : l'image NE SERAIT qu'une facette d'une entité plus complexe sans changer de point de vu.

L'ombre d'un homme ne vous parle que très peu, et encore, de celui qui est ainsi projeté à ses pieds par une source lumineuse tierce...

Image empruntée au site lesatelierslumiere.com

La matière comme exemple pour glisser vers le monde quantique

On regarde la matière, on s'appelle Démocrite :  on arrive à l'idée d'atome, sans plus. Soit ! C'est excellent, la part ultime de la matière ''fer'' que je peux prendre encore pour de la même matière ''fer'' est un atome de fer. Dans la tomate, cela devient ridicule, il n'y a pas de part ultime.... il y a une peau, une chair, des graines, du jus, et en plus, où commence la tomate (sans un pied préexistant elle n'est rien...

On s'appelle Prout (désolé mais c'est ainsi, W. Prout est le scientifique qui a cerné graisses, protéines et glucides), on regarde l'atome d'hydrogène et les autres et on se dit que tout autre atome que lui est constitué d'un certain nombre de fois lui, l'atome d'hydrogène (bonne idée, sauf qu'il y a une erreur, on amalgame l'atome et son proton, mais bon à cette époque ceci n'est déjà plus de l'expérience mais de la projection de concept).

On s'appelle Thomson, et on regarde la matière, enfin on pense à son propos comme quelque chose à part entière, un concept : chaque atome est fait comme un pain au raisin (eh oui il y a des charges négatives comme les grains de beauté à la surface du dit pain et donc quelque part dans la pâte des positives). Cela est valable pour tout atome, qu'il soit de fer ou de carbone de tomate.

On s'appelle Rutherford, on regarde la matière et on s'aperçoit qu'il n'y a pas de pâte entre les raisins, qu'ils tiennent tout seul... et qu'il faut donc une sorte de filet dynamique sans quoi le (+) et le (-) s'adorant sous forme électrique tout s'écroulerait sur soi, mais il semble y  avoir beaucoup, beaucoup de vide dans cet atome.

On aurait pu s'arrêter là et se dire : je veux connaître le filet. Ça pourrait être un truc comme ci comme ça ; mais je ne peux pas voir ce filet tout seul, il me faut donc le révéler d'une manière ou d'un autre car j'ai quand même envie de savoir. Alors je vais construire des outils pour percer à jour son mystère.

Leibniz, Newton en même temps, et après Fermat, ont posé les bases d'un outil mathématique : le calcul infinitésimal. Ce calcul permet de dériver d'une entité donnée une image d'une portion de cette entité, portion image aux propriétés de la chose entière ; et en intégrant toutes les portions dans un même pot, on peut alors accéder à une "forme" plus large, et donc soi-disant plus proche de la vérité que ce que je perçois, puisque les mathématiques le disent.

Autrement dit on a appris à sélectionner une toute petite partie du monde pour décrire le monde entier. C'est le génie du matérialisme et bientôt le malheur de la civilisation...

Cette science dite galiléenne, car c'est Galilée qui a le premier glissé le calcul dans ses expériences comme outil de connaissance appliqué au physique (= 'nature' en grec !) nous a mis de si belles œillères que nous en venons à dire tout ce que je perçois n'est pas comme je le perçois.

Et comme avec ce genre de cheminement on arrive à la conclusion inéluctable que l'être que je me sens être n'existe pas comme il se sent être, je finis pas n'être que l'ombre de moi-même (histoire du cylindre projeté sur un plan qu'on voit sous la forme d'un carré)....

Mais voilà, ce qui peut me décrire en tant qu'être n'est pas ce qui est au fond de moi, ce n'est pas ce que je suis capable d'analyser en me disant que je pourrais bien être plus complexe que ce que je perçois ; non, ce qui peut me décrire en tant qu'être est le reflet que d'autres êtres me retournent à moi-même en réagissant à mes actes et ma façon d'être.

La réalité existe-t-elle indépendamment de l'esprit humain ? vous demandez-vous peut-être...

Moi je réponds non, car les deux, esprit humain et réalité (donc ce qui est réalisé, rendu réel), font partie d'un même tout, le Réel. Et ces deux parties ne sont pas séparées ; elles ne sont pas davantage séparables sans risquer l'effacement complet, sorte de suicide, si je n'accepte pas que je fais partie d'une réalité partagée avec les autres êtres humains. Et chose amusante, si on lit bien la phrase ci-dessus on y reconnait un phénomène décrit par la mécanique quantique : l'intrication ! L'esprit humain et le monde sont intriqués ! J'admire cette physique qui découvre dans le concept qu'elle extrait de l'infiniment petit des choses qui existent à notre échelle. Il fallait sans doute que la conscience humaine passe par le matérialisme le plus pur, mais peut-elle descendre dans l'inframatérialisme sans risquer de se perdre ? [Voir Gaïffer-Jorge, duc d’Aquitaine, poème de Victor Hugo]

***

On lit parfois (enfin j'ai lu plusieurs fois) sur les réseaux dits sociaux le petit aphorisme : "TOUT EST QUANTIQUE." (en majuscules, comme pour une affirmation un tantinet péremptoire).

Je suis un peu surpris et désolé, mais un "tout est quantique" est pour moi la phrase qui tue,  c'est le réductionnisme dans sa version la plus aberrante qui soit : le quantisme !

[Le quantisme est une sorte de nombrilisme nihiliste le plus complet : je m'explique par moi-même qui ne suis ... rien. Et la mécanique quantique aime ces paradoxes, elle en est même sans doute la championne en terme scientifique élevant l'interrogation hamletienne être ou ne pas être à être et ne pas être.]

Cube paradoxale de Escher illustrant l'article "Paradoxe" sur wikipédia (j'y ai découvert l'étymologie du mot... soyez curieux, cliquez sur l'image !) Mais ce cube n'a rien de paradoxal...: ce n'est justement pas un cube, mais un dessin !

Un monde à la sauce quantique ?!

Hors de tout formalisme je pense qu'il faut laisser le mot quantique à la branche de la physique qui l'a formé, en faisant l'effort d'entrer dans les concepts qu'elle a développés à partir d'elle-même sans amalgamer, et surtout sans vulgariser des images de cette physique théorique et abstraite partagée peut-être un peu tôt. A ce jeu s'il en est, on s'aperçoit du drame qui se joue pour cette part de  l'humanité abreuvée d'information qu'elle vénère sans tenter d'en saisir les arrières-plans, et surtout sans mettre à côté d'elle un libre arbitre perspicace.

Je suis intervenu dans un échange sans imaginer la réaction en chaine que j'allais déclencher, et cela simplement par un raz-le-bol de ce mot "quantique". La sauce à la mode est ce mot formé pour les besoins de la physique éponyme qui est maintenant utilisé pour faire passer toutes les sauces comme étant moderne ; on le greffe sur à peu près tout comme une étiquette "solde" sur un pull [à quand le déboulochage quantique, l'épilation quantique ?... on a déjà la psychologie quantique, 2 mots qui (à mon sens bien sûr) vont à contresens].

Ce mot quantique pèse lourd par l'aveuglement qu'il entraîne. On rigole de la naïveté des anciens qui se soumettaient aux grands prêtes de la religion. Ceux d'aujourd'hui portent blouses blanches, ou costumes cravates et leur sanctuaire est situé bien loin de la surface de la Terre, bien loin de la biosphère.... à chacun sa religion ! [rencontrer ... Atlas !]

Il y a exactement un an à quelques jours près, j'ai formé le mot  qualique, qui parle de qualité et vient de qualitaz, dont l'étymologie ramène à la façon d'être. [source]

Qualique en tant que façon d'être s'oppose donc en même temps à théorie qui se contente d'être une façon de voir (observation, contemplation).

Chère amie FB, je vous remercie pour votre anodine entrée en matière ; et, vous, chers intervenants,  je vous remercie de m'avoir donné l'occasion d'essayer de concrétiser ma rancœur vis à vis de ce mot hyperspécialisé devenu le passe-partout du débat social.

_______

Un ajout de commentaire a apporté un lien vers le film  Thrive

Bon je n'ai pas pu m'empêcher de commencer à visionner ne serait-ce que pour prendre la température... Voilà quelques éléments qui m'incite à voir plus loin :

Dès 9min on entend que "en 1921 AEinstein a reçu le prix Nobel pour avoir découvert que lorsque de l'énergie est libérée dans l'univers de la plénitude en émerge."

C'est une appropriation, un détournement, Einstein a-t-il usé de ces mots ??? Je ne crois pas (mais peut-être, pourquoi pas...).

Vous parlez d'une plénitude : ça a conduit au projet Manhattan ! et croyez-vous que les 140000 morts innocents d'Hiroshima et Nagasaki l'ont vécu cette plénitude ??? oui peut-être après comme sacrifiés de la connerie humaine malgré eux.

Voir un article que j'ai écrit en février 2010 un peu comme un droit de réponse : Honte à qui : à la science ? ou à son porte-parole ? pour comprendre mon emportement (étonnamment paisible !) et aussi la forme de plénitude qui a émergé du prix Nobel de physique de 1921 et a abouti en 1945 à nous démontrer que nous étions capables d'horreur soit disant pour mettre un terme à l'horreur (en fait au différent entre USA et Japon, l'holocauste n'ayant pas été mêlé à la chose, je ne sais plus trop ce que j'ai appris... heureusement le Japon a capitulé devant ça ; mais depuis il n'a rien appris (et les autres non plus) au sujet des arrières-plans du nucléaire, ce pays plutôt branlant dans ses racines géologiques !). Ils n'ont pas compris en juillet qu'il était dément de continuer, et ils ont persisté !!! (http://fr.wikipedia.org/wiki/Trinity_%28essai_atomique%29 et puis aussi le très "ludique" http://dai.ly/xfktas .

Foster Gamble dit "En tant de descendant d'un des fondateurs de Procter & Gamble j'ai été conditionné... mais j'ai choisi une autre voie" Je ne sais pas s'il dit qu'elle est cette voie (scientologie ?!)... Je ne sais pas non plus si l'aspect puissamment matérialiste du monde sur lequel s'appuie apparemment ce "documentaire" pour commencer réussit à aboutir à une vision plus spirituelle...

Bref, si je me suis trompé et que ce film soit à mon avis un apport pour l'humanité constructif et pas seulement aveuglant, alors je m'en ferai son héraut... (comme à une époque je l'ai fait pour What the bleep... pour descendre les buts de la Physique Quantique, avant de comprendre qu'il s'agissait d'un .. détournement ! et ce n'est pas pour ça que j'encense la PQ... mais j'apprécie son ... charme.

Allez, j'arrête, j'ai le quantique qui me gratte partout !

A+

P. Roussel

PS : je côtoie des chercheurs du CERN. Ce sont des hommes comme vous et moi, passionnés par ce qu'ils font, et qui s'y investissent à 100%. Parmi ceux que je fréquente, je sens le doute, mais jamais il ne se concrétise. Ce sont des gens qui doivent apporter de la conscience auprès de leurs collègues, lourde tâche !

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👉 [CDATA[Objectivité ou/et dogmatisme ?] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/objectivite-ou-et-dogmatisme/ Publié le Mon, 21 Oct 2019 06:28:59 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1252

La lecture coup sur coup de deux articles sur des sites différents m'incite à la réflexion sur le sujet en titre. Il s'agit pour l'heure des sites suivants (mais il y en a pléthore qui déversent tous un argumentaire plus ou moins nauséabond en faisant état d'un objectivité bien pesée et bien-pensante) :

Peut-on trouver dans ce genre d'argutie matière à établir un jugement personnel sur le sujet visé ? Ou bien y a-t-il là juste des points choisis et critiqué en étant plus ou moins hors contexte ? Doit-on former son opinion personnelle sur ce genre de pamphlet ou bien se rapporter à ce qui les a motivés ?

Esprit de clocher... Prêcher pour sa paroisse... ou Aller vers la conséquence de ses actes !

Ces deux articles mentionnés (que je vous invite à lire avant de suivre la vidéo critiquée du premier) font-ils avancer les lecteurs ou bien se contentent-ils de les confirmer dans leur opinion ? C'est la question que je souhaite vous poser ci-dessous.

Par exemple dans le site lemediapresse.fr qui critique cette vidéo ("La biodynamie selon Gérard Augé" administrateur au conseil d'administration du MABD (Mouvement de l’Agriculture Bio-Dynamique)) on trouve l'argument suivant :

Gérard Augé se retient de citer le nom de l’inventeur de la biodynamie : Rudolf Steiner. Les journalistes le mentionnent à l’écran sans aller jusqu’à inviter le spectateur à la prudence dans la mesure où Steiner est aussi connu pour être le gourou-fondateur de l’anthroposophie, information jamais mentionnée.

Ah ah, M. Augé, ça n'est pas bien du tout de ne pas dire que votre discours est celui d'un certain Steiner ! Nous voilà bien ! En réponse à ce défaut de mention (!) l'auteur de l'article (patronyme introuvable, ou alors il faut chercher, et on ne trouve pas davantage un "qui sommes-nous ?") nous encline à suivre ce qu'il convient d'appeler son jugement (gourou) sorti d'on ne sait d'où mettant ainsi en garde le lecteur précédemment crédule. Il affiche de cette manière clairement ce que je qualifie de mon côté sa pseudo-objectivité .

Gérard Augé termine son discours avec cette phrase anodine pour l'esprit critique mais pourtant riche de sens (à tous points de vue) : J'aime bien l'idée de me dire que la plante aime à être regardée, mais ce n'est qu'une supposition à valider scientifiquement

Quand je suis à la place de M. Augé et que je dois parler de mon travail, je ne mentionne pas Steiner dans l'introduction du propos, je n'ai pas besoin de sa caution : je présente d'abord mes idées pour que mon auditeur ou mon auditoire entre dans mon chemin de pensée ; et si cela mérite un point d'appui alors je parle de Steiner. Ce nom seul semble trop souvent faire frémir l'auditeur qui n'a pas fait une approche personnel du sujet. Steiner pour la biodynamie n'a d'ailleurs pas dit grand-chose... Il a parlé de l'état d'urgence au niveau des sols qu'ils voyaient comme déjà bien dévitalisés au sortir de la 1e guerre de 14-18. La biodynamie date de 1924, peu avant la mort de son promoteur qui n'a donnée ses conférences à ce sujet uniquement parce qu'on le lui a demandé ; il ne parlait de rien sans y être invité à la façon de " d'après ce que vous dites de la nature humaine - ou de la nature en général - ne pourrait-on pas faire quelque chose dans le cadre de ... la méthode agricole en ce qui concerne la biodynamie. "

Une collègue au retour d'une sortie de 5 jours avec sa classe d'école Steiner m'a raconté l'anecdote suivante : la gérante du camping qui accueillait la classe s'est étonnée le dernier jour de la tranquillité des enfants (10 ans). elle s'est étonnée aussi de la cohésion du groupe surtout vis à vis d'un enfant noir qu'elle avait mis plusieurs jour à déterminer comme étant aveugle. Elle a alors posé la question fatale : " c'est quoi votre école ? ". La professeure a répondu que c'était une école Steiner. Le visage de la dame s'est alors rembruni car, à cette époque (1998 de mémoire) et depuis de longues années, la pédagogie Steiner était l'objet (en France) d'attaques très violentes de la part des gens qui s'arrogeaient le droit d'être bien pensants. La collègue a aussitôt renchérit avec un sourire compréhensif " Ah, je vois que vous suivez les informations ". Et la dame de répondre " Oui, mais ce qu'on raconte n'a rien à voir avec ce que j'ai vu pendant ces 5 jours ". (J'ajoute que le gestionnaire du camping qui avait fait la réservation était parfaitement au courant qu'il s'agissait d'une école Steiner, il n'avait, lui, sans doute pas jugé important de mettre en garde sa gérante ...)

Oui la biodynamie peut mettre mal à l'aise et celui qui en parle parce qu'il la pratique et aussi celui qui va la découvrir juste à travers le discours. Il est déjà très difficile d'en parler en quelques mots car chaque concept qui la concerne devrait être détaillé.

A propos de cette biodynamie qui dérange l'esprit rationnel et analytique Steiner a dit, en 1924. quelque chose comme faites ceci et cela immédiatement, vous vous interrogerez plus tard.

Il y avait urgence comme aujourd'hui, comprendre n'était pas l'important en soi et personne n'avait vocation à en tirer du profit au détriments d'autrui ! Le souci était (en 1924, donc bien avant les engrais chimiques et la pestiagriculture l'état de la terre dont on tire notre nourriture !!!

On en est là... le "biodynamiste" est en relation directe avec le Vivant mais quelle science (académique, reconnue en tant qu'autorité) est capable aujourd'hui de décrire ce que signifie ce petit mot : VIE. Et la biodynamie plonge dans les arcanes du vivant, le vivant pas en tant que la somme des individus qui en constituent la sphère mais en tant que milieu aussi certain à ceux qui le côtoient que peut nous l'être le milieu physique qu'on pratique au quotidien sans grande conscience. La science actuelle se borne à décrire le milieu physique et elle le fait avec un brio incroyable, mais elle ne déborde pas sur le Vivant, elle pense, elle croit... que ce qu'elle apprend du physique lui enseignera ce qu'est la vie...

Revenons de façon sans doute un peu abrupte à notre sujet (c'est juste un blog ici...). La conclusion du même article/même auteur est tout aussi emblématique de ce genre d'article non constructif et se sert elle-même :

... on peut se demander si un média peut diffuser un tel portrait [ici Gérard Augé, ndr] sans aucun appareillage critique, sans aucune remise en contexte qui permettrait aux spectateurs de ne pas croire indûment que ce qui est dit jouit d’une validité scientifique ...

Un média se doit de donner des informations sans s'en mêler. C'est le problème des médias d'informations qui veulent faire court : ils n'apporte rien que servir ou desservir... selon tous les sous-entendus et autres inexprimés qui ouvrent champs aux interprétations les plus fantaisistes.

Un appareillage critique qui permettrait aux spectateurs de ne pas croire indûment que ce qui est dit jouit d’une validité scientifique " ... Jouir d'une validité scientifique : la chose devrait immédiatement nous interpeller sur la caution validante. Nous allons voir sans doute trop vite que c'est là que manque le point de bascule ou de jonction.

Si vous ne connaissez rien à la physique quantique vous pourrez tomber dans les mêmes pièges que ceux que soulèvent ces (pseudo) articles de fond, enfin qui se veulent comme tels. On vous expliquera le chat de Schroedinger à l'appui et autre principe d'Eisenberg que tout dépend pour vous de jeux interparticulaires. D'autres, ailleurs , vous citerons Freud pour appuyer leurs dires, Mais restons-en à notre sujet, cet article critique pour ainsi dire contre la biodynamie dont on sent que l'auteur est pris jusqu'aux tripes...

Les adeptes de l'agrochimie ne sont-ils pas eux aussi la preuve indiscutable d'un doctrine écono-matérialiste bien établie et validée par une science pour le moins réductionniste ? Ces adeptes, qui pour beaucoup sont ceux qui pointent à la FNSEA, sous tutelle du couple gourou INRA/Etat sont-ils d'ailleurs bien portants et leur activité génère-t-elle de la santé parmi les consommateurs ?… Il suffit de lire les études critiques déplorant les doses de pesticides toxiques dans les produits de consommation directe (les autres sont hors-sujet). Voilà un point de bascule qui a une valeur de validation des faits, et pas seulement des idées qu'on se fait des ces faits.

Comment en a-t-on abouti aux poisons du style glyphosate et autres substances antibiotiques pour soi-disant soutenir le vivant (jusqu'au suicides avérés des petits producteurs qui ne sont que les pantins malheureux des grosses firmes agrochimiques brandissant leur argument " nous avons les moyens de nourrir tout le monde !"

Non, personne n'a pas les moyens de nourrir tout le monde avec le rythme effréné de notre consommation à l'occidentale comme à l'orientale. Personne n'a non plus les moyens de nourrir les bêtes qu'on mange plus celles qu'on gaspille, ni faire des agrocarburants (qu'on ose nommer biocarburant pour entretenir la confusion), ni faire faire à nos marchandises nourricières des milliers de km ahurissants par trains, camions, avions, bateaux !

Si c'est la science qui est derrière un tel système écono-consumériste qui doit servir d'étalon pour jauger la validité de telle ou telle méthode, alors elle n'a aucune chance d'y parvenir et ceux qui plaident par elle, qui croient par elle, qui jugent et jurent, mangent et bougent par elles. Ceci tout simplement parce que science académique (ou toute science réductionniste) et réalités ne sont pas sur le même plan. La réalité possède plusieurs plans dont un est au niveau physique, un autre au niveau vivant, et si l'on veut bien me l'accorder, encore un au niveau psychique, voire un quatrième au niveau spirituel. Seul ce qui naviguer entre tous ces plans sera lentement à même de juger et de valider.

La biodynamie a-t-elle les moyens de prouver autrement que par les dires de ses aficionados que cela "marche" pour convaincre les gens puisque les protocoles de validations ne sont pas reconnus par l'autorité Scientifique qui ne sait juger que par sa lorgnette ?

La biodynamie est reconnue bien plus largement ailleurs qu'en France, cette France qui réduit le monde à la propre vision qu'elle seule développe et qui arrête les nuages radioactifs à ses frontières !!! Ce n'est pas un argument scientifique et on peut se demander pourquoi on ne va pas expliquer à travers le monde que la biodynamie c'est du n'importe quoi...

La France (et ses petits francillons) a de plus en plus peur de ce qu'elle ne (re)connaît pas et elle se fait très vite juge nombriliste et maladivement partiale (la justice est aveugle en France, elle ne constate pas tant selon l'expérience mais surtout selon ce qu'on lui dit, explique, selon ce qu'on argumente avec beaucoup de fièvre et autres envolées lyriques : et là, elle valide "aveuglément"...

Critiquez, c'est bien, mais encore faut-il avoir auparavant posséder à minima le sujet critiqué... C'est très certainement le premier pas à faire, et ceci de façon préalablement ouverte pour faciliter la prise de contact.

Bon appétit à tous, bonne santé et surtout bonne chance (clin d’œil à Pierre Rabbi)

Patrick Roussel

PS
Faites votre choix entre deux discours opposées et agissez en conséquence vers celui qui vous séduit, vous rassure ou vous inquiète. Vous comprendrez que ce sont les actes que l'on produit qui seuls orientent notre vie, le reste demeure du débat idéologique.:

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👉 [CDATA[Avis de décès] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/avis-de-deces/ Publié le Mon, 21 Oct 2019 05:14:25 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1262
Extrait d'un reportage datant de 1985 !

Le 10 octobre 2019, André Faussurier nous a quittés. Il avait été la motivation de notre association scIence qui s'était souciée à partir de 2009 de trouver des moyens pour reprendre ou plutôt continuer son œuvre sur l'approche des phénomènes atypiques.

Permettez-moi, chers lecteurs de vous transcrire l'hommage que je lui ai rendu à l'occasion de son enterrement.

André, je t’ai connu sur le tard, déjà loin de ta vie professionnelle mais le chercheur était toujours là.

Enfin !... En te rencontrant, je rencontrais un chercheur, dans l’idée que je me faisais d’un chercheur.

Très vite, tu m’as séduit avec le capteur sensible, sorte de quintessence d’un ensemble d’autres phénomènes atypiques qui pourraient bien trouver explication, dévoilement, avec lui. Mais là n’est pas l’aspect important de ton capteur sensible. Son importance je la vois dans le fait qu’il est une clé, une clé pour ouvrir une porte, une porte qui donne sur le mystère actif qui sous-tend notre réalité.

***

Un mot, un mot surtout, a retenu mon attention dans ta position de chercheur : l’accueil.

Accueillir l’inconnu

Être ouvert, actif dans la passivité ; laisser parler l’invisible, le silencieux…

***

Une attitude aussi dans ta position de chercheur avait de la valeur pour moi : l’humilité.

Demeurer sans prétention, être ... "aimant". Aimer non pas ce vers quoi on veut aller, mais aimer ce qui vient à nous dans notre position d’accueil.

***

André, le mystère m’attire, et je m’engage à poursuivre ta quête vers les désobéissances aux les lois établies par les savants humains, désobéissances que tu appréciais de rencontrer.

Tu les voyais comme des interpellations à chercher au-delà des « simples » apparences ; ces désobéissances, ces trouble-fête, ces aléas constamment présents dans leur variabilité que tu as relevée et que tu nous as révélée, tu les voyais comme des invitations à entrer, enfin, dans la sphère du Réel.

De ces sphères où maintenant tu t’épands, tu auras sans doute de l’attention pour ceux qui, en bas, continuent de chercher. Et toi qui contemple maintenant l’autre face du monde, tu pourras nous dire ce que tu vois ; à nous ici de faire l’effort de t’entendre.

***

À ta manière tu étais artiste, tu cherchais à peindre la vérité du monde aussi je te dédie ces paroles de Christian Bobin, à toi qui est de l’autre côté du monde :

« Un peintre c’est quelqu’un qui essuie la vitre entre le monde et nous avec de la lumière, avec un chiffon de lumière imbibé de silence. »

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1262 0 0 0 17467 https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/pourquoi-le-capteur-sensible-nous-passionne-t-il/ 0 0

👉 [CDATA[Christian Bobin et le logo de l'association scIence] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/christian-bobin-et-le-logo-de-lassociation-science/ Publié le Sun, 17 Nov 2019 05:55:48 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1289

Bobin, toujours Bobin. Le mot, l'idée qui voient juste. Christian BOBIN nous dit :

Mais là, cher Christian, je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous...

L'âme du monde devenu civilisé fuit ces lieux où le sclérosé, le synthétique, l'artificiel, le mensonge, l'égoïsme, (la liste est longue ...) veulent la piéger. Elle se réfugie dans les valeurs chaudes d'amour d'ouverture, d'accueil, de bonheur partagé, de douleur soutenue, d'empathie, de regards riches, de joie, (la liste est encore plus longue).

La nouvelle "espèce" (le mot race n'est-il pas à bannir ?) naît de ce qu'est devenue l'ancienne parce qu'elle prend conscience. Ceux que décrit Bobin qui a tout mon respect, sont la conséquence d'une plongée dans la matière, et dans l'oubli de la vie, de l'âme et de l'esprit. La génération de demain prend la relève, lentement... et même la planète l'y aide !

C'est pour ça que le logo de l'association scIence est comme il est. En fait, il est né d'un autre logo créé par André Faussurier qui nous a quittés en 2019 :

Ce CRESE, Centre de Recherche et d'Etudes Scientifiques sur l'Environnement, date des années 70 du siècle passé... Il a fonctionné au sein d'université catholique de Lyon, soutenu alors par Nature & Progrès et Denis Guichard en personne pendant une décennie (voir aussi cette page). On y parlait Environnement à une époque où les "écolo" étaient de doux rêveurs aux yeux de ceux qui détenaient et faisait la Science, et où les "écono" prenaient du grade en profitant de la reconstruction et des Trentes glorieuses !

Ce logo décrivait

Selon Faussurier l'écologie alors montante ouvrait sur des perspectives d'avenir plus intéressante. Et cette écologie ne pouvait trouver sa "matière" si je peux dire dire qu'en développant notre concept d'environnement (voir év. cette page) .

C'était à l'époque où l'écologie a commencé à se politiser (voir cette page avec une vidéo de René Dumont... c'était hier ! Qu'avons-nous fait VRAIMENT depuis ? Trop, suffisamment ou pas encore assez ?

Les trois propositions d'André Faussurier pouvaient avoir encore l'allure de choix. Le temps n'est plus au choix, maintenant on sait et on a fini par comprendre ! C'est pour ça que l'association n'a retenu que la volonté d'aller de l'avant vers un inconnu sur des bases prioritairement humaines dans le cadre d'une connaissance approfondie de la notion d'environnement.

Logo de l'association scIence

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👉 [CDATA[5G et "Métatrophie"] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/5g-et-metatrophie/ Publié le Thu, 28 Nov 2019 20:54:50 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1299

Source de la vidéo

Bon, loin de moi l'idée et l'envie de soutenir la téléphonie mobile dans la pression qu'elle entretient socialement et physiquement. Mais ce genre de vidéo ne sert à rien... et puis surtout on n'est pas irradié comme semble le conclure cette vidéo ! Rien ne change en nous d'apparent.

On surchauffe un peu, c'est tout. L'irradiation n'a rien à voir avec la 5g 6g et dieu sait quoi encore qui sera encore plus frénétique (et fanatique avant de de devenir fatidique). On échauffe passivement nos cellules voilà ce qui est grave car on forme un débordement des conditions naturelles. Celles-ci sont devenues ce qu'elles sont et la vie est équilibrée en fonction de ça. La vie, c'est-à-dire ici les règnes du vivant.

Et il en va pour la planète et sa température comme pour nous si on veut bien se prendre comme exemple. Nos organes sont faits pour travailler à une température que sang et sudation essaient de maintenir dans une certaine fourchette moyenne. Un "plus" ou un "moins" nous déstabilise, mais en général sur la journée, la semaine, etc. on sait s'arranger et on s’accommode. Si la situation s'installe, c'est plus difficile et là encore l'humain sait comment s'adapter, ou plutôt adapter son environnement vital. Mais les autres règnes ???

Quand on augmente la moyenne comme cela se passe pour les rivières en aval des centrales nucléaires ou pour la planète dans son ensemble, alors une partie de la population végétale et animale disparait car elle ne trouve plus les conditions nécessaires.

La vie... Pourquoi pas ?

La vie n'est pas ce qu'on croit qu'elle est... et j'ai l'impression qu'on pense qu'elle est une forme active de matières curieusement combinées.

Par un curieux aléa totalement impensable on imagine que la chimie induite par l'état stérile mais chaotique de la planète a permis à des substances chimiques de se combiner en acides aminés. Pourquoi pas ?.... [Voir "soupe primitive" sur votre moteur de recherche.] Et puis ces acides aminés se sont combinés en protéines... Pourquoi pas ?... Et puis, ces protéines se sont organisées en colocation genre ADN dans une cellule où ce qui n'avait rien à y faire était excrété, et où il fallait accueillir de quoi avoir de l'énergie à dépenser. Pourquoi pas ?... Et puis la nature encore non satisfaite de la chose a trouvé sympathique de faire se combiner des "êtres" unicellulaires en HLM (habitation à loyer modéré en France regroupant généralement une classe sociale); dans la nature ces HLM sont devenus des êtres plus ou moins autonomes voire conscients et même pensants. Pourquoi pas ?...

Après soi-disant des millions d'années de combinaisons fortuites, le dernier maillon révélé fiche tout en l'air avec ses technologies, ses techniques, ses procédés physico-chimiques et mécaniques. Ce dernier maillon ignore tout de la vie et est en train de la fiche en l'air en justifiant je ne sais quoi de particulièrement profond, certainement l'évolution mais plus certainement rien ! Il pense mais sans réfléchir à moins que ce soit l'inverse (cela dépend de la définition qu'on met derrière ces deux termes).

La métatrophie

La 5G fait partie du lot destructeur c'est-à-dire catastrophique. Autrement dit après l'autotrophie, et l'hétérotrophie on en arrive à la catatrophie qui devrait être compensée si ce n'est progressivement ou en grande partie par .... l'anatrophie.

Non , non, je ne me fiche pas de vous en jouant sur les mots !

La nature basée sur la vie nous a présenté des êtres autotrophes et d'autres hétérotrophes.

Les autotrophes sont les végétaux : ils se développent (c'est à dessein que je n'emploie pas le terme nourrissent) sur la base de la matière minérale environnante et la photosynthèse dont ils sont le siège. Ils sont les producteurs de matières premières c'est-à-dire vitalisées, vivantes pour les consommateurs qui eux sont hétérotrophes et qui ne peuvent se nourrir que des matières issues des producteurs.

Catatrophie et anatrophie sont ici (et juste ici pour l'instant) deux façons d'appréhender le monde au niveau humain.

La catatrophie (néologisme de moi-même pour les besoins de la cause sur le mot catabolisme) est ce que l'humain développe à son tour dans sa relation métabolique destructive à la nature : Il détruit pour connaître (aujourd'hui on arrive enfin à des moyens non invasifs et non destructeurs) afin de pouvoir évoluer. Ce faisant il épuise les forces de la nature dans tous ses retranchements : ils consomment plus que nécessaire, ils rejettent sans discernement une quantité de matériaux ingérables par elle, c'est-à-dire le milieu vivant, matériaux qui participent à une inflammation planétaire.

Que se passe-t-il lorsqu'un corps étranger trouve accès en vous ? Votre corps se défend, il s'enflamme pour réduire l'indésirable, arrivant parfois à le mettre dehors. Mais parfois il n'a pas moyen de le faire (nanoparticules p.e.), d'autres fois il est atteint dans sa structure (irradiation) sans aucun moyen de défense, et d'autres fois encore il ne peut se défendre contre une chaleur trop important (canicule) ou quelque agression insurmontable.

L'humain c'est un peu tous ses indésirables en même temps (voire plus bas) : un corps étranger qui profite de son hôte sans que celui-ci puisse s'en débarrasser. (Et d'ailleurs l'humain qui a des solutions structurelles pour (presque) tout envisage même de s'expatrier lui-même sur une autre planète...)

Mais le déploiement satellitaire de la 5G est bien plus grave que les éléments qu'on met en avant d'ordinaire quand on pense comme dans cette vidéo (irradiation ?!). Expliquons-nous :

Notre planète possède sa biosphère, celle-ci, fondée dans une mince couche plus ou moins humique avec une profondeur maximum qu'on peut estimer jusqu'au niveau de la nappe phréatique est ouverte totalement vers l'extérieur cosmique jusqu'à la sphère étoilée*. Et là, avec la 5G satellitaire, on est en train de créer un manteau, une carapace, un durcissement de la planète juste au-delà de l'espace de respiration (atmosphère). Au-delà de ce manteau, il y a le froid écrasant du vide cosmique selon ce qu'en dit l'astrophysique mais aussi un espace d'impulsion, c'est le cosmos (sur ce dernier point la science ne relève aucun élément , ce n'est pas pour cela qu'il n'en existe pas...). Ici les considérations matérielles sont encore bien plus critiques que la rareté des éléments dans les granules homéopathiques de faible dilution (entre les nuages stellaires on estime la concentration en hydrogène à 10 unités par litre**).

La 5G fait donc partie du lot destructeur... du lots "catastrophiques"... (manière de travailler avec la nature en la détruisant) en terme d'échauffement cellulaire.

Quid de la 5G par rapport à 4G ?

Une fréquence pouvant atteindre la bande des 26 GigaHertz au lieu des 400 MHz :

1 Hz = un battement (en fait une onde) par seconde, 1 GHz = 1 milliard de battement par seconde : ça va secouer ! Mais l'inquiétude n'est pas dans ce secouage qui va surchauffer l'eau de nos cellules, elle est dans le fait que la molécule d'eau (eh oui, c'est toujours avec elle qu'on trinque pour le bien ou le mal) risque de voir ses liaisons H-O un peu trop malmenées et à dire vrai il semble qu'on ne maîtrise pas vraiment les conséquences.

En physique on parle de résonance atomique de l'eau (enfin pas d'elle plus que d'un autre corps composé faisant donc intervenir des liaisons atomiques). Cette liaison est forte, très solide même, mais il se trouve qu'elle aurait des faiblesses (je parle au conditionnel parce que je n'ai aucun moyen de savoir ça). On trouve des renseignements qui ne se veulent pas trop compliqués (niveau lycée... mais mieux vaut avoir visé un bac scientifique !) dans cette article : Résonance de l'eau : le point sur les fours micro-ondes et les téléphones portables (cahier de doléances) par Jean-François Lahaeye datant du 28 décembre 2004.

On finit par comprendre à nouveau que le pont entre monde physique et monde vivant n'est pas établi. Quant à parler d'un milieu vivant en rapport avec le milieu physique, comme on a encore aucune idée de la vie, ce n'est pas pour demain. Mais tant pis, malgré des alertes on lancera la chose inévitablement ; même si 500 scientifiques s'en inquiètent il en est des millions d'autres qui ne se posent pas de questions. Et d'ailleurs c'est déjà bien avancé puisqu'il faut bien assurer le confort de navigation mobile surtout si on prévoit pour 2020 20 milliards d'équipements connectés qui solliciteront les data centers avec acharnement comme quelqu'un qui attendant une lettre éventuelle va voir toutes les 5 secondes si le facteur est passé entre temps : pas du tout écologique en plus, ce truc !

La catatrophie est pernicieusement destructrice. Pour l'endiguer ce sera difficile puisque nous sommes les pions des industriels. Et, forcément, même si on rêve d'un retour vers des voitures aussi simples que la 2cv Citroën, cela ne se fera pas, il y aura toujours de plus en plus de trucs à contrôler de plus en plus précisément que nous le voulions ou non, et en principe pour notre bien.... Il faut donc des référentiels comme ces GPS de camion qui aident le régime à baisser en haut de côte pour diminuer la consommation avant que le chauffeur ne freine stupidement et trop tard... (je n'ai rien contre les chauffeurs de poids lourds, enfin, en général).

Une voiture magique (j'en avais une de 1961, les portes avant s'ouvraient en sens inverse de celles d'aujourd'hui : très pratique avec l'embrayage automatique (centrifuge) pour sortir des ornières en marche arrière... mais confort très spartiate, éclairage trop faible, essuie-glace énervant ! Un must au niveau réparation pour les désargentés. Petites vitesses mais aussi petite consommation pour l'époque.

Que faut-il donc faire ?

La solution passe par le développement de l'anatrophie, la relation constructive au monde global. Global signifie ici ressources physiques, capacités et adaptabilités du monde vivant, tolérances des organ(isme)s fragiles ou sensibles, etc. etc.. UN TRAVAIL ÉNORME EST À FAIRE AVANT QU'IL SOIT TROP TARD ! (Ah bon ?! euh, excusez-moi, on me souffle à l'oreille que pour beaucoup de choses c'est déjà trop tard...)

La catatrophie marche bien avec la croissance technique et économique alors que l'anatrophie va de concert avec la santé de la biosphère et des règnes qu'elle abrite ainsi que leurs sociétés... Catatrophie et anatrophie sont antinomiques.

L'anatrophie (néologisme de moi-même construit sur anabolisme) est le processus par lequel on construit, on rassemble, on met en commun, on réunit afin de créer une entité organique fonctionnelle (même une société industrielle, bancaire, la société humaine, etc.). En gros on (nous l'humanité) poursuit le chemin de la nature. Le sien est abouti, mais l'humain est insatiable en terme d'évolution... Il a été porté, il doit maintenant porter...

Nous en sommes-là : nous avons la connaissance et/ou les moyens de l'avoir. Forts de cette place première pour ainsi dire en tant que règne responsable, nous devons constater que ce que nous faisons n'a aucun sens autre que financier... ou presque. Et nous détruisons jusqu'à nous-mêmes au nom de l'économie, non, au non de l'économie que veulent quelques personnes !!! Ceci au lieu de créer... une économie à visage humain par exemple....

L'humain, c'est aussi et surtout beaucoup d'amour, parfois difficile, parfois invisible, parfois transporteur, parfois attracteur en même temps qu'il rayonne... [on pourra relire le billet Débordement].

L'anatrophie est éthiquement créatrice.

Anatrophie et catatrophie sont des termes nés de l'anabolisme et du catabolisme, les deux composantes du métabolisme. On pourrait donc apporter la métatrophie qui serait l'art et la manière humaine de rencontrer le monde...

Tous ces néologismes sont féminins. Je ne donne pas de sens au catastrophisme, on sait ce que sait ni à un anastrophisme qui serait je ne sais quoi d'utopique sans doute.

NOTES

* Oui je sais, LA sphère étoilée n'existe pas... Eh bien, justement ! C'est tant mieux qu'on ait perçu cela. L'espace cosmologique ouvert au-dessus de nos têtes est ce qu'on peut appeler une sphère ouverte, sans limite réelle mais avec limite apparente. Quand on la contemple cette sphère, l'émotion ressentie n'a que faire de sa profondeur, de son épaisseur, du plus ou moins loin, de la cohésion ou non des étoiles des constellations. Sa contemplation est généralement un moment de paix, avec soi, avec les autres, avec notre vie. C'est là que peuvent se faire sentir des moments de questionnement qui appelleront des réponses qu'il faudra essayer d'entendre... Tout cela n'est pas très scientifique... mais fait partie de la réalité abordable par tout un chacun. Je ne suis pas persuadé que les années-lumière ou la vue de profil de la constellation du Taureau nous apporte grand chose, vue qu'on tombe là dans une surréalité à défaut d'une irréalité.

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** On estime qu'à partir de 12 CH on n'a plus qu'une probabilité de présence de l'élément donné dans un granule.

On estime qu'à partir de 12 CH on n'a plus qu'une probabilité de présence de l'élément donné dans un granule.

Sous pression et température normale un litre de gaz en contient en gros : il y aurait 6 . 10 23 atomes ou molécules par mole [p.e. 12 g de carbone 12 représentent une mole de carbone 12 et contiennent 6 . 10 23 atomes de carbone 12], 1 mole de gaz parfait dans les conditions normales de température et de pression fait 23 litres (quelque soit le gaz). On a donc pour 1 litre : 6 . 10 23/23 unités soit 2,6 . 10 22 atomes (ici H) ou molécules (ici H2) soit pour avoir une idée plus précise s'il peut en être 26 mille milliards d'unités par litre...

En homéopathie 12CH correspondent approximativement à une concentration de 1 seule unité de base de principe actif par mole de solution en partant de 1 mole de principe actif diluée seulement 12 fois au centième !

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👉 [CDATA[Pourquoi le capteur sensible nous passionne-t-il ?] 👈

https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/pourquoi-le-capteur-sensible-nous-passionne-t-il/ Publié le Sat, 30 Nov 2019 06:33:34 +0000 http://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1312
Parfois une régularité semble vouloir se montrer dans des manifestations brutales sous forme de pics de tension (une animation en fin d'article permet de voir défiler tous ces pics).

Il y a plus de 30 ans, un chercheur lyonnais (André Faussurier) observait un appareil de mesure de tension se comporter bizarrement . Il chercha ce qui pouvait provoquer des tensions inattendues et il isola la partie physique responsable afin de l'observer. Depuis, la question demeure : quel agent est promoteur de ces désobéissances aléatoires aux lois établies de l'électricité ?

En fait, là où nous devrions observer un signal plat aux erreurs de sensibilité de mesure près comme ci-dessous (image 1 trace rose CH4), nous obtenons parfois une anarchie (image 1 trace verte CH3), de temps en temps un festonnage plus ou moins régulier (image 1 trace bleu CH2) parfois une instabilité brutale (image 2) parfois un chaos qui s'amorce ou s'apaise (image 3).

Image 1
Image 2
Image 3

Nous travaillons sur de hautes impédances avec amplification opérationnelle de coefficient 1 (!) (image 4) ce qui pourrait laisser supposer que l'amplificateur est responsable. On sait aussi se passer de l'amplificateur et travailler avec des impédances moins hautes (toutes les traces vertes et bleues sans mention AOP) en obtenant des allures similaires (relèvent-elles exactement du même agent ?...).

Image 4 (AOP = Amplificateur OPérationnel)

En regardant ces images on peut percevoir quelque chose de frappant ; c'est un discours continu qui est tenu, sans redondance ; les similitudes pour un même capteur ont de grandes chances d'être exceptionnelles.

Pour finir voici un enregistrement point par point datant de mars 2011. Malheureusement pour nous, ce jour-là, un seul capteur était en observation...

du 4 au 20 mars 2011, avec le 11 de sinistre mémoire... (enregistrement point par point, capteur classique sur AOP)

Les autres enregistrements n'ont jamais faits état de pareil corrélation ! Par exemple autour du 11 nov. 2019 :

Avec AOP alimenté
En jaune moment du séisme de Montélimar le 11 nov. 2019. Graphes du 31 oct. au 12 nov.
La ligne rouge est positionnée à 10h52 GMT, heure du séisme de Montélimar le 11 nov.

Il est difficile de ne pas voir dans ces images une corrélation mais elles vous montrent aussi que si certains capteurs peuvent pressentir quelque chose, d'autres semblent ne pas le faire ou être en déphasage.

On a parfois des allures très mathématiques...

La croissance de CH2 est remarquablement mathématique. C'est rare !
On a ici un très mathématique amortissement vers un retour à la normale après un pic de tension.

Malgré toutes nos années d'observation rien ne se dessine encore dans la compréhension du capteur pourtant très loquace... Quel agent encore inconnu est-il actif en permanence sur notre simple montage expérimental ?

Surveillez l'avancement dans le temps au niveau de la réglette tout en bas. Certaines étapes sont des détails.
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