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PAGE EN COURS DE RÉHABILITATION
👉 [CDATA[Les yeux, portes pour l'âme] 👈
https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/les-yeux-portes-pour-lame/ Publié le Thu, 21 May 2020 06:59:49 +0000
Se regarder les yeux dans les yeux, et se connecter, à soi par l'autre, et l'autre à lui-même par soi.
J'ai eu la joie immense de faire cet exercice et je ne peux que souhaiter à chacun de vivre cette expérience (avec un(e) inconnu(e) bien entendu).
On s'aperçoit de deux grandes choses :
- l'autre parle en silence, il(elle) se montre dans sa nudité, avec confiance, abandon,
- il(elle) vous renvoie une image de vous, êtes-vous dans la même confiance.
Pendant combien de temps peut-on faire cela ?
Peut-on ajouter l'intention ? Par exemple on bouge ensemble, rien que par le regard, on peut commencer par dire que l'un ou l'autre guide, puis plus personne, on écoute par les yeux, on dialogue, on impulse même chez l'autre le mouvement qu'on envisage
A & B sont connectés.
A veut bouger comme ci.
B accepte l'impulsion.
A suit le mouvement de B dans un mouvement qui vient de A
Ni suggestion de pensée, ni manipulation ! A et B restent eux-mêmes.
Je te reçois, tu me reçois. Je dialogue avec toi à un niveau plus détaché de la sphère physique que si nous le faisions avec la parole.
Ce qui naît alors entre deux êtres qui acceptent ce pas (et il est capital autant que fondamental qu'il y ait acceptation mutuelle) dépasse largement l'aspect extérieur de la rencontre de l'autre. C'est une communication qu'on peut qualifier d'animique voire peut-être de spirituelle quand on finit par avoir de l'habitude.
Le problème, à mon sens, est de ne pas vouloir manipuler l'autre en orientant l'intention vers vers un fais ci, fais ça. Tant qu'on ignore la substance qui passe entre les deux alors, foi d'expérience personnelle, c'est magique ; mais si l'on pense qu'on va maîtriser une part de l'autre, la protection spirituelle (appelons ça ainsi) empêche toute intrusion malsaine. Une victime de pervers(e) narcissique pourrait sans doute aller jusqu'à briser la chaine qui la retient si le(la) perverse acceptait d'établir cette connexion (mais il(elle) abandonnerait de fait et immédiatement tout ambition de perversion...).
Je ne crois pas que l'expérience fonctionne avec toute personne aussi profondément que dans les cas où existent déjà une relation animique réelle au-delà des apparences. Deux étrangers totalement étrangers l'un à l'autre établiront le contact, se découvriront dans ce regard, mais n'iront pas plus loin. Par contre s'il existe un lien entre les deux alors il risque fort d'être mis peut-être pas en évidence flagrante mais au moins en relief en ouvrant à une écoute pour ce qui peut venir de la rencontre, à travers cette rencontre vraie, rencontre déshabillée de toute barrière dès lors qu'on accepte l'expérience.
On entre ici par la grande porte dans une notion de karma pour reprendre ce terme emprunté au sanscrit... mais (ou "et") la science aura bien du mal avec ses loupes à accéder à ce genre de notion que l'expérience pourtant validera directement comme une évidence, ou par de puissantes interrogations, ou encore par la nécessité, ou la simple remise en situation, de refaire l'expérience avec un degré d'ouverture plus haut !
Ce qui vient du dedans, de l'intériorité, vaut autant que l'expérience physique, surtout si elle n'est pas réalisable. L'intériorité ce n'est ni la réflexion ni l'acceptation dogmatique, c'est l'ouverture, la confiance en ce qui vient vers nous, l'intériorité c'est une invitation à l'écoute vraie, sanctuarisée, déshabillée d'un égo trop dans son apparence, dans un "je veux". L'intériorité est de l'ordre du "Je suis".
J'ai eu la joie immense de faire cet exercice, non, cette expérience et je ne peux que souhaiter à chacun de la vivre. Je l'ai faite plusieurs fois, suffisamment pour avoir matière à l'encourager à travers cet article.
]]>👉 [CDATA[Fait d'époque] 👈
https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/fait-depoque/ Publié le Sun, 19 Apr 2020 06:25:05 +0000Partie I, sur 2
Ce virus est une sorte de bénédiction
Les marchands du Temple ont la part belle en ce moment... Entre ceux qui ont véritablement des éléments à proposer et sont naïvement présents sur le marché des idées et ceux qui sont des profiteurs de naïveté, c'est le grand écart ou peuvent se glisser le bon grain comme l'ivraie. Quelle est donc cette part de naïveté qui réside en chacun et ouvre grande la porte jusque sur le mirage absolu, le mensonge ou l'erreur voire la doctrine autant que sur la vérité, le sincère, le profond et le louable ?
Les réseaux sociaux (curieusement nommés) sont des lieux de débats grand public (ça doit être pour ça) où pleuvent les avis, les irritations, les exacerbations de la part de non spécialistes ou des explications, partageant sans fin les ragots intox, les infox, ou alors les demi vérités (ça c'est juste, mais pas comme ça, généralement des vérités tronquées ou des parties disloquées de vérités), les spéculations d'idées comme les informations fondées, voire élevant demi vérités ou spéculations au niveau des informations fondées tout simplement parce que cela titille chez eux une corde sensible... : celui-là l'a dit, je crois donc la chose !
Les sources sont souvent floues, les vidéos (on ne lit pas plus loin que les titres sur les réseaux sociaux) ont des compositions ambigües jouant plus sur le sensationnalisme que sur une quelconque opportunité pour une prise de conscience.
Cette époque est belle, extrêmement riche, elle est intéressante, pourtant !... C'est une chance que d'y vivre, l'humain détient la clé de son paradis.
Seulement voilà, face aux éléments personnels qui permettent à chacun de penser par soi-même, d'établir ses propres jugements et avis tout en étant totalement ingénu, se dressent les profiteurs dont on ne saura jamais la motivation réelle, ceux qui ont à vendre coûte que coûte pour augmenter leur pécule sans avoir mis derrière leurs intentions le moindre iota de réflexion mais sont simplement les dindons de leurs porte-feuilles !
Et puis il y a ceux qui se renseignent brandissant en général de façon tout à fait honorable les termes magiques de "science", "scientifique", etc. comme des cautions, voire qui dégottent des grands noms de rebelles (ou rebellisés), des grands noms d'autorités (éventuellement déifiées par l'agora) pour asseoir un avis qui s'en sort ainsi renforcé.
On trouve aussi tout simplement les mises en exergue de charlatans et autres bonimenteurs pour semer la zizanie dans le tumulte de l'époque.
Et personne ne s'y retrouve... depuis ceux que l'infox amuse à ceux qui brandissent l'étendard du fake !
Qui croire ? Quoi faire ?
Qu'y faire ? Quoi croire ?
Profitons de ce titre pour faire un pause "casse-langue" en ajoutant encore quand ça marche assez bien : quoi frire ? Qui cuire...
En France, par exemple, force est de nous reconnaître une certaine incompétence pour ainsi dire historique : on peut palabrer pendant des jours sans se bouger, sans faire ce qui est faisable ! C'est louable... J'ose l'affirmer sans pour autant me mettre en position de défendre notre ... élites d'énarques. Mais oui, c'est louable : un mort est un mort de trop et le peuple (déresponsabilisé) a trop vite fait de mettre au pilori le responsable... quelque peu désemparé dans la situation actuelle ; par contre cela devient moins louable si ce dernier fait montre de chercher la meilleure solution alors qu'on en a déjà une pas trop mauvaise. Là je crois qu'on est nombreux à attendre une réponse nette : en attendant SA solution, les gens qui meurent meurent tout simplement parce qu'on n'a pas encore trouvé la potion magique et qu'on estime que la seule solution acceptable sur le marché ne l'est pas à 100% ! Curieuse arithmétique d'état... : on ne veut pas de mort sauf ceux qui meurt en attendant qu'on garde tout le monde en vie... comprend qui peut !
Face à une situation difficile, le réalisme impose la marche. Si un arbre vous tombe dessus, il n'est pas temps de se demander ce qu'on est venu faire dans cette galère, pourquoi on est sorti malgré la vigilance rouge foncé annoncée à grand renfort de média. Oui, on a bravé parce qu'on voulait être au cœur de l'action, ou alors on a défié par nécessité, voire par intérêt ou encore par cupidité. Et alors ? L'arbre tombe, et on n'a que 2 petites secondes pour savoir quoi faire, pas pour réfléchir mais pour agir, sauver sa peau ou au moins celle de l'enfant qu'on n'aurait jamais dû emmener -
quelque soit la raison qui nous a mis dans la situation -
. Minimiser les dégâts avec ce qu'on a déjà !
On n'est pas forcément médecin mais si on nous dit "préfères-tu prendre de l'hydroxychloroquine dont on connaît certains effets secondaires éventuellement délétères ou attendre quelques jours (semaines, mois...) qu'on ait LA solution, la solution absolue, durable, "la potion magique", le vaccin qu'on n'a pas eu le temps de mettre au point mais qu'on est sur le point de trouver... ? Tu peux aussi tester toi-même, c'est ta liberté, si ton immunité sortira renforcée d'une confrontation au "mal", ou si elle est déjà efficace, mais ne viens pas nous reprocher de n'avoir rien fait... et joue-là sociale sinon je verbalise (bin oui : non respect de la législation)" je doute que beaucoup se contente d'espoir. Éventuellement, on posera la question " est-ce que l'hydroxy machinchose paralyse totalement mon être face à l'envahisseur, ou est-ce que je peux essayer de faire front quelques temps avec ça ? "
Ce virus est une sorte de bénédiction
Oui, je le dis et l'affirme : on vit une époque formidable. Mais je ne suis pas médecin je le répète... Votre corps, si vous le rencontrez, ce virus, va se trouver face à lui pendant deux longues et invisibles semaines d'incubation où vous êtes porteur et donc distributeur... Oui, oui, réfléchissons bien à ça. Votre corps, qui n'est pas si mal fichu que ce que l'on pourrait parfois nous laisser croire, va se défendre, il est fait pour ça : rendre passif ce qui voudrait l'affaiblir, sortir ce qui n'a rien à faire en lui, ce qui ne saurait avoir affaire avec lui (on connaît ça avec la varicelle qui perd sa contagiosité quand les pustules sont bien installées et le tableau désastreux... : entre 2 et 3 jours avant l'éruption, où elle est maximum, et elle se poursuit durant la phase d'apparition de l'éruption, soit 4 à 5 jours après l'éruption (source wiki).
Seulement voilà, êtes-vous en état de faire front ?... Avez-vous la santé, c'est-à-dire la force nécessaire pour faire face ?
- Si oui, pas de problème, l'arbre tombe et vous l'esquivez d'un habile saut de gazelle.
- Si non, c'est plus ennuyeux... :
- soit vous êtes faible en ressources parce que déjà en lutte sur d'autres terrains, il faut impérativement se soigner, vous vous tirerez de l'arbre avec une belle trouille et des égratignures peut-être profondes, mais le choc pourrait aussi être fatal, parce que c'est l'heure, tout simplement peut-être... (la mort fait partie de la vie, non ?)
- soit vous avez un mode de vie qui ne permet pas à votre corps d'être à l'écoute des stimulations (bonnes ou mauvaises, d'ailleurs) et dans ce cas vous êtes une cible potentielle à haut risque qui n'a pas vu l'arbre qui tombait (et qui ne savait à la limite même pas qu'il y avait un arbre...).
Notre époque est formidable parce que nous sommes libres... plus ou moins, et c'est là que le bât blesse ! Pourquoi ? Mais parce que nous ne sommes pas sûrs d'avoir les moyens d'être libres ! Et nous verrons ça dans le prochain billet....
Pour l'heure nous devons faire face à un ennemi (?) qui vient en premier lieu de nous-mêmes. Nous ne sommes pas en guerre autrement que contre soi, aucune arme externe et létale pour lui ne peut détruire ce truc extrêmement fragile et sans intention qui traîne (la vie est géniale...). La question n'est même pas dans une idée d'état d'urgence ; non, cet ennemi qui arrive à nous faire croire qu'on va mourir si... si... si... cet ennemi c'est nous en tant que citoyen c'est-à-dire élément social. On cultive la peur en attendant de trouver d'ici 12 à 18 mois un éventuel vaccin...
Nous avons-là une extraordinaire opportunité d'évolution. Pas avec ce covid-19 pas pire que bien d'autres choses bien plus officialisées, non, mais par tout ce qu'il met en évidence des lacunes de notre société et de tous ses possibles en même temps :
- en prenant conscience de nous-mêmes dans la société,
- en prenant conscience de qui on veut servir qui tente de nous asservir,
- en prenant conscience du leurre dans lequel nous nous morfondons, ou bien où nous prenons plaisir à souffrir un peu...
- en prenant conscience du sens de la maladie,
- en prenant conscience de Soi.
Bien sûr, conservateurs et conformistes ne lâcheront rien. Mais ils ne sont pas le peuple, les peuples, l'humanité souvent astreinte à les servir. La mobilisation est en nous, pas chez eux qui préfèrent façonner le monde à coup de lois trop souvent déshumanisées et jouer ensemble avec leur copains d'école.
Nous parlions de naïveté en début d'article, et nous devons comprendre qu'il n'y a là rien de négatif tant qu'elle est ingénue, cette naïveté, tant que c'est celle de l'enfant encore innocent des choses qui font le monde qui les entoure.
Mais on sort de l'enfance à un moment ou à un autre et, là, le premier interlocuteur devient soi-même. Si ce "soi-même" n'arrive pas à faire la part des choses - ce qui exige déjà des compétences de terrain -, il doit au moins pouvoir se poser des questions et ne pas donner dans le discours du plus offrant.
L'âne est pour cela un bel exemple à considérer dans le monde animal : si on laisse de côté et d'emblée son attitude butée et bornée, on s'aperçoit qu'il est passablement curieux de tout ce qui se démarque de son environnement. Il s'interroge (au moins en attitude) et on comprend qu'il ne se laisse pas mener par le bout du nez si facilement qu'on le voudrait...
Les ânes ne vont pas en troupeau comme les moutons... (ne les jugeons pas non plus, eux, ils sont faits pour leur grégarité).
Profitons-en pour faire un clin d’œil à Jacques Prévert et à François de Kresz comme trois éléments sans rapport entre eux (enfin, pas directement, nous verrons en 2e partie).

Le cancre
Il dit non avec la tête
mais il dit oui avec le cœur
il dit oui à ce qu’il aime
il dit non au professeur
il est debout
on le questionne
et tous les problèmes sont posés
soudain le fou rire le prend
et il efface tout
les chiffres et les mots
les dates et les noms
les phrases et les pièges
et malgré les menaces du maître
sous les huées des enfants prodiges
avec les craies de toutes les couleurs
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur.
👉 [CDATA[Fait d'époque (fin)] 👈
https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/fait-depoque-fin/ Publié le Thu, 30 Apr 2020 03:22:33 +0000Partie II sur 2
Ce virus est une opportunité maladive
L'article précédent annonçait le contenu de celui-ci :
- La liberté
- L'ânesse Pétula, le cancre de JPrévert, et les Moutons de FdKresz
Tout un monde, n'est-ce pas ? Un peu disparate, n'est-ce pas ? Mais la vie est ainsi qui rassemble l'ortie et la rose, la sardine et le requin, des philanthropes et des égoïstes, l'éruption volcanique et la fertilité des terres, le bien et le mal, l'amour et la peine sinon la haine, l'anarchiste et le patriote, le trifouilly-les-oyens et les citoyens du monde, etc.. Il faut de tout pour le faire, ce monde.
La liberté
Ah, la liberté ! On la veut, on la (ré)clame, on la revendique, on écrit son nom sur les murs. Mais quoi ?... "JE VEUX" et l'autre ne veut pas la même chose !!!
JE VEUX implique le TU DOIS... et on comprend vite que c'est intenable socialement parlant... mais même tout seul avec sa liberté d'ermite ça n'est pas évident. Parce que même tout seul, il y a l'AUTRE, le monde. Et lui il ne VEUT rien, il EST. Il n'attend de nous, il nous laisse libre, et nous, pauvres bougres, nous DEVONS faire avec, avec son cadre physique, sa capacité de vie qui nous ramène toujours à une certaine contingence. ÊTRE ou NE PAS ÊTRE... demandait Hamlet, ÊTRE en même temps que NE PAS ÊTRE propose la physique contemporaine.
Face à lui, ce monde, on comprend ce que signifie le mot LIBERTÉ. On l'éprouve d'ailleurs plus qu'on le comprend. Cette liberté est une appétence profonde de l'humain qu'il ne partage avec aucun règne. L'animal n'est pas libre et dire, que dis-je, CONCLURE que l'humain est un animal, c'est le casser dans son élan de liberté.
L'humain ronge son frein quand la situation stagne ; l'animal en est rassuré, un jour doit correspondre à un autre jour, l'espace ne peut pas changer. Il y a en l'humain ce désir d'évoluer, cette intention de devenir, de mettre à profit la rencontre entre lui et le monde. Pour ça, il doit se sentir LIBRE. Aucun animal n'est libre (j'en vois qui se hérissent à un tel propos...). L'animal est conditionné par les contraintes de son espèce pour ce lier au monde tel qu'il est ; l'humain semble n'avoir que des contraintes du monde, et même celles-ci l'insupportent ! Son intention de se cultiver n'est pas une contrainte externe, cela vient de ses tripes, de son intérieur le plus profond, de son JE SUIS, et le cerveau DOIT suivre comme le bon outil qu'il est même s'il ne fait pas grand chose dans le monde... (j'en vois qui se hérissent à un tel propos... d'autres, pas forcément les mêmes que les précédents).
Même soi, tout seul, JE SUIS, sans lui, sans le monde, pour les situations où l'on peut en faire abstraction, il y a SOI qui pointe le bout de son nez, qui vous regarde, qui vous voit, qui est là pour vous confronter à lui : de quel côté êtes-vous ? Celui de l'image déformée de ce que vous croyez voir dans le miroir, qui fait partie du monde (miroir et apparence reflétée) ou ce qui anime ce masque ?...
Bon sang, où et quand puis-je me sentir libre ?! Et d'ailleurs, c'est quoi "être libre" ? Faire ce qu'on veut ?... certainement pas sinon mon amour serait là à côté de moi, sinon je volerais pour mieux voir le monde et me dégager de sa pesanteur, sinon j'aurais fait barrage à la mort de mon enfant, j'aurais retenu l'arbre qui tombait sur l'innocent, etc., etc. voilà ce que serait d'être libre à 100% : être Dieu ?! peut-être... car il se rend peut-être des comptes à lui-même, Dieu...
"Je lui ai donné la liberté et l'amour mais qu'en fait-il, mon Dieu ? (voilà que je m'invoque maintenant... L'âge ? peut-être...) "
Doit-on conclure que la liberté est un leurre, qu'elle n'existe pas ? Elle ne s'arrête même pas où commence celle des autres puisque je ne peux pas être malade sans risque de faire des victimes, puisque je peux pas forcer l'autre à recevoir mon amour, puisque j'ai besoin d'espace et lui aussi ! Sa liberté (à l'autre) me gêne aux entournures, bin oui, mais force m'est de reconnaître que ce n'est pas l'autre la cause, mais parce que je ne suis pas sur le bon plan pour parler de liberté.
Un philosophe a écrit un jour un livre : "La philosophie de la liberté". C'était osé d'autant qu'il reprend les idées des grands philosophes en ayant largement parlé... C'était Rudolf Steiner en 1894, il avait 34 ans, et il dit dans son autobiographie (achevée en 1925, année de sa mort) que
dans son vouloir on exerce la liberté,
(cité de mémoire)
dans le ressentir on la vit
et dans le penser on la connaît.
L'avantage du sujet est que chacun peut se forger son expérience, confronter son intime à sa réflexion et pour finir se dire qu'il approche d'une connaissance de ce qu'est la liberté.
Exercer sa liberté, c'est ainsi la confronter au monde, voir jusqu'où on peut la mettre en application, autrement dit ce que le Monde (entier : son contexte biophysique et les autres êtres) permet de faire.
Vivre sa liberté, c'est ce sentiment qu'on peut avoir d'accepter les choses et les prendre ainsi, pour soi. J'ai un devoir par exemple, il devient contrainte tant que je ne l'accepte pas volontairement, c'est-à-dire tant que je n'exerce pas ma volonté à son propos. Autrement dit, ce que le Monde me permet d'expérimenter sans l'atteindre dans son intention propre
Connaître sa liberté, c'est naître avec elle (sens littéral du mot con-naître), la faire s'exprimer là où elle peut être elle-même : dans l'activité pensante. Là, personne ni les forces biophysique ne peut me contraindre, ou, tout au moins, si je sais ce possible, les moyens de contrainte me deviennent plus clair et je peux des laisser au dehors. Il se peut que je me comporte extérieurement selon la contrainte mais en être aussi intérieurement libre puisque je l'accepte sans pour autant l'admettre. C'est le milieu où tous les délires sont possibles depuis ceux qui vont me miner jusqu'à ceux qui vont me construire).
Socialement, nous pouvons au moins placer cette liberté dans celle de l'acte de penser comme on l'entend, et non sur des modèles préformatés ou une sorte de pensée unique comme celle qu'impose par exemple la novlangue de Georges Orwell (in "1984"). Autrement dit "tu n'as pas à m'imposer ta croyance, et je la respecte même si je ne la partage pas et ne la comprends peut-être pas. Je peux juger ta pensée, ce que tu crois mais c'est seulement dan sle dialogue que je peux tenter de t'expliquer ce que je n'admets pas, à mon point de vue, dans ta pensée, ta croyance."
L'âne, le cancre et les moutons
SVP ne pas faire d'amalgame ni de parallèle avec un certain film à la musique bien connue...
Alors, pourquoi, l'âne, le cancre et le(s) mouton(s) ?
Le mouton, c'est la volonté, la faculté inconsciente de suivre, de se laisser porter avec ce petit rien de soi qu'est le mouton noir qui peine à avancer vers "son" but quand tout le reste de lui le pousse à suivre le mouvement général.
Le cancre, c'est le cœur, la bonté et l'humanité enfouies dans sa gangue d'apparence indocile, l'ouverture aux autres dès lors qu'ils parlent vrai, qu'ils laissent jaillir le sincère, le bon, le juste de leur intime. C'est un l'amour reconnaissant.
L'âne, c'est l'obstination à ne pas se laisser dépasser par tout ce qu'on voudrait nous imposer, c'est n'en faire qu'à ta tête, lourde et difficile à manipuler, non par bêtise, mais par force intérieure.
Nous sommes chacun, tous, un peu des trois ensemble plus ou moins équilibrés... sans que deux d'entre nous se ressemblent vraiment. Si l'on rajoute les expériences de vie, l'aspect physique, le métier, la classe sociale, etc. etc. on voit facilement qu'on ne trouvera jamais deux êtres humains identiques. Et des lois, les lois..., veulent tenter de circonscrire tout le monde dans un même panier.
L'humain n'est pas un animal mais on peut voir ces caractères comme étant ceux des animaux. Parfois deux caractères antagonistes peuvent se partager un être. L'humanité relève du zoo devrait-on dire plus que "l'homme est un animal" (du coup, au moins ici, la femme est épargnée !). Le gardien du zoo (l'être-humain -- verbe être) est celui qu'on ne voit pas mais qui donne le tempo à son animal fétiche, qui en a déterminé la forme harmonieuse ou grotesque, qui lui assure dès le départ, la santé bonne ou mauvaise, la richesse ou la pauvreté, etc..
Et oui l'humain n'est pas un animal, il est jusque dans lui-même, dans son quant-à-soi un zoo, un zoo chapeauté tant bien que mal par un individualisme obscur que chacun redoute mais revendique, et qui revêt souvent l'idiome de bonne conscience, individualisme, égoïté que chacun n'ose reconnaître comme étant Lui, profondément enfoui sous une apparence banalisée à travers l'image commune, physique, corporelle.
Je suis, donc je pense, je ressens et je veux. Le point communautaire entre tous les humains, c'est le je suis, et le point commun entre eux tous dans ce je suis, c'est le je, commun, mais toujours différent !
Tout le monde est, mais je et je sont perpétuellement différents :
- je pense mais pas comme cet autre je,
- je ressens mais pas comme cet autre je,
- je veux, mais pas comme cet autre je.
Tous les autres je deviennent dès lors des tu et la force du je est de reconnaître l'autre comme un tu, avec un je lui aussi, et un je aussi sanctuarisé que son propre je. Je ne ressens pas comme toi, mais je ressens aussi et ce que je veux, tu dois pouvoir t'y retrouver.
Derrière la volonté il y a toujours un nous qui doit traîner ses guêtres de manière à ce que l'espace de liberté que nous allons créer nous permette d'agir dans le sens commun en respectant l'intime dans sa liberté.
Penser, ressentir, vouloir présentent des effets qui sont communs à tous tant qu'il s'agit de l'aspect corporel. On rougit, pâlit, blêmit à peu près tous de la même manière, on agit tous en mettant nos muscles à contribution, et quand on pense, on ne voit rien chez personne mais on sait que les outils moderne nous révèle la même chose pour tous.
Ce virus est une opportunité maladive
Oui bin, ce titre semble ne pas apporter grand chose... Seulement si dans l'article précédent il avait une valeur positive, force est de constater qu'il possède aussi une très forte connotation négative EN PLUS du fait qu'il apporte des souffrances individuelles.
Notre civilisation pense que le corps est une machine et l'être une sorte d'artefact de la machine, une impression-fantôme... Tout va dans ce sens au niveau de la recherche qui banalise tout ce qui est physicochimique jusque dans les mécanismes de penser, de ressentir et même de vouloir que nous mentionnions juste au-dessus !!! On va même jusqu'à entendre que tout n'est que physicochimie et quantisme... On entre dans l'ère de l'anthropocène avec un ÊTRE NÉANT. Il fut un temps, lointain, où l'humain était CORPS-ÂME-ESPRITmais depuis les vieux philosophes qui devait voir double, on a finit par perdre l'ESPRIT au profit de l'ÂME à moins que ce ne soit l'inverse puisque la confusion est bien installée entre ces deux termes.
Et voilà que maintenant l'ÂME (ou l'ESPRIT), voire l'ÊTRE, n'étant apparu sous aucun de nos perspicaces appareils de très haute technologie, on pense, ou plutôt on croit rationnellement (sens et contresens) que le corps (animal, végétal, bactérien, viral même très certainement) n'est qu'un jeu de billard entre molécules chimiques : ÊTRE, NÉANT !
L'être, c'est-à-dire je, n'a pas de "valeur". Tout à coup dégringole toute idée de spiritualité mais heureusement plus on cherche à dégrader l'humain et plus les individus grandissent dans l'autre sens, plus ils se sentent concernés et donc s'interrogent, cherchent à mieux se percevoir, à découvrir le sens des rencontres voire des épreuves de la vie, de comprendre ce que l'esprit français par exemple insuffle en eux qui se confrontent à un sentiment de soi plus profond, dépassant les limites du pays, du continent et même de la planète : je suis humain et je ne vois encore pas assez clairement ce que cela signifie.
L'opportunité liée à cette épreuve du virus, et surtout le fait qu'on lui ait attribué une si grande importance de la part de ceux qui s'inquiètent pour la santé économique de la planète les portent vers des mesures drastiques qui vont à contrario du bon sens : sauver l'éconosphère au détriment de l'humanosphère et par récurrence de la biosphère !
Tout le monde dans le même panier et on veut tout maîtriser. 1984, 1984 doit crier Orwell depuis sa tombe, relisez 1984 et agissez avant qu'il ne soit trop tard, avant de rater le pas, car on ne ratera pas le sien ! On va tuer votre âme pour dissoudre votre esprit, et ce que nous n'arriverons pas à faire c'est vous qui le ferez grâce à nos réseaux sociaux qui vous donnent l'impression d'être puissants ! Vous n'êtes que des pions sans importance.
Les bougres ignorent qu'ils ne sont aussi que des pions, serviteurs alléchés du pouvoir, de la puissance et de la technocratie.
Je souhaite finir en beauté cet article en partageant une vidéo en noir et blanc avec un texte en brésilien. Écoutez même si comme moi vous ne comprenez pas, regardez, laissez-vous bercer par les phrases et vous vous sentirez grandir du dedans. C'est un effet du beau, ça irradie. Cultivons-le !
👉 [CDATA[Clair-obscur en spectroscopie] 👈
https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/?p=1443 Publié le 2020-08-27Mais revenons-en à notre fer dont les particules élémentaires censées en constituer la matérialité se révèlent progressivement comme des sortes de champs (lieu où s'exprime une qualité) limités. On peut "voir" ce fer même sans présence directe, sans présence chimique, avec la spectroscopie !

- en émission : un objet chauffé à blanc émet une lumière qui comporte des ombres,
- en absorption : une lumière étendue sur l'ensemble de son spectre qui traverse un gaz chaud (matière dispersée donc) se voit amputée d'une part de sa réalité spectrale par cette présence incongrue qui manifeste ainsi sa signature. On voit ainsi "l'ombre" de la présence d'une entité.
Les raies en émission (lumineuses) sont les mêmes (obscures) qu'en absorption. C'est une signature lumineuse. Il n'y a pas deux éléments qui ont la même signature.
Voici le spectre d'émission du fer (tout ce qui est en noir ici masque les couleurs qui seraient visibles en absorption, tout ce qui est en couleur ici serait en noir en absorption) :

La lumière nous révèle la nature fer même si on n'a pas accès à sa densité. La spectrographie d'un élément est ainsi une sorte d'identité lumière de l'élément. Les pleins colorés de l'absorption sont les vides (obscurs) de l'émission, et inversement.
]]>👉 [CDATA[La nature aurait-elle horreur du vide ?] 👈
https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/la-nature-aurait-elle-horreur-du-vide/ Publié le Sat, 29 Aug 2020 04:13:58 +0000
La nature a horreur du vide
Aristote, quelque part... mais peut-être davantage Spinoza autre part
Aristote de son côté en est venu à cette conclusion en constatant que la nature exige que tout espace soit rempli de quelque chose. Ce quelque chose n'est pas forcément odorant ou coloré, et il se trouve ainsi invisible à nos premières sensations. Il en a conclu sans doute que la bouteille vide (d'eau) est pleine (d'air).
En fait l'affirmation est fausse autant au niveau matériel qu'au niveau philosophique. La nature doit faire avec le vide sinon la création humaine n'aurait rien à remplir et serait donc impossible, le monde n'évoluerait point. Voyons cela.
La nature suivrait son cours et l'humain le sien ! Quoi ?! L'humain ne serait pas de la nature, c'est du n'importe quoi dira M. Lambda. Ce n'est pas pour autant qu'il a raison.
Usuellement on se dit que cette pensée de M. Lambda n'existe pas dans la nature, ce serait donc un vide pour elle sans qu'elle en est "conscience" mais pour tout observateur conscient de ce vide maintenant comblé par M. Lambda, c'est une joie !
Vide physique
En terme de physique et à force de resserrer notre champ de perception autour de l'ultimité de la matière, on a découvert avec la fameuse expérience de Rutherford que la matière était surtout faite de vide jusque "dans" l'atome pourtant sorte de quintessence du solide pour notre jugement ordinaire : le mur est ainsi globalement plus vide que plein !
Le quantum de fer n'est plus du fer mais un vide qui peut parler du fer sans doute. Pas de solide ici puisque nous devrions justifier ce solide par autre chose qui justifierait le solide. Tout le monde l'ignore probablement mais on peut trouver du fer gazeux... Et oui, il suffit de le faire bouillir (fusion : déjà 1.538 °C et ébullition : 2.861 °C tout de même ; guère possible dans votre cuisine...) : à partir de quand ou jusqu'où verrions-nous ce fer gazeux ?
L'idée de fer n'est pas, pour moi, dans son nombre de protons et conséquemment d'électrons :
- 56Fe, stable avec 30 neutrons (91,72 % du fer terrestre), couple du noyau neutrons-protons : 30-26,
- 54Fe, radioactif avec une demi-vie de 3,1 x 1022 années (5,845 % id ), n-p : 28-26,
- 57Fe, stable avec 31 neutrons (2,2 % id), n-p : 31-26,
- 58Fe, stable avec 32 neutrons (0,28 % id),n-p : 32-26*,
- diamètre atomique : 0,280 nm (1 nm = 1 milliardième de mètre),
- diamètre du noyau : 100 000 fois plus petit que l'atome !
* Toujours 26 protons et conséquemment d'électrons. 26 est le numéro atomique du fer.
Un cœur cent mille fois plus petit !!! Avec autour de lui pour gonfler l'atome 26 électrons qui emplissent un espace immense pour eux, un peu comme les planètes perdues dans le système solaire ! Du vide !
La nature est donc, par nature, emplie de vide. Elle est vide, elle est un lieu où se prélasse un peu de ce que nous appelons sans doute matière... elle ne peut avoir horreur (sentiment humain de plus) du vide. Et la matière ?... On n'y trouve même pas le dense qui en fait la solidité !!! Le monde physique est plus riche de vide que de plein... (C'est, en considérant l'origine du monde, ce constat ce qui a conduit à l'idée d'avant Big Bang, un lieu-temps où tout le dense du monde n'aurait encore pas connu le vide.)

Vide philosophique
Le vide est un concept, pas une réalité... Son objet est donc plus philosophique que physique puisqu'on ne peut l'observer qu'en présence de plein quelque part autour de lui Sans trop préjugé des pensées du célèbre philosophe, je dirai que le vide aristotélicien était un lieu, pas une chose, un paysage, pas ce qui le fait. L'idée du lieu en fait un néant si nulle densité se trouve quelque part pour le révéler. Le vide, c'est pareil.

Il ne faudrait pas non plus que le vase soit plein sinon il n'est plus un contenant...
Un autre regard sur le vide
Le vide est co-acteur de la nature physique on l'aura sans doute compris sans se perdre dans des dédales intellectuels et la nature ne saurait en avoir horreur.
Entrons dans une chambre vide où n'apparaissent que les limites du lieu, absolument rien d'autre. Supprimons même la clarté pour plonger dans l'obscurité… Que se passe-t-il ?
Laissons de côté la couleur d'éventuelles angoisses, et observons-nous. Rien d'autres que le vide spacieux nous sollicite, et il y a de fortes chances que nous nous remplissions d'images, de perceptions sonores, d'impressions sensorielles que la seule absence de la vue nous permet enfin de mieux percevoir. On peut même entendre, troublants, les battements de son cœur. Quoi qu'il se passe, on s'aperçoit que l'espace vide s'emplit de choses dont la conscience n'avait cure jusque-là. L'imagination même va combler de couleurs l'obscurité environnante, les pensées vont courir dieu sait où…
Que le calme ou l'angoisse nous saisissent le vide est vite rempli. Nous parlons du lieu, de l'espace vide, mais quoi d'autre que l'espace peut être vide. Le temps vide ?… Non, le temps est là quoi qu'il arrive. Indubitablement le vide concerne le lieu que rien de connu, que rien qu'on puisse reconnaître n'habite… ce qui veut dire que la nature peut y mettre ce qu'elle veut…
Physiquement le vide spatial est synonyme de pression nulle impossible. Et le vide intraatomique alors ? Plus rien de matériel ne l'habite, ce vide, il est le lieu d'un champ (SIC) électromagnétique. Et ce champ n'est pas rien… la science nous le dit depuis qu'elle l'a découvert, il n'est pas rien bien qu'il soit inodore, invisible. L'espace intersidéral lui-même est empli d''un champ électromagnétique que nos appareils perçoivent s'ils sont faits pour ça.
Le champ électromagnétique est un lieu d'influence, un lieu d'action qui dans le cas de l'atome est même extrêmement dynamique puisqu'il en va de la cohésion atomique, de la densité de la matière et, dans le cas du champ des étoiles, un lieu mis à profit pour alimenter notre connaissance de l'univers !
Le vide n'existe donc pas, la Nature ne saurait en avoir horreur. S'il existait fondamentalement un vide que rien ne remplirait ou ne pourrait remplir alors tout serait … figé, défini, inaltérable ! Personne ne serait là pour observer, chercher à comprendre et laisser naître en soi des ambitions.
Pour l'heure nos machines ne détectent que ce qu'elles sont faites pour détecter, c'est-à-dire encore à l'heure présente ce qui est en phase avec notre regard sur la matière. Aucune, je dis bien aucune, n'est sensible à la vie... aucune donc ne détecte quoi que ce soit qui serait de la vie pure. Mais la vie n'est insensible au matériel... il peut l'endommager, l'anéantir, lui nuire.
Notre vision scientifique du monde est unilatéralement prise sous son aspect matériel... même si le monde nous montre autre chose en faisant foisonner sa part vivante. Les réponses à la maladie par exemple ne viendront jamais de façon satisfaisante si l'on en reste au matériel et à nos croyances à son propos. Pour autre exemple nous pourrions vite trouver le sens profond de ce concept de champ dont l'aspect électromagnétique semble emplir totalement l'univers, ne laissant aucune zone... VIDE !
Dire que la nature a horreur du vide signifie simplement que le vide existerait, or tout est comblé d'office ; le vide est un concept d'absence intolérable pour l'humain qui doit simplement se mettre en route pour comprendre que les réponses à ses questions sont déjà en lui. Si un seul vide existait quelque part ce serait un trou "grain de sable" et la machine cosmique ne serait qu'une machine dont le système lui-même n'aurait pu se mettre en œuvre.
Tout petit déjà cette question me hantait et m'empêchait de croire bien des choses : s'il y a un univers qui contient le monde, qu'y a-t-il autour qui donc ne ferait pas partie du monde ?
Depuis, j'ai découvert que simplement notre concept d'espace est faux... Hors du grain de sable qui porte la réalité "grain de sable" il y a un espace infini habité par d'autres entités que lui mais dont ignore simplement la façon d'être.
Le mot Nature lui-même n'est pas défini... il s'agit pour la science, et bien d'autres, de l'apparence seulement physique du monde, apparence qui occulte toute la réalité de l'intangible dans ce qu'on nous décrit d'elle, ne serait-ce pour commencer que la Vie.
L'idée du vide est en nous, et cette idée se remplit de nos croyances quand notre connaissance ne sait se lier à ce que notre savoir ignore. Nous sommes, êtres humains, le seul endroit où existe le vide, mais pas sous forme réelle, seulement sous forme de ce dont on est encore dans l'ignorance, la chose est là mais nous n'arrivons pas à nous unir à elle.
L'esprit, comme la nature, a horreur du vide. Dans le vide, la nature met l'amour ; l'esprit, souvent, y met la haine. La haine occupe.
In L'Homme qui rit de Victor Hugo
Je ne partage pas l'avis exprimé ici par Victor Hugo (que j'apprécie sur bien d'autres plans), mais là il nous dit à sa manière et simplement que tout lieu doit être plein ne serait-ce que d'une quintessence, c'est-à-dire une essence au-delà du matériel.
À nous de bien saisir le bâton de relais que la Nature nous offre dans l'époque actuelle et qui aura indubitablement ouvert des petites fenêtres dans nos consciences donnant sur d'autres possibles*
Notes
* : Je préfère terminer par une étoile que par un point final.
On trouvera matière à réflexion à travers l'éclectisme de ces pages :
- https://www.matierevolution.fr/spip.php?article3294 et https://fr.wikipedia.org/wiki/Vide_%28physique%29 pour l'aspect didactique.
- http://perbosc.pression.free.fr/ pour l'aspect expérimental.
- https://citations.ouest-france.fr/citation-adage-cartesien/nature-horreur-vide-79141.html pour une série de clin d’œil.
👉 [CDATA[Et si...] 👈
https://blog-pr.asso-science.org/wordpress/et-si/ Publié le Sat, 05 Dec 2020 13:17:48 +0000Je n'ai pas suivi la première vidéo en bas de l'article et qui titre : "ET SI LA MORT N'EXISTAIT PAS - Le film (Partie 1)" mais c'est elle qui a suscité cet article.
Inutile de jouer sur les mots, la mort existe... et c'est une chance ! Tout dépend de quoi on parle... C'est à cela qu'une amie, Béatrice, m'a rétorqué à très juste titre vu sans doute mon jugement un peu hâtif regarde le documentaire, la science avance. Bien sûr qu'elle existe sur le plan physique mais ils en parlent en terme de conscience. Comme pour tous ces documentaires, les titres sont comme un produit de gondole, sensationnel, mais la réalité du documentaire est autre.
Si le titre ne correspond pas à ce qui est dans le détail, c'est que le titre est faux ou bien qu'il est là pour allécher le client...
Bref
J'avoue : j'ai du mal avec tous ces "trucs" appuyés sur l'argumentaire scientifique, et de plus quand je vois les physiciens qui parlent dans le film, je ne doute pas de leur bonne "foi" qui attise des "croyances" estampillée science donc "vérité"... et en fait je parie qu'ici ça nous ramène à des "preuves" "quantiques", preuves qui pour moi relèvent uniquement de théories, pas du Réel. Je crois avoir trop souvent essayer d'accorder du crédit... sans trouver matière à compenser ; il est toujours un moment où l'on renâcle.
On est en train d'inventer notre réalité, pas de se connecter au Réel. Il y a eu un virage de la science en 1905... virage auquel je n’adhère pas malgré l'aspect extrêmement séduisant de la chose en terme d'intellect. Il me semble que plus on avance, plus on s'éloigne des véritables champs du Réel. C'est une impression... mon intellect n'est pas en adéquation avec mon ressenti de l'expérience humaine, grandeur nature, de la vie, et donc le reste me concerne peu, ou alors par ... jeu !
Regardons "WHAT THE BLEEP DO WE KNOW - the movie (seconde vidéo en bas) si on veut s'occuper. C'est incompréhensible en grande partie peut-être mais, ce qui est surtout intéressant c'est que la science académique c'est donné du mal pour tout démonter. C'est peut-être convaincant mais ce n'est pas ainsi que les hommes vivent... (troisième vidéo en bas d'article) enfin je veux dire que la science voit les choses qu'elle explique...
Or c'est le fruit qu'elle a engendré et dans lequel elle-même joue le rôle du vers qui mange le fruit qu'elle a engendré... La science est devenue la pseudoscience qu'elle critique (comme ça, ça laisse un peu d'espoir pour ceux qui ont été critiqués - homéopathie par exemple).
Objectivement la science n'explique fondamentalement rien, elle propose une interprétation du Réel qu'elle appréhende, c'est-à-dire une, sa réalité, et elle cherche à TOUT calquer sur le modèle choisi qu'elle en tire, le modèle d'actualité (ici et maintenant, le modèle quantique).
Expliquer signifie déplier ; la science déplie le monde à l'aune de son regard et attend que ses conclusions soient remises en cause par quelque chose sur quoi elle peut s'appuyer pour accepter la remise en cause et revoir la copie.
Ce quelque chose ne peut être donc qu'un argument qu'elle peut comprendre, une équation par exemple... car ce qu'elle affirme jusqu'à maintenant (moins tous les verbes mis au conditionnel) est déjà validé, accepté sinon par le plus grand nombre au moins par le nombre le plus visible.
Voilà, je vous confie des heures de vidéo avec des commentaires très intéressants de la part d'éminences qui plaident pour leur chapelle (comme je le fais moi-même) avec conviction. Que chacun s'interroge et se dise : "je comprends parfaitement l'argument et j'y adhère" puis passe à l'étape suivante en renouvelant la démarche : il est inutile d'aller plus loin si l'argument proposé ne tient pas ou plus la route pour vous.